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Le Pen : et à la fin... elle gagne ?
C dans l'air- 1 h 2 min
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C'est le sondage dont tout le monde parle depuis hier. Selon l'Ifop, Marine Le Pen battrait Emmanuel Macron avec 55% des voix si le second tour de la présidentielle avait lieu aujourd'hui. Une photo de l'évolution des rapports de force qui montre une spectaculaire progression du Rassemblement national en l'espace d'un an. Au premier tour de cette élection fictive, la leader du parti d'extrême-droite arriverait en tête avec 31% des voix, contre 23% pour Macron et 18,5% pour Mélenchon. Marine Le Pen arriverait également en tête si Bruno Le Maire, Gérald Darmanin ou Édouard Philippe se présentaient. Un autre sondage, cette fois réalisé par l'institut Elabe, a mesuré les intentions de vote en cas d'élections législatives anticipées. Il en résulte, là aussi, que le RN y gagnerait. En effet, le parti obtiendrait entre 150 et 170 sièges (contre 89 aujourd'hui), alors que la Nupes ne ferait que légèrement mieux que l'an dernier (avec 150 à 180 députés) et la majorité présidentielle s'écroulerait entre 130 à 155 sièges (contre 245 actuellement). Un sondage qui confirme la fracture de l'échiquier politique en trois blocs de taille égale, et un RN potentiel gagnant de la crise sociale, malgré sa discrétion à l'Assemblée, et son absence dans les cortèges. Pendant ce temps, une polémique a peut-être valu la démission d'un député RN du Vaucluse, Joris Hébrard, qui a récemment inauguré une mosquée turque dans la ville du Pontet, dont il est l'ancien maire. Une initiative personnelle désapprouvée par Marine Le Pen, et qui lui a valu un blâme du parti. Celui-ci affirme que ce départ n'est pas lié à cette inauguration. Enfin, à gauche, un homme insiste sur la nécessité de rattraper le parti de Marine Le Pen dans certains territoires. Dans sa région, la Picardie, huit circonscriptions sur 17 ont élu un député du RN l'an dernier. Le député raconte alors ce "front", celui contre le RN, qui gagne de plus en plus de territoires là où la gauche l'emportait autrefois. Il propose des pistes pour ne pas abandonner l'électorat populaire des campagnes, à commencer par la réhabilitation de la valeur travail. Alors, faut-il prendre au sérieux les sondages soulignant une poussée du RN ? Le parti de Marine Le Pen est-il le gagnant de la crise sociale ? Que nous dit la polémique autour du député Joris Hébrard ? Dans le combat contre l'extrême-droite, François Ruffin porte-t-il une voix nouvelle ? Invités : - Jérôme Jaffré, politologue et chercheur associé au CEVIPOF - Bernard Sananès, politologue et président de l’Institut de sondage Elabe - Neila Latrous, cheffe adjointe du service politique - France Info - Carl Meeus, rédacteur en chef - Le Figaro Magazine
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C'est le sondage dont tout le monde parle depuis hier. Selon l'Ifop, Marine Le Pen battrait Emmanuel Macron avec 55% des voix si le second tour de la présidentielle avait lieu aujourd'hui. Une photo de l'évolution des rapports de force qui montre une spectaculaire progression du Rassemblement national en l'espace d'un an. Au premier tour de cette élection fictive, la leader du parti d'extrême-droite arriverait en tête avec 31% des voix, contre 23% pour Macron et 18,5% pour Mélenchon. Marine Le Pen arriverait également en tête si Bruno Le Maire, Gérald Darmanin ou Édouard Philippe se présentaient.
Un autre sondage, cette fois réalisé par l'institut Elabe, a mesuré les intentions de vote en cas d'élections législatives anticipées. Il en résulte, là aussi, que le RN y gagnerait. En effet, le parti obtiendrait entre 150 et 170 sièges (contre 89 aujourd'hui), alors que la Nupes ne ferait que légèrement mieux que l'an dernier (avec 150 à 180 députés) et la majorité présidentielle s'écroulerait entre 130 à 155 sièges (contre 245 actuellement). Un sondage qui confirme la fracture de l'échiquier politique en trois blocs de taille égale, et un RN potentiel gagnant de la crise sociale, malgré sa discrétion à l'Assemblée, et son absence dans les cortèges.
Pendant ce temps, une polémique a peut-être valu la démission d'un député RN du Vaucluse, Joris Hébrard, qui a récemment inauguré une mosquée turque dans la ville du Pontet, dont il est l'ancien maire. Une initiative personnelle désapprouvée par Marine Le Pen, et qui lui a valu un blâme du parti. Celui-ci affirme que ce départ n'est pas lié à cette inauguration.
Enfin, à gauche, un homme insiste sur la nécessité de rattraper le parti de Marine Le Pen dans certains territoires. Dans sa région, la Picardie, huit circonscriptions sur 17 ont élu un député du RN l'an dernier. Le député raconte alors ce "front", celui contre le RN, qui gagne de plus en plus de territoires là où la gauche l'emportait autrefois. Il propose des pistes pour ne pas abandonner l'électorat populaire des campagnes, à commencer par la réhabilitation de la valeur travail.
Alors, faut-il prendre au sérieux les sondages soulignant une poussée du RN ? Le parti de Marine Le Pen est-il le gagnant de la crise sociale ? Que nous dit la polémique autour du député Joris Hébrard ? Dans le combat contre l'extrême-droite, François Ruffin porte-t-il une voix nouvelle ?
- Jérôme Jaffré, politologue et chercheur associé au CEVIPOF
- Bernard Sananès, politologue et président de l’Institut de sondage Elabe
- Neila Latrous, cheffe adjointe du service politique - France Info
- Carl Meeus, rédacteur en chef - Le Figaro Magazine
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé