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Gaz, essence, électricité... Ça va enfin baisser ?
C dans l'air- 1 h 6 min
- Français
- indisponible
- tous publics
Les marchés du gaz et de l’électricité se détendent. Depuis la fin du mois de décembre, les prix de gros ont retrouvé leur niveau d’avant-guerre en Ukraine. Le mégawattheure de gaz, par exemple, s’échange aujourd'hui autour de 55 euros, cinq fois moins qu'en août dernier. La hausse des températures et la diminution de la consommation expliquent ce repli. De son côté, le risque de pénurie d'électricité s'éloigne aussi. Des bonnes nouvelles en apparence mais qui ne se concrétisent pas dans le portefeuille des Français. En effet, l'énergie utilisée actuellement est celle qui a été mis en stock cet été, celle donc qui a été achetée cher. Le gaz ne représente aussi que 35% du montant inscrit sur nos factures. Le reste correspond au transport, au stockage et à la fiscalité. Pour maintenir les prix, l’État avait mis en place un bouclier tarifaire il y a un peu plus d’un an. Il sera maintenu jusqu’au 1er juillet prochain. Au niveau local, certaines mairies misent sur des chèques énergies remis aux habitants. Pendant ce temps, la biomasse fait l'objet d'un regain d'intérêt. Cette source d’énergie renouvelable et neutre en carbone, produite à partir de déchets de matière organique, végétale ou animale, contribue à réduire notre consommation d’énergies fossiles. Dans le Béarn, où une équipe de C dans l'air s'est rendu, cette énergie permettraient de fournir en électricité 30 000 foyers. Cette crise actuelle du pouvoir d'achat se retrouve enfin largement dans les rayons de supermarchés. Car si l'inflation globale ralentit, celle des produits alimentaires continue d'être importante, atteignant 16,3% à la fin mars. Dans ce contexte, les habitudes alimentaires changent, les Français achètent moins de viandes ou de poissons par exemple, et se rabattent sur les marques des distributeurs. Enfin, ce sont aussi les vols en magasins qui se multiplient. Alors, quand les Français pourront-ils voir leurs factures d'énergie baisser ? La biomasse est-elle une énergie renouvelable d'avenir ? Jusqu'où l'inflation des produits alimentaires continuera-t-elle de monter ? Invités : - Élie Cohen, économiste et directeur de recherche au CNRS - Christine Kerdellant, rédactrice en chef - Les Échos - Erwan Benezet, journaliste au service économie -Le Parisien - Aujourd’hui en France - Sandra Hoibian, directrice générale du CRÉDOC
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Les marchés du gaz et de l’électricité se détendent. Depuis la fin du mois de décembre, les prix de gros ont retrouvé leur niveau d’avant-guerre en Ukraine. Le mégawattheure de gaz, par exemple, s’échange aujourd'hui autour de 55 euros, cinq fois moins qu'en août dernier. La hausse des températures et la diminution de la consommation expliquent ce repli. De son côté, le risque de pénurie d'électricité s'éloigne aussi. Des bonnes nouvelles en apparence mais qui ne se concrétisent pas dans le portefeuille des Français.
En effet, l'énergie utilisée actuellement est celle qui a été mis en stock cet été, celle donc qui a été achetée cher. Le gaz ne représente aussi que 35% du montant inscrit sur nos factures. Le reste correspond au transport, au stockage et à la fiscalité. Pour maintenir les prix, l’État avait mis en place un bouclier tarifaire il y a un peu plus d’un an. Il sera maintenu jusqu’au 1er juillet prochain. Au niveau local, certaines mairies misent sur des chèques énergies remis aux habitants.
Pendant ce temps, la biomasse fait l'objet d'un regain d'intérêt. Cette source d’énergie renouvelable et neutre en carbone, produite à partir de déchets de matière organique, végétale ou animale, contribue à réduire notre consommation d’énergies fossiles. Dans le Béarn, où une équipe de C dans l'air s'est rendu, cette énergie permettraient de fournir en électricité 30 000 foyers.
Cette crise actuelle du pouvoir d'achat se retrouve enfin largement dans les rayons de supermarchés. Car si l'inflation globale ralentit, celle des produits alimentaires continue d'être importante, atteignant 16,3% à la fin mars. Dans ce contexte, les habitudes alimentaires changent, les Français achètent moins de viandes ou de poissons par exemple, et se rabattent sur les marques des distributeurs. Enfin, ce sont aussi les vols en magasins qui se multiplient.
Alors, quand les Français pourront-ils voir leurs factures d'énergie baisser ? La biomasse est-elle une énergie renouvelable d'avenir ? Jusqu'où l'inflation des produits alimentaires continuera-t-elle de monter ?
Invités :
- Élie Cohen, économiste et directeur de recherche au CNRS
- Christine Kerdellant, rédactrice en chef - Les Échos
- Erwan Benezet, journaliste au service économie -Le Parisien - Aujourd’hui en France
- Sandra Hoibian, directrice générale du CRÉDOC
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé