La vidéo n'est pas disponible
On parle de ce qui vous intéresse ?
Juste pour vous proposer des recommandations… qui vous intéressent ;)
Borne hausse le ton...la rue aussi ?
C dans l'air- 1 h 5 min
- Français
- indisponible
- tous publics
À la veille d'une deuxième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, la bataille commence à l’Assemblée pour infléchir le texte, entre un gouvernement, dont la Première ministre Élisabeth Borne s’est montrée inflexible ce week-end, affirmant que l’âge légal à 64 ans "n’est plus négociable", et des oppositions remontées comme jamais. Ainsi à partir d’aujourd’hui la soixantaine de députés de la commission des Affaires sociales vont devoir plancher, article par article, sur le texte qui prévoit un recul de l'âge légal de 62 à 64 ans et une accélération de l'allongement de la durée de cotisation. Mais leur temps est compté puisqu’ils n’auront que jusqu’à mercredi pour se prononcer sur les quelque 7000 amendements déposés, dont près de 6000 par l'alliance de gauche Nupes. Et l’ambiance s’annonce très tendue pour l’exécutif alors que la réforme déjà contestée par les syndicats, la gauche et le Rassemblement national, divise le parti Les Républicains mais aussi au sein même de la majorité. Des élus Renaissance, MoDem et Horizons, 12 selon un décompte réalisé par France Inter, ne voteraient pas le texte en l’état. Ces derniers refusant d’"imposer à certains Français de travailler 44 ans quand ils ont commencé tôt", ou pointant la prise en compte "insuffisante" de la pénibilité, les "trous dans la raquette sur la retraite des femmes" ou encore les manques sur l’emploi des séniors. Les réserves formulées au sein de la majorité et chez LR compliquent la tâche du gouvernement qui ne souhaite pas être contraint de recourir au 49.3. Et ce alors qu’une note des renseignements territoriaux évoque une mobilisation record ce mardi. Pour rappel, plus d'un million de Français sont descendus dans les rues le 19 janvier dernier. Mais ce 31 janvier, "un million à 1,2 million de personnes, dont 70 000 à 100 000 à Paris, devraient participer aux 240 démonstrations organisées dans l’Hexagone", indique le document du ministère de l'Intérieur. Parallèlement, la pression de salariés pour obtenir des augmentations de salaires, compensant l’inflation, se poursuit dans de nombreuses entreprises et grands groupes, pour certains jusque-là peu ou pas habitués à des mouvements de grève. Invités : - Yves Thréard, éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro - Neila Latrous, cheffe adjointe du service politique - France Info - Nathalie Mauret, journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra - Jérôme Fourquet, directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP
En savoir plusDu même programme
- C dans l'air C dans l'air Les Jeux polémiques de Paris 2024 diffusé le 18/05 | 1 h 4 min
- C dans l'air C dans l'air Spécial Iran diffusé le 26/05 | 2 h 17 min
- C dans l'air C dans l'air Edition spéciale Etats-Unis diffusé le 13/10 | 2 h 20 min
- C dans l'air plus que 1j C dans l'air Communes : le retour de la taxe d'habitation ? diffusé le 23/10 | 1 h 5 min
À la veille d'une deuxième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, la bataille commence à l’Assemblée pour infléchir le texte, entre un gouvernement, dont la Première ministre Élisabeth Borne s’est montrée inflexible ce week-end, affirmant que l’âge légal à 64 ans "n’est plus négociable", et des oppositions remontées comme jamais. Ainsi à partir d’aujourd’hui la soixantaine de députés de la commission des Affaires sociales vont devoir plancher, article par article, sur le texte qui prévoit un recul de l'âge légal de 62 à 64 ans et une accélération de l'allongement de la durée de cotisation. Mais leur temps est compté puisqu’ils n’auront que jusqu’à mercredi pour se prononcer sur les quelque 7000 amendements déposés, dont près de 6000 par l'alliance de gauche Nupes.
Et l’ambiance s’annonce très tendue pour l’exécutif alors que la réforme déjà contestée par les syndicats, la gauche et le Rassemblement national, divise le parti Les Républicains mais aussi au sein même de la majorité. Des élus Renaissance, MoDem et Horizons, 12 selon un décompte réalisé par France Inter, ne voteraient pas le texte en l’état. Ces derniers refusant d’"imposer à certains Français de travailler 44 ans quand ils ont commencé tôt", ou pointant la prise en compte "insuffisante" de la pénibilité, les "trous dans la raquette sur la retraite des femmes" ou encore les manques sur l’emploi des séniors.
Les réserves formulées au sein de la majorité et chez LR compliquent la tâche du gouvernement qui ne souhaite pas être contraint de recourir au 49.3. Et ce alors qu’une note des renseignements territoriaux évoque une mobilisation record ce mardi. Pour rappel, plus d'un million de Français sont descendus dans les rues le 19 janvier dernier. Mais ce 31 janvier, "un million à 1,2 million de personnes, dont 70 000 à 100 000 à Paris, devraient participer aux 240 démonstrations organisées dans l’Hexagone", indique le document du ministère de l'Intérieur.
Parallèlement, la pression de salariés pour obtenir des augmentations de salaires, compensant l’inflation, se poursuit dans de nombreuses entreprises et grands groupes, pour certains jusque-là peu ou pas habitués à des mouvements de grève.
Invités :
- Yves Thréard, éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction - Le Figaro
- Neila Latrous, cheffe adjointe du service politique - France Info
- Nathalie Mauret, journaliste politique - Groupe de presse régionale Ebra
- Jérôme Fourquet,directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé