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Soledar : le Verdun de Poutine ?
C dans l'air- 1 h 3 min
- Français
- indisponible
- tous publics
C'est la bataille la plus sanglante depuis le début du conflit. À Soledar, petite ville de l'est de l'Ukraine, les combats sont acharnés entre les militaires ukrainiens et l'armée russe. Celle-ci tente inlassablement de conquérir cette commune complètement détruite en espérant ainsi renverser le cours de la guerre. Des milliers de soldats serviraient ainsi de chair à canon côté russe pour percer les lignes ukrainiennes. Mercredi dernier, le chef du groupe paramilitaire Wagner a même revendiqué que ses hommes contrôlaient la ville, avant d'être rapidement contredit par le ministère russe de la Défense comme par Kiev. Dans cette bataille, Vladimir Poutine y perdrait même ses nerfs. Alors qu'il vient de changer une nouvelle fois de chef militaire, une séquence inhabituelle l'a montré hier s'emportant contre son vice-Premier ministre. Celui-ci s'est vu traiter "d'imbécile" lors d'une réunion devant permettre la renégociation des contrats d'armements avec des entreprises russes. Le symptôme manifeste de sa difficulté à gérer l'enlisement du conflit, qui dure depuis bientôt un an. Pendant ce temps, à l'ouest de l'Ukraine, un hôpital de Lviv fait le maximum pour soigner soldats et civils touchés par les attaques russes. Spécialisé dans les greffes de membres, les victimes du conflit voient leur bras et leurs jambes atteints être pris en charge par une équipe d'experts. Sur le plan géopolitique, la guerre russo-ukrainienne fait aussi le jeu de Recep Tayyip Erdogan. Le président turc tente de tirer avantage de la situation avec pour l'objectif de se maintenir au pouvoir à lors de l'élection présidentielle de juin prochain. Dernier chantage en date : celui qu'il joue à l'OTAN en bloquant l'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'Alliance. Il dénonce en effet la soit-disant mansuétude de ces deux pays vis à vis des réfugiés kurdes. Si les deux capitales ont déjà été contraintes à de nombreuses concessions, Erdogan souhaite à présent l'extradition d'une longue liste de "terroristes". Alors, la bataille de Soledar peut-elle être un tournant dans la guerre en Ukraine ? Qui a l'avantage sur le terrain ? Comment continuer à vivre lorsque l'on a été gravement blessé par l'ennemi russe ? Erdogan peut-il continuer longtemps d'imposer ses règles au sein de l'OTAN ? Invités : - Anthony Bellanger, éditorialiste, spécialiste des questions internationales "France Inter" - Elsa Vidal, rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - "RFI" - Anne Nivat, Grand reporter - "Le Point", auteure de "Un continent derrière Poutine ?" - Guillaume Ancel, ancien officier de l’armée française
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C'est la bataille la plus sanglante depuis le début du conflit. À Soledar, petite ville de l'est de l'Ukraine, les combats sont acharnés entre les militaires ukrainiens et l'armée russe. Celle-ci tente inlassablement de conquérir cette commune complètement détruite en espérant ainsi renverser le cours de la guerre. Des milliers de soldats serviraient ainsi de chair à canon côté russe pour percer les lignes ukrainiennes. Mercredi dernier, le chef du groupe paramilitaire Wagner a même revendiqué que ses hommes contrôlaient la ville, avant d'être rapidement contredit par le ministère russe de la Défense comme par Kiev.
Dans cette bataille, Vladimir Poutine y perdrait même ses nerfs. Alors qu'il vient de changer une nouvelle fois de chef militaire, une séquence inhabituelle l'a montré hier s'emportant contre son vice-Premier ministre. Celui-ci s'est vu traiter "d'imbécile" lors d'une réunion devant permettre la renégociation des contrats d'armements avec des entreprises russes. Le symptôme manifeste de sa difficulté à gérer l'enlisement du conflit, qui dure depuis bientôt un an.
Pendant ce temps, à l'ouest de l'Ukraine, un hôpital de Lviv fait le maximum pour soigner soldats et civils touchés par les attaques russes. Spécialisé dans les greffes de membres, les victimes du conflit voient leur bras et leurs jambes atteints être pris en charge par une équipe d'experts.
Sur le plan géopolitique, la guerre russo-ukrainienne fait aussi le jeu de Recep Tayyip Erdogan. Le président turc tente de tirer avantage de la situation avec pour l'objectif de se maintenir au pouvoir à lors de l'élection présidentielle de juin prochain. Dernier chantage en date : celui qu'il joue à l'OTAN en bloquant l'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'Alliance. Il dénonce en effet la soit-disant mansuétude de ces deux pays vis à vis des réfugiés kurdes. Si les deux capitales ont déjà été contraintes à de nombreuses concessions, Erdogan souhaite à présent l'extradition d'une longue liste de "terroristes".
Alors, la bataille de Soledar peut-elle être un tournant dans la guerre en Ukraine ? Qui a l'avantage sur le terrain ? Comment continuer à vivre lorsque l'on a été gravement blessé par l'ennemi russe ? Erdogan peut-il continuer longtemps d'imposer ses règles au sein de l'OTAN ?
Invités :
- Anthony Bellanger, éditorialiste, spécialiste des questions internationales "France Inter"
- Elsa Vidal, rédactrice en chef de la rédaction en langue russe - "RFI"
- Anne Nivat, Grand reporter - "Le Point", auteure de "Un continent derrière Poutine ?"
- Guillaume Ancel, ancien officier de l’armée française
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé