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Un cessez-le-feu... La surprise de Poutine ! 5 janvier 2023
C dans l'air- 1 h 3 min
- Français
- indisponible
- tous publics
Des chars français bientôt livrés à l’Ukraine. C’est la promesse faite par Emmanuel Macron à Volodymyr Zelensky pour affronter l’armée russe. Leger, monté sur des roues et doté de canons, l’AMX-10 RC, le nom de ce char fabriqué dans l’Hexagone depuis les années 1980, est une arme offensive. "Le président a souhaité amplifier l’aide" militaire apportée à Kiev "en acceptant de livrer des chars de combat légers", a expliqué l’Élysée à l’issue d’un coup de téléphone d’une heure entre les deux dirigeants, précisant que "c’est la première fois que des chars de conception occidentale sont fournis aux forces armées ukrainiennes". Les alliés européens de l’Ukraine ont déjà livré des chars de conception soviétique, mais jamais encore de chars de facture occidentale, malgré les demandes répétées de Kiev. L’envoie de ces engins de combat par la France, plus de dix mois après le début de la guerre en Ukraine, marque une nouvelle étape et pourrait ouvrir la voie à d’autres livraisons. Parallèlement, le New York Times rapporte, en Une, que 4 000 soldats de la prestigieuse 101e division aéroportée américaine, qui s’était illustrée durant la Seconde Guerre mondiale, s’entraînent actuellement en Roumanie, dans le cadre de la stratégie de "dissuasion" menée à l’égard de la Russie. L’objectif étant de "mettre en garde" Moscou contre toute action dans un pays de l’OTAN, tout en se gardant de provoquer une "escalade".Côté russe, alors que les critiques se font entendre après le bombardement contre une base militaire russe à Makiïvka, dans l'est de l'Ukraine, le 31 décembre, Vladimir Poutine a assisté mercredi en visioconférence au départ en mission d'un navire de guerre équipé de nouveaux missiles de croisière hypersoniques Zircon, un des fleurons de l’arsenal militaire russe. Une manière de répondre au déploiement en Ukraine du système de défense antiaérien américain Patriot et de reprendre la main sur la communication en détournant les regards du fiasco de Makiïvka, dont le bilan a été réévalué à 89 morts par Moscou. La Russie a également confirmé que l’utilisation des téléphones par les soldats russes aurait permis leur géolocalisation et l’attaque menée à l’aide des systèmes lance-missiles Himars, une arme fournie par les États-Unis.À Washington, le porte-parole de la Maison-Blanche a fait savoir qu’il n’y a "aucune lamentation de la part de l’administration (américaine). C’est la guerre. Les Ukrainiens ont été envahis. Ils ripostent et se défendent", a-t-il dit lors d’un entretien avec la presse alors que les spéculations sur l’état de santé de Vladimir Poutine sont relancées.Dans une interview accordée à la chaîne américaine ABC mercredi, le directeur du renseignement militaire ukrainien a assuré que Vladimir Poutine était "mourant", indiquant tenir ses informations de "sources humaines". "Il va mourir très vite, je pense, j’espère", a ajouté ce haut gradé. Et d’ajouter néanmoins : "Cette guerre devrait se finir avant qu’il ne meure". L’état de santé de Vladimir Poutine fait l’objet de nombreuses rumeurs depuis le début de la guerre en Ukraine. Interrogée sur ce point ce jeudi, la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna a préféré couper court sur l’antenne de LCI : "C’est une évaluation qui n’est ni confirmée, ni partagée par les différents alliés avec lesquels nous travaillons".Alors à quoi vont servir les chars français en Ukraine ? Au début de la guerre, la France ne donnait pas le détail de l’armement qu'elle fournissait à l'Ukraine, pourquoi est-ce qu'elle le dit aujourd'hui ? Pourquoi le bombardement de Makïivka par les Ukrainiens est un événement inédit ? Quelles sont ses répercussions en Russie ? Enfin que sait-on de l’état de santé de Vladimir Poutine ? Invités : - Anthony Bellanger, éditorialiste, spécialiste des questions internationales - France Inter - Élise Vincent, journaliste spécialiste des questions de défense - Le Monde - Annie Daubenton, journaliste-essayiste et auteure de "Ukraine, les métamorphoses de l’indépendance" - Pierre Haroche, maître de conférences en sécurité internationale - Université Queen Mary de Londres
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Des chars français bientôt livrés à l’Ukraine. C’est la promesse faite par Emmanuel Macron à Volodymyr Zelensky pour affronter l’armée russe. Leger, monté sur des roues et doté de canons, l’AMX-10 RC, le nom de ce char fabriqué dans l’Hexagone depuis les années 1980, est une arme offensive. "Le président a souhaité amplifier l’aide" militaire apportée à Kiev "en acceptant de livrer des chars de combat légers", a expliqué l’Élysée à l’issue d’un coup de téléphone d’une heure entre les deux dirigeants, précisant que "c’est la première fois que des chars de conception occidentale sont fournis aux forces armées ukrainiennes". Les alliés européens de l’Ukraine ont déjà livré des chars de conception soviétique, mais jamais encore de chars de facture occidentale, malgré les demandes répétées de Kiev. L’envoie de ces engins de combat par la France, plus de dix mois après le début de la guerre en Ukraine, marque une nouvelle étape et pourrait ouvrir la voie à d’autres livraisons.
Parallèlement, le New York Times rapporte, en Une, que 4 000 soldats de la prestigieuse 101e division aéroportée américaine, qui s’était illustrée durant la Seconde Guerre mondiale, s’entraînent actuellement en Roumanie, dans le cadre de la stratégie de "dissuasion" menée à l’égard de la Russie. L’objectif étant de "mettre en garde" Moscou contre toute action dans un pays de l’OTAN, tout en se gardant de provoquer une "escalade".
Côté russe, alors que les critiques se font entendre après le bombardement contre une base militaire russe à Makiïvka, dans l'est de l'Ukraine, le 31 décembre, Vladimir Poutine a assisté mercredi en visioconférence au départ en mission d'un navire de guerre équipé de nouveaux missiles de croisière hypersoniques Zircon, un des fleurons de l’arsenal militaire russe. Une manière de répondre au déploiement en Ukraine du système de défense antiaérien américain Patriot et de reprendre la main sur la communication en détournant les regards du fiasco de Makiïvka, dont le bilan a été réévalué à 89 morts par Moscou. La Russie a également confirmé que l’utilisation des téléphones par les soldats russes aurait permis leur géolocalisation et l’attaque menée à l’aide des systèmes lance-missiles Himars, une arme fournie par les États-Unis.
À Washington, le porte-parole de la Maison-Blanche a fait savoir qu’il n’y a "aucune lamentation de la part de l’administration (américaine). C’est la guerre. Les Ukrainiens ont été envahis. Ils ripostent et se défendent", a-t-il dit lors d’un entretien avec la presse alors que les spéculations sur l’état de santé de Vladimir Poutine sont relancées.
Dans une interview accordée à la chaîne américaine ABC mercredi, le directeur du renseignement militaire ukrainien a assuré que Vladimir Poutine était "mourant", indiquant tenir ses informations de "sources humaines". "Il va mourir très vite, je pense, j’espère", a ajouté ce haut gradé. Et d’ajouter néanmoins : "Cette guerre devrait se finir avant qu’il ne meure". L’état de santé de Vladimir Poutine fait l’objet de nombreuses rumeurs depuis le début de la guerre en Ukraine. Interrogée sur ce point ce jeudi, la ministre des Affaires étrangères Catherine Colonna a préféré couper court sur l’antenne de LCI : "C’est une évaluation qui n’est ni confirmée, ni partagée par les différents alliés avec lesquels nous travaillons".
Alors à quoi vont servir les chars français en Ukraine ? Au début de la guerre, la France ne donnait pas le détail de l’armement qu'elle fournissait à l'Ukraine, pourquoi est-ce qu'elle le dit aujourd'hui ? Pourquoi le bombardement de Makïivka par les Ukrainiens est un événement inédit ? Quelles sont ses répercussions en Russie ? Enfin que sait-on de l’état de santé de Vladimir Poutine ?
Invités :
- Anthony Bellanger, éditorialiste, spécialiste des questions internationales - France Inter
- Élise Vincent, journaliste spécialiste des questions de défense - Le Monde
- Annie Daubenton, journaliste-essayiste et auteure de "Ukraine, les métamorphoses de l’indépendance"
- Pierre Haroche, maître de conférences en sécurité internationale - Université Queen Mary de Londres
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé