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Ce foot qui rend fou !
C dans l'air- 1 h 6 min
- Français
- indisponible
- tous publics
Le match est annoncé comme une légende. La finale de la Coupe du Monde se jouera demain à 16h entre la France et l'Argentine et opposera deux stars numéros 10 : le français Mbappé et l'argentin Messi. Tous deux entendent bien obtenir une troisième étoile sur leur maillot (après des victoires en 1998 et 2018 pour la France, en 1978 et 1986 pour l'Argentine). Un événement qui sera suivi par des centaines de millions de téléspectateurs à travers le monde. Mercredi dernier, plus de 20 millions de français étaient devant leur poste pour voir les Bleus battre le Maroc. Malgré les polémiques sur son organisation, ce Mondial au Qatar suscite donc un enthousiasme indéniable. Sur le plan économique, les chiffres explosent eux aussi. L'Équipe de France gagnerait plus de 40 millions d'euros si elle emporte le trophée, de quoi largement boucler le budget de la Fédération pour la saison en cours. Les ventes de maillots, boostées de 30% lors des Coupes du monde, sont aussi une manne financière importante pour la fédération. De leur côté, les brasseries et restaurants bénéficient aussi de l'engouement général mais l'impact économique ne devrait pas durer. Enfin, le football amateur, lui, ne voit généralement aucun "ruissellement" advenir des performances de l'équipe nationale. En banlieue parisienne justement, et à Bondy en particulier, les jeunes amateurs rêvent de devenir les prochains Kylian Mbappé. C'est dans cette ville de Seine-Saint-Denis que la star a touché le ballon pour la première fois. Comme lui, une trentaine de footballeurs présents à la Coupe du Monde viennent de région parisienne, faisant de ce territoire un vivier du football professionnel. Pour beaucoup, ce Mondial est aussi l'occasion de miser sur les matchs. Jamais les paris sportifs n'avaient autant fonctionné. Plus de 500 millions d'euros ont été misés en France et pour certains, le jeu est devenu addiction folle qui provoque la ruine financière. Alors, quels impacts pourrait avoir une victoire des Bleus au Qatar ? Comment le football amateur peut-il profiter de la bonne santé économique de la fédération française ? Comment lutter contre les risques d'addictions aux paris sportifs ? Invités : - Yves Thréard, éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction au Figaro - Marie-Cécile Naves, politologue, directrice de recherche à l’IRIS, auteure du Pouvoir du sport - Emma Sarango, journaliste à la direction des Sports de Radio France - Jean-Philippe Leclaire, directeur adjoint de la rédaction de L’Équipe
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Le match est annoncé comme une légende. La finale de la Coupe du Monde se jouera demain à 16h entre la France et l'Argentine et opposera deux stars numéros 10 : le français Mbappé et l'argentin Messi. Tous deux entendent bien obtenir une troisième étoile sur leur maillot (après des victoires en 1998 et 2018 pour la France, en 1978 et 1986 pour l'Argentine). Un événement qui sera suivi par des centaines de millions de téléspectateurs à travers le monde. Mercredi dernier, plus de 20 millions de français étaient devant leur poste pour voir les Bleus battre le Maroc. Malgré les polémiques sur son organisation, ce Mondial au Qatar suscite donc un enthousiasme indéniable.
Sur le plan économique, les chiffres explosent eux aussi. L'Équipe de France gagnerait plus de 40 millions d'euros si elle emporte le trophée, de quoi largement boucler le budget de la Fédération pour la saison en cours. Les ventes de maillots, boostées de 30% lors des Coupes du monde, sont aussi une manne financière importante pour la fédération. De leur côté, les brasseries et restaurants bénéficient aussi de l'engouement général mais l'impact économique ne devrait pas durer. Enfin, le football amateur, lui, ne voit généralement aucun "ruissellement" advenir des performances de l'équipe nationale.
En banlieue parisienne justement, et à Bondy en particulier, les jeunes amateurs rêvent de devenir les prochains Kylian Mbappé. C'est dans cette ville de Seine-Saint-Denis que la star a touché le ballon pour la première fois. Comme lui, une trentaine de footballeurs présents à la Coupe du Monde viennent de région parisienne, faisant de ce territoire un vivier du football professionnel.
Pour beaucoup, ce Mondial est aussi l'occasion de miser sur les matchs. Jamais les paris sportifs n'avaient autant fonctionné. Plus de 500 millions d'euros ont été misés en France et pour certains, le jeu est devenu addiction folle qui provoque la ruine financière.
Alors, quels impacts pourrait avoir une victoire des Bleus au Qatar ? Comment le football amateur peut-il profiter de la bonne santé économique de la fédération française ? Comment lutter contre les risques d'addictions aux paris sportifs ?
Invités :
- Yves Thréard, éditorialiste, directeur adjoint de la rédaction au Figaro
- Marie-Cécile Naves, politologue, directrice de recherche à l’IRIS, auteure du Pouvoir du sport
- Emma Sarango, journaliste à la direction des Sports de Radio France
- Jean-Philippe Leclaire, directeur adjoint de la rédaction de L’Équipe
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé