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Inflation : on n'a encore rien vu ?
C dans l'air- 1 h 5 min
- Français
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- tous publics
"On va vers un tsunami". Ce commentaire de Michel-Édouard Leclerc sur l'inflation n'est pas passé inaperçu cette semaine, il a même affolé. Car le tsunami en question, celui des prix, déferlerait en 2023 sur la France selon la patron des magasins E.Leclerc. L’inflation en France, pourtant moins forte que chez nos voisins européens, se fait déjà ressentir depuis plusieurs semaines. En octobre, les prix alimentaires avaient déjà augmenté en moyenne de 11,8% sur un an. Chiffrée actuellement à 6,2%, l'inflation pourrait, selon le chef d'entreprise, passer le cap des 10% début 2023. "Arrêtons de jouer avec les peurs des Français" a répondu Bruno Le Maire. Le ministre de l'Économie estime au contraire que l'inflation refluera l'an prochain. Une passe d'armes qui intervient alors que les stations service sont prises d'assaut. Les ristournes du gouvernement et de TotalEnergies prennent fin ce 15 novembre au soir et le portefeuille des automobilistes va donc en prendre un coup. Et si le froid apparaît cet hiver, c'est aussi le prix pour se chauffer qui risque de flamber fortement. Dans ce contexte, le gouvernement a annoncé la mise en place d'un chèque énergie exceptionnel de 100 ou 200 euros pour les Français se chauffant au fioul. Un ensemble de symptômes d'une crise inflationniste qui pourrait déboucher sur une crise sociale En Grèce, la contestation s'étend actuellement, entre manifestations massives et grève générale. Dans l'Hexagone, ce sont les salariés de la RATP qui se sont fait entendre ce jeudi avec une grève importante. La revalorisation du travail est en question, l'exigence d'une indexation des salaires sur l'inflation surtout. En France comme au Royaume-Uni, les travailleurs constatent qu'ils n'arrivent plus à vivre de leur travail. Pendant ce temps-là, à Fessenheim en Alsace, la centrale nucléaire est à l'arrêt depuis 2020 et divise encore les habitants de la région. Certains estiment que celle-ci aurait été bien utile dans le contexte actuel... Alors, allons-nous vraiment vers un "tsunami" des prix comme l'annonce Michel-Édouard Leclerc ? Devons-nous indexer les salaires sur l'inflation ? La crise énergétique doit-elle nous faire revoir notre position sur le nucléaire ? Invités : - Gaëlle Macke, directrice déléguée de la rédaction de Challenges - Élie Cohen, économiste, auteur de "Souveraineté Industrielle" - Pascale Hebel, directrice associée chez C-WAYS, spécialiste des questions de consommation - Fanny Guinochet, éditorialiste à France Info et à La Tribune, spécialiste des questions économiques et sociales
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"On va vers un tsunami". Ce commentaire de Michel-Édouard Leclerc sur l'inflation n'est pas passé inaperçu cette semaine, il a même affolé. Car le tsunami en question, celui des prix, déferlerait en 2023 sur la France selon la patron des magasins E.Leclerc. L’inflation en France, pourtant moins forte que chez nos voisins européens, se fait déjà ressentir depuis plusieurs semaines. En octobre, les prix alimentaires avaient déjà augmenté en moyenne de 11,8% sur un an. Chiffrée actuellement à 6,2%, l'inflation pourrait, selon le chef d'entreprise, passer le cap des 10% début 2023.
"Arrêtons de jouer avec les peurs des Français" a répondu Bruno Le Maire. Le ministre de l'Économie estime au contraire que l'inflation refluera l'an prochain. Une passe d'armes qui intervient alors que les stations service sont prises d'assaut. Les ristournes du gouvernement et de TotalEnergies prennent fin ce 15 novembre au soir et le portefeuille des automobilistes va donc en prendre un coup. Et si le froid apparaît cet hiver, c'est aussi le prix pour se chauffer qui risque de flamber fortement. Dans ce contexte, le gouvernement a annoncé la mise en place d'un chèque énergie exceptionnel de 100 ou 200 euros pour les Français se chauffant au fioul. Un ensemble de symptômes d'une crise inflationniste qui pourrait déboucher sur une crise sociale En Grèce, la contestation s'étend actuellement, entre manifestations massives et grève générale.
Dans l'Hexagone, ce sont les salariés de la RATP qui se sont fait entendre ce jeudi avec une grève importante. La revalorisation du travail est en question, l'exigence d'une indexation des salaires sur l'inflation surtout. En France comme au Royaume-Uni, les travailleurs constatent qu'ils n'arrivent plus à vivre de leur travail.
Pendant ce temps-là, à Fessenheim en Alsace, la centrale nucléaire est à l'arrêt depuis 2020 et divise encore les habitants de la région. Certains estiment que celle-ci aurait été bien utile dans le contexte actuel...
Alors, allons-nous vraiment vers un "tsunami" des prix comme l'annonce Michel-Édouard Leclerc ? Devons-nous indexer les salaires sur l'inflation ? La crise énergétique doit-elle nous faire revoir notre position sur le nucléaire ?
Invités :
- Gaëlle Macke, directrice déléguée de la rédaction de Challenges
- Élie Cohen, économiste, auteur de "Souveraineté Industrielle"
- Pascale Hebel, directrice associée chez C-WAYS, spécialiste des questions de consommation
- Fanny Guinochet, éditorialiste à France Info et à La Tribune, spécialiste des questions économiques et sociales
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé