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Médicaments, supermarchés… Les nouvelles pénuries ?
C dans l'air- 1 h 3 min
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Depuis plusieurs jours, le gouvernement tente de rassurer les Français concernant les pénuries de carburant. Il a martelé tout le week-end que la situation était en voie d’amélioration. "Manifestement, les données dont nous disposons tendent à montrer que les choses se sont effectivement très fortement améliorées tout au long de la semaine, qu'elles continuent de s’améliorer", a déclaré le porte-parole du gouvernement , Olivier Véran, dimanche sur Europe 1. Ce lundi, c’est au tour du ministre des Transports d’évoquer des améliorations. Pour Clément Beaune, il reste désormais un peu plus de "10%" de stations-services impactés sur le territoire. "Lundi dernier, on était à 30%, on est dans une situation qui n’a rien à voir", a-t-il affirmé. Le ministre des Transports a reconnu néanmoins des difficultés, notamment pour les départs de vacances de la Toussaint. Il a indiqué également que la situation reste un peu plus tendue dans certaines régions, comme en Île-de-France, en Bourgogne et dans l'Auvergne-Rhône-Alpes.Des pénuries que constatent encore chaque jour encore les automobilistes dans les station-services mais qui pourraient aussi prochainement touchées de plus en plus de denrées alimentaires. Entre la crise sanitaire, la crise de l'énergie et la guerre en Ukraine, les produits, qui manquent déjà à hauteur de 12% dans les rayons, pourraient encore plus faire défaut, a prévenu hier le patron de Système U dans un entretien au Journal du dimanche. "Nous n’avons jamais connu, en tout cas pas depuis plus de cinquante ans, une crise comparable à celle d’aujourd’hui. La chaîne alimentaire française se situe à un tournant", explique-t-il. Résultat, des rayons habituellement bien achalandés devraient selon lui être vides "ces prochaines semaines ou ces prochains mois", comme celui de la charcuterie ou du fromage. Après la moutarde, l'huile de tournesol ou le blé, le riz pourrait aussi manquer dans les rayons du fait des conditions climatiques de ces derniers mois alertent de leur côté les producteurs français. Enfin le risque de faillites pèse sur de nombreuses entreprises de l'agroalimentaire en ces temps de hausses des prix de l'électricité.Au-delà de la flambée des prix de l'énergie, les entreprises doivent également faire face au risque de pénurie d’électricité et de gaz. Appelées à mettre en place des plans de sobriété, elles savent qu’elles seront les premières concernées par des mesures de "rationnement" en cas de manque. 2300 entreprises industrielles pourraient être concernées par d’éventuelles coupures d'énergie.Alors pourquoi la France connaît-elle encore des pénuries de carburants ? Que se passe-t-il dans le secteur agro-alimentaire ? Quels sont ces nouveaux produits d'alimentation du quotidien qui pourraient bientôt disparaître des rayons ? Les autorités sanitaires ont invité médecins et pharmaciens à limiter la dispensation du paracétamol dans les pharmacies. Pourquoi ? Et doit-on craindre une pénurie de gaz et d’électricité cet hiver ? Comment les entreprises s’y préparent-elles ? Enfin quelles sont les mesures prises par l'Europe pour faire baisser les prix du gaz et de l'électricité ? Invités : - Nicolas Bouzou, économiste et directeur fondateur d'Asterès, société d'analyse économique et de conseil - Dominique Seux, directeur délégué de la rédaction - Les Échos - Bruno Jeudy, éditorialiste politique - Olivia Detroyat, journaliste - Le Figaro
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Depuis plusieurs jours, le gouvernement tente de rassurer les Français concernant les pénuries de carburant. Il a martelé tout le week-end que la situation était en voie d’amélioration. "Manifestement, les données dont nous disposons tendent à montrer que les choses se sont effectivement très fortement améliorées tout au long de la semaine, qu'elles continuent de s’améliorer", a déclaré le porte-parole du gouvernement , Olivier Véran, dimanche sur Europe 1. Ce lundi, c’est au tour du ministre des Transports d’évoquer des améliorations. Pour Clément Beaune, il reste désormais un peu plus de "10%" de stations-services impactés sur le territoire. "Lundi dernier, on était à 30%, on est dans une situation qui n’a rien à voir", a-t-il affirmé. Le ministre des Transports a reconnu néanmoins des difficultés, notamment pour les départs de vacances de la Toussaint. Il a indiqué également que la situation reste un peu plus tendue dans certaines régions, comme en Île-de-France, en Bourgogne et dans l'Auvergne-Rhône-Alpes.
Des pénuries que constatent encore chaque jour encore les automobilistes dans les station-services mais qui pourraient aussi prochainement touchées de plus en plus de denrées alimentaires. Entre la crise sanitaire, la crise de l'énergie et la guerre en Ukraine, les produits, qui manquent déjà à hauteur de 12% dans les rayons, pourraient encore plus faire défaut, a prévenu hier le patron de Système U dans un entretien au Journal du dimanche. "Nous n’avons jamais connu, en tout cas pas depuis plus de cinquante ans, une crise comparable à celle d’aujourd’hui. La chaîne alimentaire française se situe à un tournant", explique-t-il. Résultat, des rayons habituellement bien achalandés devraient selon lui être vides "ces prochaines semaines ou ces prochains mois", comme celui de la charcuterie ou du fromage. Après la moutarde, l'huile de tournesol ou le blé, le riz pourrait aussi manquer dans les rayons du fait des conditions climatiques de ces derniers mois alertent de leur côté les producteurs français. Enfin le risque de faillites pèse sur de nombreuses entreprises de l'agroalimentaire en ces temps de hausses des prix de l'électricité.
Au-delà de la flambée des prix de l'énergie, les entreprises doivent également faire face au risque de pénurie d’électricité et de gaz. Appelées à mettre en place des plans de sobriété, elles savent qu’elles seront les premières concernées par des mesures de "rationnement" en cas de manque. 2300 entreprises industrielles pourraient être concernées par d’éventuelles coupures d'énergie.
Alors pourquoi la France connaît-elle encore des pénuries de carburants ? Que se passe-t-il dans le secteur agro-alimentaire ? Quels sont ces nouveaux produits d'alimentation du quotidien qui pourraient bientôt disparaître des rayons ? Les autorités sanitaires ont invité médecins et pharmaciens à limiter la dispensation du paracétamol dans les pharmacies. Pourquoi ? Et doit-on craindre une pénurie de gaz et d’électricité cet hiver ? Comment les entreprises s’y préparent-elles ? Enfin quelles sont les mesures prises par l'Europe pour faire baisser les prix du gaz et de l'électricité ?
Des pénuries que constatent encore chaque jour encore les automobilistes dans les station-services mais qui pourraient aussi prochainement touchées de plus en plus de denrées alimentaires. Entre la crise sanitaire, la crise de l'énergie et la guerre en Ukraine, les produits, qui manquent déjà à hauteur de 12% dans les rayons, pourraient encore plus faire défaut, a prévenu hier le patron de Système U dans un entretien au Journal du dimanche. "Nous n’avons jamais connu, en tout cas pas depuis plus de cinquante ans, une crise comparable à celle d’aujourd’hui. La chaîne alimentaire française se situe à un tournant", explique-t-il. Résultat, des rayons habituellement bien achalandés devraient selon lui être vides "ces prochaines semaines ou ces prochains mois", comme celui de la charcuterie ou du fromage. Après la moutarde, l'huile de tournesol ou le blé, le riz pourrait aussi manquer dans les rayons du fait des conditions climatiques de ces derniers mois alertent de leur côté les producteurs français. Enfin le risque de faillites pèse sur de nombreuses entreprises de l'agroalimentaire en ces temps de hausses des prix de l'électricité.
Au-delà de la flambée des prix de l'énergie, les entreprises doivent également faire face au risque de pénurie d’électricité et de gaz. Appelées à mettre en place des plans de sobriété, elles savent qu’elles seront les premières concernées par des mesures de "rationnement" en cas de manque. 2300 entreprises industrielles pourraient être concernées par d’éventuelles coupures d'énergie.
Alors pourquoi la France connaît-elle encore des pénuries de carburants ? Que se passe-t-il dans le secteur agro-alimentaire ? Quels sont ces nouveaux produits d'alimentation du quotidien qui pourraient bientôt disparaître des rayons ? Les autorités sanitaires ont invité médecins et pharmaciens à limiter la dispensation du paracétamol dans les pharmacies. Pourquoi ? Et doit-on craindre une pénurie de gaz et d’électricité cet hiver ? Comment les entreprises s’y préparent-elles ? Enfin quelles sont les mesures prises par l'Europe pour faire baisser les prix du gaz et de l'électricité ?
Invités :
- Nicolas Bouzou, économiste et directeur fondateur d'Asterès, société d'analyse économique et de conseil
- Dominique Seux, directeur délégué de la rédaction - Les Échos
- Bruno Jeudy, éditorialiste politique
- Olivia Detroyat, journaliste - Le Figaro
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé