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Pénurie, blocages… Et grève générale ?
C dans l'air- 1 h 3 min
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La CFE-CGC et la CFDT disent oui, la CGT répond non. À l’issue d’une nuit de négociations un accord a été signé par les deux syndicats majoritaires de TotalEnergies mais pas par les grévistes. Le compromis trouvé prévoit d’après le groupe pétrolier une augmentation des salaires de 7 % et une prime allant de 3 000 à 6 000 euros. "Mascarade" rétorque la CGT qui a quitté les discussions à 2 heures du matin. Les propositions sur la table, 5 % de hausse des salaires fixes plus les traditionnelles mesures annuelles liées aux performances, "sont largement insuffisantes". "C’est en dessous de l’inflation c’est-à-dire que Total Energies refuse à minima de couvrir l’inflation" a déclaré Alexis Antonioli, secrétaire général CGT de la plateforme TotalEnergies Normandie. "Nous, on demande 10%", une hausse correspondant à "l'inflation plus le partage des richesses, puisque Total se porte bien et que les actionnaires ont été servis depuis longtemps", a souligné le leader cégétiste, Philippe Martinez, ce vendredi sur France Info. "Pour le moment, 5% c'est loin de 10% (…) Les salariés n'acceptent pas la proposition de la direction, il faut renégocier", a-t-il ajouté. "On a un patronat qui a décidé de garder tous les bénéfices pour lui. Si Total ne partage pas, personne ne partagera", a estimé de son côté le secrétaire CGT du comité européen TotalEnergies avant d’appeler à "une réaction globale. (...) il faut maintenant appeler à l'indexation des salaires sur l'inflation" en France. Le syndicat FO souhaite lui aussi que la hausse des salaires compense au moins l’inflation actuelle qui est à 6,8%. En attendant, si dans les deux raffineries Exxon-Mobil les grévistes ont voté la reprise du travail, sur les sites Total Energies il n’est pour l’instant pas question d’arrêter le mouvement. Désormais la CGT a la grève interprofessionnelle de mardi prochain en ligne de mire et appelle à élargir partout le mouvement. Dans plusieurs secteurs, SNCF, RATP, fonction publique, les appels à la grève sont lancés quand chez EDF le mouvement débuté depuis plusieurs jours se prolonge et paralyse les travaux de maintenance dans huit réacteurs nucléaires. Un nouveau risque pour EDF qui manque cruellement de marges de manœuvre pour répondre à la demande d'électricité cet hiver. Alors que prévoit l’accord signé par la CFE-CGC et la CFDT ? Que se passe-t-il dans les centrales nucléaires d’EDF ? Se dirige-t-on vers une grève générale ? Comment sortir de la crise ? Faut-il une indexation des salaires sur l’inflation ? Invités : - Élie Cohen, économiste et chercheur au CNRS - Soazig Quéméner, rédactrice en chef du service politique - Marianne - Jade Grandin de l'Éprevier, journaliste à l’Opinion, spécialiste des questions économiques - Erwan Benezet, journaliste en charge de l’énergie à Le Parisien - Aujourd’hui en France
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La CFE-CGC et la CFDT disent oui, la CGT répond non. À l’issue d’une nuit de négociations un accord a été signé par les deux syndicats majoritaires de TotalEnergies mais pas par les grévistes. Le compromis trouvé prévoit d’après le groupe pétrolier une augmentation des salaires de 7 % et une prime allant de 3 000 à 6 000 euros.
"Mascarade" rétorque la CGT qui a quitté les discussions à 2 heures du matin. Les propositions sur la table, 5 % de hausse des salaires fixes plus les traditionnelles mesures annuelles liées aux performances, "sont largement insuffisantes". "C’est en dessous de l’inflation c’est-à-dire que Total Energies refuse à minima de couvrir l’inflation" a déclaré Alexis Antonioli, secrétaire général CGT de la plateforme TotalEnergies Normandie. "Nous, on demande 10%", une hausse correspondant à "l'inflation plus le partage des richesses, puisque Total se porte bien et que les actionnaires ont été servis depuis longtemps", a souligné le leader cégétiste, Philippe Martinez, ce vendredi sur France Info. "Pour le moment, 5% c'est loin de 10% (…) Les salariés n'acceptent pas la proposition de la direction, il faut renégocier", a-t-il ajouté. "On a un patronat qui a décidé de garder tous les bénéfices pour lui. Si Total ne partage pas, personne ne partagera", a estimé de son côté le secrétaire CGT du comité européen TotalEnergies avant d’appeler à "une réaction globale. (...) il faut maintenant appeler à l'indexation des salaires sur l'inflation" en France. Le syndicat FO souhaite lui aussi que la hausse des salaires compense au moins l’inflation actuelle qui est à 6,8%.
En attendant, si dans les deux raffineries Exxon-Mobil les grévistes ont voté la reprise du travail, sur les sites Total Energies il n’est pour l’instant pas question d’arrêter le mouvement. Désormais la CGT a la grève interprofessionnelle de mardi prochain en ligne de mire et appelle à élargir partout le mouvement. Dans plusieurs secteurs, SNCF, RATP, fonction publique, les appels à la grève sont lancés quand chez EDF le mouvement débuté depuis plusieurs jours se prolonge et paralyse les travaux de maintenance dans huit réacteurs nucléaires. Un nouveau risque pour EDF qui manque cruellement de marges de manœuvre pour répondre à la demande d'électricité cet hiver.
Alors que prévoit l’accord signé par la CFE-CGC et la CFDT ? Que se passe-t-il dans les centrales nucléaires d’EDF ? Se dirige-t-on vers une grève générale ? Comment sortir de la crise ? Faut-il une indexation des salaires sur l’inflation ?
Invités :
- Élie Cohen, économiste et chercheur au CNRS
- Soazig Quéméner, rédactrice en chef du service politique - Marianne
- Jade Grandin de l'Éprevier, journaliste à l’Opinion, spécialiste des questions économiques
- Erwan Benezet, journaliste en charge de l’énergie à Le Parisien - Aujourd’hui en France
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé