Les adieux à la reine, les défis d'un roi...
C dans l'air- 1 h 3 min
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La journée a été répétée et rectifiée pendant près de vingt ans pour que rien ne soit laissé au hasard. Diffusées dans le monde entier comme son couronnement en 1953, les funérailles de la reine Elizabeth II, décédée jeudi 8 septembre, se sont déroulées durant toute la journée de ce lundi en suivant un programme imaginé par la souveraine elle-même et calibré au millimètre. Sous les yeux de milliards de téléspectateurs, le cercueil de la reine a été conduit de Westminster Hall à l’abbaye éponyme où les obsèques ont débuté à 11 heures (midi en France). À l’intérieur, les Windsor au grand complet, des familles royales européennes et des chefs d’État, dignitaires et ambassadeurs.
2 000 invités parmi lesquels se trouvaient la leader écossaise Nicola Sturgeon et des anciens Premiers ministres Boris Johnson, David Cameron, Tony Blair, Gordon Brown et Theresa May. Etaient également présents les leaders du Commonwealth mais aussi Joe Biden, Emmanuel Macron, le vice-président chinois Wang Qishan, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le président turc Recep Tayyip Erdoğan ou le président brésilien, Jair Bolsonaro. Mais il y avait également un grand absent : Vladimir Poutine et les autorités russes qui n’ont pas été invités à Londres, invasion de l’Ukraine oblige. Moscou a dénoncé une décision "profondément immorale" et même "blasphématoire".
À l’extérieur, un million de personnes étaient attendues pour suivre ces obsèques conçues pour rester dans l’histoire. Sur des kilomètres, le public s’était massé, certains depuis 48 heures pour suivre la procession funéraire jusqu’à la chapelle Saint-Georges du domaine de Windsor, là où ont eu lieu les funérailles du prince Philip. Un pays entier à l’arrêt pour faire ses adieux à la dernière reine planétaire, au règne unique par sa durée, et qui ne voulait rien manquer de cette nouvelle page de l’histoire royale britannique va se poursuivre désormais avec Charles III. Un monarque qui s'est de longue date montré sensible à la cause environnementale mais dont la popularité reste à la traîne comparée à celle de sa défunte mère, mais aussi de son dauphin, William, prince de Galles.
Invités :
- Christophe Barbier, éditorialiste politique et conseiller de la rédaction - Franc-Tireur
- Isabelle Rivère, journaliste et spécialiste de l’histoire des familles royales et auteure de "Naissance d’une reine"
- Marion Van Renterghem, Grand reporter - L’Express
- Philip Turle, journaliste britannique et chroniqueur international - France 24
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé