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Variole du singe, covid... Le réveil des virus
C dans l'air- 1 h 6 min
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Alors que le Covid-19 n’a pas disparu, sommes-nous déjà confrontés à une nouvelle pandémie ? C’est la crainte de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) face à la propagation en Europe de la variole du singe ces dernières semaines. Il ne s’agit pas de la variole, déclarée éradiquée par l’OMS en 1980, après 100 ans de campagnes de vaccination. Cette maladie, aussi appelée "orthopoxvirose simienne", ou "monkeypox" en anglais, a été identifiée pour la première fois en RDC (ex-Zaïre). Elle est considérée comme rare et est connue chez l'être humain depuis 1970. Si elle est proche de la variole, elle est toutefois à ce jour considérée comme beaucoup moins grave et moins contagieuse. Mais l’apparition de clusters dans plusieurs pays non endémiques, c’est-à-dire où la maladie ne circule normalement pas, et ce sans lien direct avec des voyages en zone endémique est "atypique", selon l'OMS. À ce jour, dans le monde, plus de 200 infections, réparties sur 19 pays, sont actuellement recensées, selon le point fait hier par Santé Publique France. Dans l’hexagone, sept cas confirmés de Monkeypox ont été rapportés dont quatre en Île-de-France, un en Auvergne-Rhône-Alpes, un en Occitanie et un cas en Normandie. Mais l’OMS a prévenu hier que ces 200 cas déjà détectés ces dernières semaines pourraient n’être que "le sommet de l’iceberg". Le président Joe Biden a averti dimanche dernier que l'impact de la variole du singe, dont plusieurs cas ont été récemment détectés en Europe, pourrait être "conséquent". Dans le monde, plusieurs cas ont déjà nécessité une hospitalisation De manière générale, le taux de létalité dans les précédentes épidémies de variole du singe est de 1 à 10 %", affirme l'OMS. La surreprésentation des homosexuels parmi les cas confirmés, et les commentaires homophobes apparus sur les réseaux sociaux concernant cette maladie a poussé les organisations médicales à réagir. L'Onusida a ainsi mis en garde contre des dérapages homophobes et racistes, qui pourraient "rapidement miner la lutte contre l'épidémie". La sphère complotiste n’est pas en reste. Certains voyant dans l’apparition de ces clusters la conséquence des campagnes de vaccinations contre le Covid-19. Le Covid lui, est loin d’avoir disparu. En Chine, face au regain de l’épidémie depuis quelques mois, une grande partie des 25 millions d’habitants de la ville de Shanghai, la plus peuplée du pays, sont contraints de rester chez eux. Avec la forte diminution du nombre de cas positifs ces dernières semaines, plusieurs restrictions ont déjà été levées. Certains élèves vont ainsi progressivement pouvoir retourner étudier dans leurs établissements scolaires à partir du mois de juin. De nouveaux sous-variants d'Omicron, BA.4 et BA.5, sont également apparus en Afrique du Sud en janvier et février derniers. Ils se sont depuis propagés et BA.5 représente désormais les deux tiers des contaminations au Portugal. Leurs propagation dans le pays laisse croire qu'ils pourraient ensuite se diffuser sur le reste du continent. Si la présence de ces variants reste, pour l’heure, relativement faible en Europe, les autorités se préparent d'ores et déjà à faire face à un rebond épidémique. Une sixième vague qui interviendrait en France dans un contexte très tendu au vu de l'étendue des déserts médicaux et du nombre de soignants et urgentistes qui, atteints de burn-out, quittent la profession. Les invités : - Pr Anne-Claude Crémieux, professeur en maladies infectieuses à l'Hôpital Saint-Louis et membre de l'Académie de Médecine - Dr Benjamin Davido, infectiologue, directeur de la médecine de crise du Covid-19 à l'Hôpital Raymond-Poincaré - Dr Patrick Pelloux, médecin urgentiste au SAMU de Paris et président de l'AMUF - Dr Agnès Ricard-Hibon, cheffe de service du SAMU 95, ancienne présidente de la Société Française de Médecine d'Urgence
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Alors que le Covid-19 n’a pas disparu, sommes-nous déjà confrontés à une nouvelle pandémie ? C’est la crainte de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) face à la propagation en Europe de la variole du singe ces dernières semaines. Il ne s’agit pas de la variole, déclarée éradiquée par l’OMS en 1980, après 100 ans de campagnes de vaccination.
Cette maladie, aussi appelée "orthopoxvirose simienne", ou "monkeypox" en anglais, a été identifiée pour la première fois en RDC (ex-Zaïre). Elle est considérée comme rare et est connue chez l'être humain depuis 1970. Si elle est proche de la variole, elle est toutefois à ce jour considérée comme beaucoup moins grave et moins contagieuse. Mais l’apparition de clusters dans plusieurs pays non endémiques, c’est-à-dire où la maladie ne circule normalement pas, et ce sans lien direct avec des voyages en zone endémique est "atypique", selon l'OMS.
À ce jour, dans le monde, plus de 200 infections, réparties sur 19 pays, sont actuellement recensées, selon le point fait hier par Santé Publique France. Dans l’hexagone, sept cas confirmés de Monkeypox ont été rapportés dont quatre en Île-de-France, un en Auvergne-Rhône-Alpes, un en Occitanie et un cas en Normandie.
Mais l’OMS a prévenu hier que ces 200 cas déjà détectés ces dernières semaines pourraient n’être que "le sommet de l’iceberg". Le président Joe Biden a averti dimanche dernier que l'impact de la variole du singe, dont plusieurs cas ont été récemment détectés en Europe, pourrait être "conséquent".
Dans le monde, plusieurs cas ont déjà nécessité une hospitalisation De manière générale, le taux de létalité dans les précédentes épidémies de variole du singe est de 1 à 10 %", affirme l'OMS.
La surreprésentation des homosexuels parmi les cas confirmés, et les commentaires homophobes apparus sur les réseaux sociaux concernant cette maladie a poussé les organisations médicales à réagir. L'Onusida a ainsi mis en garde contre des dérapages homophobes et racistes, qui pourraient "rapidement miner la lutte contre l'épidémie". La sphère complotiste n’est pas en reste. Certains voyant dans l’apparition de ces clusters la conséquence des campagnes de vaccinations contre le Covid-19.
Le Covid lui, est loin d’avoir disparu. En Chine, face au regain de l’épidémie depuis quelques mois, une grande partie des 25 millions d’habitants de la ville de Shanghai, la plus peuplée du pays, sont contraints de rester chez eux. Avec la forte diminution du nombre de cas positifs ces dernières semaines, plusieurs restrictions ont déjà été levées. Certains élèves vont ainsi progressivement pouvoir retourner étudier dans leurs établissements scolaires à partir du mois de juin.
De nouveaux sous-variants d'Omicron, BA.4 et BA.5, sont également apparus en Afrique du Sud en janvier et février derniers. Ils se sont depuis propagés et BA.5 représente désormais les deux tiers des contaminations au Portugal. Leurs propagation dans le pays laisse croire qu'ils pourraient ensuite se diffuser sur le reste du continent. Si la présence de ces variants reste, pour l’heure, relativement faible en Europe, les autorités se préparent d'ores et déjà à faire face à un rebond épidémique. Une sixième vague qui interviendrait en France dans un contexte très tendu au vu de l'étendue des déserts médicaux et du nombre de soignants et urgentistes qui, atteints de burn-out, quittent la profession.
Les invités :
- Pr Anne-Claude Crémieux, professeur en maladies infectieuses à l'Hôpital Saint-Louis et membre de l'Académie de Médecine
- Dr Benjamin Davido, infectiologue, directeur de la médecine de crise du Covid-19 à l'Hôpital Raymond-Poincaré
- Dr Patrick Pelloux, médecin urgentiste au SAMU de Paris et président de l'AMUF
- Dr Agnès Ricard-Hibon, cheffe de service du SAMU 95, ancienne présidente de la Société Française de Médecine d'Urgence
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé