Macron à l'Élysée, mais qui à Matignon ?
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21 coups de canons ce matin sur l'esplanade des Invalides, et voilà Emmanuel Macron officiellement reconduit pour cinq ans. Avant cela, la cérémonie d'investiture du président de la République a eu lieu comme de tradition à l'Élysée. Parmi les 450 convives ce matin, on trouvait les principaux représentants des institutions de l'Etat mais aussi les anciens présidents Nicolas Sarkozy et François Hollande. Un symbole d'unité, et de continuité.
Dans son discours d'investiture d'une dizaine de minutes, Emmanuel Macron a assuré que "le peuple français a fait le choix d'un projet républicain et européen" et un "projet d'indépendance dans un monde déstabilisé". Le chef de l'État a surtout martelé trois verbes : "Agir", "aimer" et "servir". Mais l'heure est surtout pour lui au choix d'un ou d'une Premier ministre. Une nomination qui tarde et semble plus compliquée que prévue, après les refus de la socialiste Valérie Rabault et de Valérie Bédague, ex-directrice de cabinet de Manuel Valls. En attendant Jean Castex reste aux manettes de Matignon jusqu'au 13 mai, dernier jour officiel du premier quinquennat d'Emmanuel Macron.
Pendant ce temps-là, la Nouvelle Union Populaire Écologiste et Sociale (Nupes) investit cet après-midi ses candidats aux législatives. Cette union rassemble depuis cette semaine EELV, le PS et le PCF autour de la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon. Lors de cette convention à Aubervillliers, les images des différents leaders côte à côte marquent après des années d'invectives entre ces forces de gauche. Un succès stratégique pour Jean-Luc Mélenchon qui se verrait bien Premier ministre si la Nupes devient majoritaire à l'Assemblée.
Mais il n'y a pas qu'à gauche que ça se rassemble. Édouard Philippe (Horizons), François Bayrou (MODEM), Stanislas Guérini et Richard Ferrand (LREM) ont eux aussi annoncé la création d'une confédération politique cette semaine. Celle-ci a été baptisée Ensemble et le parti présidentiel, La République en marche, change de nom par la même occasion, et devient Renaissance.
Enfin, à droite, l'heure est toujours au Pécressethon. La candidate malheureuse des LR à l'élection présidentielle avait annoncé être endettée de 5 millions d'euros après sa défaite. Il lui resterait encore la moitié à récolter. Mais un don de 2000 € de Nicolas Sarkozy a fait parler cette semaine puisque Valérie Pécresse a refusé de recevoir un euro de celui qui ne l'a pas soutenu pendant sa campagne. Le parti a donc connu meilleure forme, surtout que bon nombre de candidats aux législatives craignent une déroute, voire une disparition pur et simple du parti.
Alors, quel quinquennat attend Emmanuel Macron ? La Nupes peut-elle gagner les législatives ? Mélenchon a-t-il des chances de devenir Premier ministre ? Les législatives peuvent-elles être fatales aux LR ?
Invités :
- Nathalie Mauret, journaliste politique au groupe de presse régionale "Ebra"
- Bruno Jeudy, rédacteur en chef du service politique à Paris Match
- Cécile Cornidet, éditorialiste politique aux Échos
- Guillaume Daret, Grand reporter au service politique de France Télévisions
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé