La vidéo n'est pas disponible
On parle de ce qui vous intéresse ?
Juste pour vous proposer des recommandations… qui vous intéressent ;)
Ukraine : face aux carnages de Poutine...
C dans l'air- 1 h 7 min
- indisponible
- tous publics
Au 45ème jour de l’invasion russe, la communauté internationale est sous le choc après le massacre de Kramatorsk. Le bombardement meurtrier survenu hier de la gare de cette ville située dans le Donbass, à l'est de l'Ukraine, a suscité l’indignation. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé "une réponse mondiale ferme". Pour lui, c’est "un autre crime de guerre de la Russie pour lequel chacun parmi ceux impliqués sera tenu responsable". Et le bilan est lourd : 52 personnes tuées, dont cinq enfants, selon un dernier bilan des autorités locales. Si les civils étaient rassemblés dans cette gare, c’est qu’ils cherchaient à fuir la région par crainte d'une offensive russe qui apparaît imminente. Car après avoir tenté en vain de prendre la capitale Kiev, les troupes russes se concentrent en effet désormais sur cette région. C’est ce qu’ont indiqué dans un bulletin publié hier les services de renseignement britanniques. Marioupol et Mykolaïv sont également dans la ligne de mire des autorités russes. Ces dernières ont d’ailleurs opéré un changement de ton en évoquant du bout des lèvres le nombre élevé de morts dans leurs rangs. Une manœuvre qui qui vise sans doute à préparer l’opinion russe à un bilan humain plus lourd encore. La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell se sont rendu hier à Kiev, pour une visite symbolique. La dirigeante européenne avait annoncé ce voyage la veille en signe de "soutien indéfectible" à l’Ukraine. Elle a remis au président ukrainien Volodymyr Zelensky le questionnaire nécessaire à une demande d'adhésion à l'Union européenne. "Cela fait partie de notre victoire contre l'agresseur russe qui veut inverser le chemin démocratique qu'a entrepris l'Ukraine", a affirmé sur Twitter Olha Stefanychyna, la vice-Première ministre ukrainienne en charge de l'intégration européenne. Si les dirigeants européens ont pu se rendre à Kiev, c’est que la région est pour l’heure considérée comme sûre. Après plus d’un mois d’occupation très brutale par les troupes russes, de nombreuses cités du nord du pays ont en effet retrouvé la liberté depuis une semaine. Mais les corps et les esprits sont profondément marqués. Dans la région de Tchernihiv, les habitants racontent l’horreur des jours passés. Certains qui étaient retenus en otage racontent le traitement inhumain qu’ils ont subi. Des personnes affamées sont mortes pendant leur détention. À l’extérieur, les maisons étaient pillées, les immeubles détruits. Un véritable cauchemar qui vient juste de s’interrompre. À des milliers de kilomètres de ce conflit meurtrier, l’armée française poursuit et accélère son renforcement dans le combat dit "de haute intensité". Car après des décennies de guerres asymétriques, les opérations face à des armées aguerries et très équipées, où toutes les fonctions opérationnelles sont susceptibles d’être activées ont fait, depuis quelques années déjà, leur retour dans les considérations des militaires. Et la guerre en Ukraine conforte plus que jamais cette analyse. Les responsables russes des crimes commis en Ukraine seront-ils jugés ? Comment se reconstruire après avoir vécu l'occupation des troupes russes ? Comment l'armée française se prépare-t-elle au retour de la guerre de haute intensité ? Invités : - Général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès des Nations Unies - Pierre Haski, chroniqueur international - France Inter et L’Obs - Elena Volochine, journaliste franco-russe -France 24 - Nicole Bacharan, politologue - Spécialiste des États-Unis
En savoir plusDu même programme
- C dans l'air C dans l'air Les Jeux polémiques de Paris 2024 diffusé le 18/05 | 1 h 4 min
- C dans l'air C dans l'air Spécial Iran diffusé le 26/05 | 2 h 17 min
- C dans l'air C dans l'air Edition spéciale Etats-Unis diffusé le 13/10 | 2 h 20 min
- C dans l'air plus que 1j C dans l'air Communes : le retour de la taxe d'habitation ? diffusé le 23/10 | 1 h 5 min
Au 45ème jour de l’invasion russe, la communauté internationale est sous le choc après le massacre de Kramatorsk. Le bombardement meurtrier survenu hier de la gare de cette ville située dans le Donbass, à l'est de l'Ukraine, a suscité l’indignation. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a demandé "une réponse mondiale ferme". Pour lui, c’est "un autre crime de guerre de la Russie pour lequel chacun parmi ceux impliqués sera tenu responsable". Et le bilan est lourd : 52 personnes tuées, dont cinq enfants, selon un dernier bilan des autorités locales. Si les civils étaient rassemblés dans cette gare, c’est qu’ils cherchaient à fuir la région par crainte d'une offensive russe qui apparaît imminente.
Car après avoir tenté en vain de prendre la capitale Kiev, les troupes russes se concentrent en effet désormais sur cette région. C’est ce qu’ont indiqué dans un bulletin publié hier les services de renseignement britanniques. Marioupol et Mykolaïv sont également dans la ligne de mire des autorités russes. Ces dernières ont d’ailleurs opéré un changement de ton en évoquant du bout des lèvres le nombre élevé de morts dans leurs rangs. Une manœuvre qui qui vise sans doute à préparer l’opinion russe à un bilan humain plus lourd encore.
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell se sont rendu hier à Kiev, pour une visite symbolique. La dirigeante européenne avait annoncé ce voyage la veille en signe de "soutien indéfectible" à l’Ukraine. Elle a remis au président ukrainien Volodymyr Zelensky le questionnaire nécessaire à une demande d'adhésion à l'Union européenne. "Cela fait partie de notre victoire contre l'agresseur russe qui veut inverser le chemin démocratique qu'a entrepris l'Ukraine", a affirmé sur Twitter Olha Stefanychyna, la vice-Première ministre ukrainienne en charge de l'intégration européenne.
Si les dirigeants européens ont pu se rendre à Kiev, c’est que la région est pour l’heure considérée comme sûre. Après plus d’un mois d’occupation très brutale par les troupes russes, de nombreuses cités du nord du pays ont en effet retrouvé la liberté depuis une semaine. Mais les corps et les esprits sont profondément marqués. Dans la région de Tchernihiv, les habitants racontent l’horreur des jours passés. Certains qui étaient retenus en otage racontent le traitement inhumain qu’ils ont subi. Des personnes affamées sont mortes pendant leur détention. À l’extérieur, les maisons étaient pillées, les immeubles détruits. Un véritable cauchemar qui vient juste de s’interrompre.
À des milliers de kilomètres de ce conflit meurtrier, l’armée française poursuit et accélère son renforcement dans le combat dit "de haute intensité". Car après des décennies de guerres asymétriques, les opérations face à des armées aguerries et très équipées, où toutes les fonctions opérationnelles sont susceptibles d’être activées ont fait, depuis quelques années déjà, leur retour dans les considérations des militaires. Et la guerre en Ukraine conforte plus que jamais cette analyse.
Les responsables russes des crimes commis en Ukraine seront-ils jugés ?
Comment se reconstruire après avoir vécu l'occupation des troupes russes ?
Comment l'armée française se prépare-t-elle au retour de la guerre de haute intensité ?
Invités :
- Général Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès des Nations Unies
- Pierre Haski, chroniqueur international - France Inter et L’Obs
- Elena Volochine, journaliste franco-russe -France 24
- Nicole Bacharan, politologue - Spécialiste des États-Unis
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé