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Pécresse, Le Pen : trahisons en famille
C dans l'air- 1 h 6 min
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La trahison est une question de dates dit l'adage. En politique surtout. A deux mois seulement du premier tour de la présidentielle, les déloyautés se multiplient. À droite et à l'extrême-droite notamment, où les désertions s'enchaînent chez les Républicains comme au Rassemblement national. Avec le ralliement de l'ancien ministre sarkozyste Eric Woerth à Emmanuel Macron cette semaine, la campagne de Valérie Pécresse patine un peu plus encore, alors qu'elle s’apprête à faire son premier grand meeting demain à Paris. Et Woerth n'est pas le seul à quitter le navire LR, Natacha Bouchart, la maire de Calais, rejoint elle-aussi le Président de la République. De son côté, Nicolas Sarkozy laisse toujours planer le doute sur son soutien à Valérie Pécresse. Malgré une rencontre ce vendredi avec la candidate de la droite, aucune annonce n'a été faite du côté de l'ancien président. Enfin, les petites phrases... Celles dont la présidente de la région Ile-de-France se passerait bien au vu de sa stagnation dans les sondages. Celles de Rachida Dati notamment, qui parle de "losers" et "déserteurs" en évoquant Patrick Stefanini, le directeur de la campagne de Valérie Pécresse, qui avait lâché François Fillon en plein PénélopeGate. Mais les Républicains ne sont pas les seuls à se déchirer. Au RN, Marine Le Pen doit elle aussi faire face aux défections. Après Gilbert Collard et Jérôme Rivière récemment, c'est le sénateur Stéphane Ravier qui vient à présent de quitter les instances du parti avant de probablement rejoindre Eric Zemmour à son tour. Marion Maréchal enfin, joue à l'équilibriste en ne cachant pas sa préférence pour le candidat de Reconquête, sans toutefois abandonner sa tante, pour le moment. Pendant ce temps, Jean-Luc Mélenchon est en tête des sondages à gauche, crédité de 8 à 13% des intentions de vote selon les sondages, il devance de loin les autres candidats de ce côté de l'échiquier politique. Mais alors que des tractations auraient lieu entre Jadot et Taubira, le candidat de l'Union populaire ne veut pas de rassemblement d'étiquettes, misant ainsi sur la radicalité de son programme social et écologiste. Alors, comment Valérie Pécresse peut-elle relancer sa campagne ? Comment Marine Le Pen peut-elle faire face aux désertions dans son camp ? Jean-Luc Mélenchon a-t-il des chances de l'emporter ? Invités : - Nathalie Mauret, journaliste politique au groupe de presse régionale - Ebra - Yves Thréard, éditorialiste et directeur adjoint de la rédaction - Figaro - Soazig Quéméner, rédactrice en chef du service politique - Marianne - Frédéric Dabi, directeur général Opinion à l'Institut de sondages IFOP, et auteur de "La fracture"
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La trahison est une question de dates dit l'adage. En politique surtout. A deux mois seulement du premier tour de la présidentielle, les déloyautés se multiplient. À droite et à l'extrême-droite notamment, où les désertions s'enchaînent chez les Républicains comme au Rassemblement national. Avec le ralliement de l'ancien ministre sarkozyste Eric Woerth à Emmanuel Macron cette semaine, la campagne de Valérie Pécresse patine un peu plus encore, alors qu'elle s’apprête à faire son premier grand meeting demain à Paris. Et Woerth n'est pas le seul à quitter le navire LR, Natacha Bouchart, la maire de Calais, rejoint elle-aussi le Président de la République.
De son côté, Nicolas Sarkozy laisse toujours planer le doute sur son soutien à Valérie Pécresse. Malgré une rencontre ce vendredi avec la candidate de la droite, aucune annonce n'a été faite du côté de l'ancien président. Enfin, les petites phrases... Celles dont la présidente de la région Ile-de-France se passerait bien au vu de sa stagnation dans les sondages. Celles de Rachida Dati notamment, qui parle de "losers" et "déserteurs" en évoquant Patrick Stefanini, le directeur de la campagne de Valérie Pécresse, qui avait lâché François Fillon en plein PénélopeGate.
Mais les Républicains ne sont pas les seuls à se déchirer. Au RN, Marine Le Pen doit elle aussi faire face aux défections. Après Gilbert Collard et Jérôme Rivière récemment, c'est le sénateur Stéphane Ravier qui vient à présent de quitter les instances du parti avant de probablement rejoindre Eric Zemmour à son tour. Marion Maréchal enfin, joue à l'équilibriste en ne cachant pas sa préférence pour le candidat de Reconquête, sans toutefois abandonner sa tante, pour le moment.
Pendant ce temps, Jean-Luc Mélenchon est en tête des sondages à gauche, crédité de 8 à 13% des intentions de vote selon les sondages, il devance de loin les autres candidats de ce côté de l'échiquier politique. Mais alors que des tractations auraient lieu entre Jadot et Taubira, le candidat de l'Union populaire ne veut pas de rassemblement d'étiquettes, misant ainsi sur la radicalité de son programme social et écologiste.
Alors, comment Valérie Pécresse peut-elle relancer sa campagne ? Comment Marine Le Pen peut-elle faire face aux désertions dans son camp ? Jean-Luc Mélenchon a-t-il des chances de l'emporter ?
Invités :
- Nathalie Mauret, journaliste politique au groupe de presse régionale - Ebra
- Yves Thréard, éditorialiste et directeur adjoint de la rédaction - Figaro
- Soazig Quéméner, rédactrice en chef du service politique - Marianne
- Frédéric Dabi, directeur général Opinion à l'Institut de sondages IFOP, et auteur de "La fracture"
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé