Montebourg, Zemmour... Qui peut créer la surprise ?
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À sept mois de l’élection présidentielle, les grandes manœuvres ont démarré et les candidats se bousculent sur la ligne de départs. Une vingtaine de prétendants ont déjà officialisé leur candidature et entamé leur campagne. Dernière en date, ce week-end, celle d’Arnaud Montebourg. L’ancien ministre du Redressement productif a décidé de se lancer une nouvelle fois dans la course à l’Élysée et propose aux Français une "remontada" industrielle, démocratique et écologique entre 2022 et 2027. Sa candidature vient s’ajouter à de nombreuses autres à gauche, de l’Insoumis Jean-Luc Mélenchon au communiste Fabien Roussel en passant par Nathalie Arthaud, Philippe Poutou, Pierre Larrouturou, Gérard Filoche ou encore le candidat issu de la primaire écologiste.
D’autres affûtent encore leurs armes, et laissent courir la rumeur – à commencer par le président sortant, Emmanuel Macron, dont les proches préparent le terrain et entretiennent l’ "évidence" d’un second mandat. À Paris, la maire socialiste Anne Hidalgo, dont la possible candidature fait l'objet de spéculations depuis plusieurs semaines, se préparerait à officialiser son entrée en campagne dimanche prochain au 20 heures de TF1 selon plusieurs médias. Quand le suspense autour d’une probable candidature d’Éric Zemmour crée des remous à droite et à l’extrême droite.
Selon les résultats de la dernière vague du baromètre Ifop-Fiducial pour LCI et Le Figaro publié ce dimanche, le polémiste obtiendrait 6 à 7 % des intentions de vote pour l'élection présidentielle 2022.
Une percée qui ne cesse de faire grincer des dents au sein du Rassemblement national mais aussi chez Les Républicains. Surtout depuis les propos d'Éric Ciotti hier. Lors du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI de dimanche, le candidat à la primaire de la droite a déclaré qu'en cas de second tour (pour l'heure fictionnel) entre Emmanuel Macron et le polémiste, le député des Alpes-Maritimes donnerait son vote au second. Interrogées sur cette déclaration, plusieurs figures de la droite ont tenté ce lundi de balayer le sujet. "Ce n'est vraiment pas la question du moment (…) parler d'un candidat dont on ne sait pas s'il sera candidat, ce n'est pas le sujet du moment", a ainsi tranché Christian Jacob. Un point de vue partagé par les quatre autres candidats en lice pour une éventuelle primaire de droite : Michel Barnier, Philippe Juvin, Denis Payre et Valérie Pécresse. Car si la priorité de cette rentrée pour LR est de tenter de réunir la famille autour d’un seul candidat, aucune figure ne se détache dans l’opinion pour écarter tout débat. Xavier Bertrand, le président des Hauts-de-France, qui tenait la dragée haute dans les sondages à ses concurrents au début de l’été et refuse de participer à une primaire, a vu l’écart se resserrer. Valérie Pécresse, la patronne de la région Ile-de-France, est désormais donnée à un seul point d’écart selon certains sondages. L’ancien commissaire européen Michel Barnier a lui aussi gagné quelques points ces derniers jours. Alors primaire ? Pas primaire ? Rares sont les personnes qui peuvent à ce stade prédire ce que le congrès du 25 septembre prochain, supposé normalement trancher cette question, donnera.
Du côté des Verts, en revanche, la question est tranchée et le casting des candidats à la primaire écolo est arrêté. Il réunit le député européen Yannick Jadot, le maire de Grenoble Éric Piolle, l’économiste Sandrine Rousseau, l’ancienne ministre Delphine Batho et l’ancien entrepreneur Jean-Marc Governatori. Les cinq candidats à la primaire EELV seront départagés par un vote en ligne ouvert à tous dont le premier tour se tiendra entre les 16 et 19 septembre. En attendant, ils ont échangé hier d’un premier débat. Les électeurs ont jusqu'au 12 septembre pour s'inscrire sur le site Internet et participer. Au dernier décompte du jeudi 2 septembre, un peu moins de 35 000 personnes étaient inscrites.
Invités
- Dominique Reynié, directeur général de la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol)
- Cécile Cornudet, économiste et directeur du cabinet de conseil Asterès
- Neïla Latrous, journaliste politique à France Info
- Brice Teinturier, directeur général délégué de l'Institut de sondages Ipsos
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé