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Vaccin : peut-on encore y échapper ?
C dans l'air- 1 h 8 min
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- tous publics
À partir du lundi 30 août, la réglementation relative au passe sanitaire va, à nouveau, évoluer. Il s’imposera dès lundi à tous les professionnels et les salariés des établissements où le passe est déjà exigé pour les clients. Il leur sera donc nécessaire de justifier d'un QR code valide, attestant soit de leur vaccination, soit d’un dépistage négatif au Covid-19, soit encore d’un certificat de rétablissement de moins de six mois, pour continuer à travailler. Différents secteurs d'activités sont concernés, dans le public comme le privé. Cette mesure devrait s'appliquer à 1,8 million de Français, d’après les dernières remontées du ministère du Travail. Cette extension du champ d'application du passe pose déjà problème à certains professionnels, dont les salariés refusent la vaccination, et pour lesquels il est inenvisageable de se faire tester chaque jour. Ils ont donc dû commencer à se séparer des récalcitrants de leur effectif. Si une crainte existait au départ concernant l'acceptabilité de la vaccination par les soignants, avec 85% de vaccinés dans ces professions, les doutes ont finalement été balayés. Ces soignants, à l'hôpital de la Timone, comme partout ailleurs sur le territoire, sont confrontés à une réalité difficile à accepter. Dans cet hôpital marseillais, la très grande majorité des patients atteints du Covid-19 et admis en réanimation ne sont pas vaccinés. Pour les soignants, épuisés après plus d'un an de lutte contre les ravages de l'épidémie, l'omniprésence de ce profil de patient est dure à encaisser. Certains sont lassés, voire même exaspérés de cette situation. Parmi les patients qui frôlent la mort, et finissent après cette épreuve par se faire vacciner, certains restent encore dubitatifs face au vaccin, et à ses potentiels effets à long terme. Alors que le passe semble être entré dans les habitudes de la population, les opposants ne désarment pas. Une nouvelle journée de mobilisation est prévue ce samedi, pour la septième semaine consécutive. Plus de 200 manifestations sont prévues partout en France. Le renseignement territorial s’attend à voir "entre 140 000 et 180 000 manifestants" défiler sur l’ensemble du territoire, dont "12 000 à 20 000" à Paris. La mobilisation pourrait donc continuer à se réduire, après déjà deux semaines de repli. Samedi dernier, 175 000 manifestants avaient été recensés par le ministère de l’Intérieur, contre quasiment 215 000 la semaine précédente. Malgré ce relatif reflux, certains prétendants à l'Élysée, de Florian Philippot à Nicolas Dupont-Aignan en passant par François Asselineau, veulent continuer à surfer sur cette colère. D'autres, comme Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon, dont une partie des sympathisants se joignent aux cortèges, sont embarrassés. À qui revient-il de contrôler le passe sanitaire ? Que se passe-t-il pour un salarié vis-à-vis de son employeur, s'il ne souhaite pas se faire vacciner ? A quelles sanctions s’exposent les salariés et les employeurs qui refuseraient de se plier à cette nouvelle obligation ? Est-ce un bon calcul de vouloir surfer sur la mobilisation contre le passe sanitaire, dans la perspective de 2022 ? Invités : - Patrick Pelloux, médecin urgentiste au SAMU de Paris, président de l’Association des Médecins Urgentistes hospitaliers de France (AMUF) - Emmanuelle Anizon, Grand reporter à L’Obs, spécialiste des mouvements contestataires Faïza BOSSY et médecin généraliste à Paris - Emmanuel Duteil, rédacteur en chef du service économique et social à Europe 1, animateur La France bouge
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À partir du lundi 30 août, la réglementation relative au passe sanitaire va, à nouveau, évoluer. Il s’imposera dès lundi à tous les professionnels et les salariés des établissements où le passe est déjà exigé pour les clients. Il leur sera donc nécessaire de justifier d'un QR code valide, attestant soit de leur vaccination, soit d’un dépistage négatif au Covid-19, soit encore d’un certificat de rétablissement de moins de six mois, pour continuer à travailler.
Différents secteurs d'activités sont concernés, dans le public comme le privé. Cette mesure devrait s'appliquer à 1,8 million de Français, d’après les dernières remontées du ministère du Travail.
Cette extension du champ d'application du passe pose déjà problème à certains professionnels, dont les salariés refusent la vaccination, et pour lesquels il est inenvisageable de se faire tester chaque jour. Ils ont donc dû commencer à se séparer des récalcitrants de leur effectif. Si une crainte existait au départ concernant l'acceptabilité de la vaccination par les soignants, avec 85% de vaccinés dans ces professions, les doutes ont finalement été balayés.
Ces soignants, à l'hôpital de la Timone, comme partout ailleurs sur le territoire, sont confrontés à une réalité difficile à accepter. Dans cet hôpital marseillais, la très grande majorité des patients atteints du Covid-19 et admis en réanimation ne sont pas vaccinés. Pour les soignants, épuisés après plus d'un an de lutte contre les ravages de l'épidémie, l'omniprésence de ce profil de patient est dure à encaisser. Certains sont lassés, voire même exaspérés de cette situation. Parmi les patients qui frôlent la mort, et finissent après cette épreuve par se faire vacciner, certains restent encore dubitatifs face au vaccin, et à ses potentiels effets à long terme.
Alors que le passe semble être entré dans les habitudes de la population, les opposants ne désarment pas. Une nouvelle journée de mobilisation est prévue ce samedi, pour la septième semaine consécutive. Plus de 200 manifestations sont prévues partout en France. Le renseignement territorial s’attend à voir "entre 140 000 et 180 000 manifestants" défiler sur l’ensemble du territoire, dont "12 000 à 20 000" à Paris. La mobilisation pourrait donc continuer à se réduire, après déjà deux semaines de repli. Samedi dernier, 175 000 manifestants avaient été recensés par le ministère de l’Intérieur, contre quasiment 215 000 la semaine précédente. Malgré ce relatif reflux, certains prétendants à l'Élysée, de Florian Philippot à Nicolas Dupont-Aignan en passant par François Asselineau, veulent continuer à surfer sur cette colère. D'autres, comme Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon, dont une partie des sympathisants se joignent aux cortèges, sont embarrassés.
À qui revient-il de contrôler le passe sanitaire ?
Que se passe-t-il pour un salarié vis-à-vis de son employeur, s'il ne souhaite pas se faire vacciner ?
A quelles sanctions s’exposent les salariés et les employeurs qui refuseraient de se plier à cette nouvelle obligation ?
Est-ce un bon calcul de vouloir surfer sur la mobilisation contre le passe sanitaire, dans la perspective de 2022 ?
Invités :
- Patrick Pelloux, médecin urgentiste au SAMU de Paris, président de l’Association des Médecins Urgentistes hospitaliers de France (AMUF)
- Emmanuelle Anizon, Grand reporter à L’Obs, spécialiste des mouvements contestataires
Faïza BOSSY et médecin généraliste à Paris
- Emmanuel Duteil, rédacteur en chef du service économique et social à Europe 1, animateur La France bouge
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé