4ème vague, anti-passe : la ligne dure de Macron
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Une première semaine de "rodage". C'est le qualificatif utilisé par le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal concernant l'extension du passe sanitaire dans les bars, restaurants, hôpitaux et transports à partir d'aujourd'hui, quel que soit la jauge. Car si le passe est à présent jugé constitutionnel par les Sages, c'est maintenant son application sur le terrain qui va être observée de près. Et l'extension est large, englobant aussi certains centres commerciaux sur décision préfectorale, ceux d’une superficie d’au moins 20 000m².
Pour l'heure donc, seuls les transports de petite distance (TER, bus et métro), les urgences (en hôpitaux et centres médico-sociaux) et les cantines, routiers et restaurants de vente à emporter sont épargnés par les mesures. Pour le grand public, c'est à partir d'aujourd'hui qu'il faudra montrer le fameux QR-Code, pour les salariés de ces lieux, ce sera à la fin du mois. L'incitation à la vaccination s'intensifie donc, même si les tests PCR et antigéniques restent une possibilité alternative d'obtenir un laissez-passer, à présent valable 72 heures.
Samedi dernier, avec 237 000 manifestants partout en France, selon les chiffres des autorités, le mouvement de contestation anti-passe sanitaire a prouvé qu'il continuait de s'amplifier. Parmi eux, beaucoup disent ne plus aller dans les lieux exigeant le sésame, et 15% de la population française affirment qu'ils ne se feront pas vacciner quoi qu'il se passe. De son côté, Emmanuel Macron reste ferme envers les manifestants : « Je ne céderai en rien à leur violence radicale », a -t-il exprimé. Et les sanctions se durcissent contre les usurpateurs de QR-Code : l'amende est maintenant de 750 euros, forfaitisée à 135 euros si elle est réglée rapidement.
Pendant ce temps, en Israël, le taux de couverture vaccinale est élevé. Mais face au rebond des contaminations, le pays a réinstauré début août le passe sanitaire pour les lieux accueillant plus de 100 personnes. Avec l'inquiétude liée aux ravages provoqués par le variant Delta, les autorités ont également décidé d'administrer une troisième dose de vaccin aux plus de soixante ans. Une idée qui fait son chemin en France.
Alors, comment certains lieux vont-ils s'organiser face au casse-tête du passe sanitaire ? Quel avenir pour ce mouvement de contestation qui perdure ? La situation en Israël doit-elle nous inquiéter ?
Invités :
- Bruno Jeudy, rédacteur en chef du service politique - Paris Match
- Eve Roger, rédactrice en chef adjointe - Le Parisien – Aujourd’hui en France
- Emmanuelle Souffi, journaliste chargée des questions de société – Le Journal du dimanche
- Jérôme Fourquet, directeur du pôle Opinion et stratégies d’entreprise de l’Ifop
- Gilles Pialoux, chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l'hôpital Tenon (Paris)
Présenté par : Bruno Duvic