"Quoi qu'il en coûte", c'est fini ?
C dans l'air- 1 h 4 min
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"L’économie française redémarre, redémarre vite, redémarre fort" : le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, s’est voulu très optimiste ce jeudi matin sur France Inter sur l’état de l’économie française, affaiblie par la crise sanitaire qui dure depuis bientôt un an et demi. Et, pour l’instant, c’est vrai que les chiffres ont l’air d’être positifs : la Commission européenne a par exemple relevé sa prévision de croissance pour la France cette année. Elle devrait être de 5,7 %, un chiffre inégalé depuis les "Trente glorieuses", qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale.
"L’économie française redémarre, redémarre vite, redémarre fort" : le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, s’est voulu très optimiste ce jeudi matin sur France Inter sur l’état de l’économie française, affaiblie par la crise sanitaire qui dure depuis bientôt un an et demi. Et, pour l’instant, c’est vrai que les chiffres ont l’air d’être positifs : la Commission européenne a par exemple relevé sa prévision de croissance pour la France cette année. Elle devrait être de 5,7 %, un chiffre inégalé depuis les "Trente glorieuses", qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale.
De son côté, le gouvernement a décidé de maintenir sa prévision de croissance à 5 % du PIB pour cette année malgré des indicateurs "très bien orientés", du fait de l'inconnue de la montée en puissance de la vaccination dans le pays afin d'éviter une éventuelle reprise épidémique à l'automne. Mais le contexte actuel ne justifie plus que l’économie française "soit sous perfusion" selon Bruno Le Maire. "Nous sommes arrivés à ce moment de la sortie du 'quoi qu'il en coûte'" a-t-il affirmé. Une sortie qu’il veut néanmoins progressive. Ainsi Bercy prévoit un nouveau coup de pouce de 15 milliards d’euros qui viennent s’ajouter aux 100 milliards d’euros déjà annoncés en 2020 pour aider à la relance, et soutenir cette fois particulièrement le secteur du tourisme.
Reste que le 'quoi qu'il en coûte' n’est plus "la règle". Pour Bruno Le Maire, il s’agit en effet de passer d’un soutien économique généralisé à un accompagnement ciblé et adapté aux entreprises qui restent en difficulté. Un point définitif à la fin du mois d’août sur la situation économique et les aides à maintenir devrait être fait.
Parallèlement, dans les entreprises le protocole va évoluer à partir du 9 juin. Les agents de la fonction publique pourront ainsi venir travailler au bureau trois jours par semaine. Dans les entreprises des discussions ont lieu pour fixer les nouvelles règles. Selon le baromètre Opinion Way, 75 % des télétravailleurs ne veulent pas revenir au bureau comme avant.
Alors faut-il être confiant dans la reprise ? Comment le gouvernement veut-il sortir du quoi qu’il en coûte ? Quelle organisation du travail après le 9 juin ?
Invités :
- Philippe Dessertine, directeur de l’Institut de Haute Finance
- Emmanuelle Souffi, journaliste au JDD spécialisée sur les questions sociales
- Sylvie Matelly, économiste et directrice adjointe de l’IRIS,
- Stephanie Villers, économiste
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé