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Jérusalem s'embrase, Biden sous pression
C dans l'air- 1 h 6 min
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La violence se poursuit au Proche-Orient. Plus de 1 000 roquettes ont été tirées depuis la bande de Gaza vers Israël, a annoncé ce mercredi l’armée israélienne qui a rétorqué par de nouveaux raids meurtriers. Depuis plusieurs jours, de violents affrontements ont lieu entre Palestiniens et policiers israéliens à Jérusalem-Est. Tout a commencé le week-end dernier lorsque de nombreux Palestiniens se sont réunis après la rupture du jeûne à Jérusalem : ils n’ont pas pu avoir accès à la place de la porte de Damas, lieu particulièrement fréquenté lors des nuits du mois sacré, générant ainsi des heurts. Autre élément de discorde : la possible éviction de familles palestiniennes du quartier de Cheikh Jarrah, à Jérusalem-Est, au profit de colons juifs. Une audience de la Cour suprême israélienne dans cette affaire prévue ce lundi a été reportée sine die. Depuis, la tension monte crescendo et les attaques entre Palestiniens et forces de sécurité israéliennes s’enchaînent. Et le bilan s’alourdit : ce mercredi, on dénombre au moins 40 morts et des centaines de blessés dans les deux camps. De son côté, Israël, par le biais de son ministre de la Défense, Benny Gantz, a prévenu mardi soir que les frappes israéliennes sur la bande de Gaza n'étaient "que le début" et qu'il y avait "encore beaucoup de cibles dans le viseur". Le Hamas s’est dit prêt à répliquer. Et la communauté internationale s’en inquiète: "Cessez immédiatement les tirs. Cette escalade se dirige vers une guerre à grande échelle", a réagi sur Twitter l'émissaire de l'ONU pour le Proche-Orient. "Les chefs de tous les camps doivent s'engager vers une désescalade. Une guerre à Gaza serait dévastatrice et ce sont les gens ordinaires qui en paieraient le prix", a-t-il poursuivi. Un conflit insoluble ? Cette guerre dure depuis des décennies et nombreuses ont été les tentatives pour trouver une résolution au conflit israélo-palestinien. Les États-Unis ont tenté, en vain, de jouer le médiateur : les accords d’Oslo en 1993, signés sous l’égide de Bill Clinton, posent les premiers jalons d’une paix entre les deux pays. Mais cette tentative, largement soutenue par la communauté internationale, n’a pas abouti, notamment en raison de profonds désaccords entre les deux parties concernant le statut de Jérusalem. Depuis, les États-Unis naviguent à vue : l’administration du président Georges W. Bush s’est très peu impliquée dans les négociations, le président Donald Trump a quant à lui privilégié une attitude favorable à Israël avec, en 2017, la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël et le déplacement de l'ambassade américaine de Tel-Aviv vers Jérusalem. Joe Biden, lui, ne veut pas se laisser pour le moment entraîner dans ce conflit qui ne fait pas partie de ses priorités. Mais, comme ses prédécesseurs, les événements survenus ces derniers jours ne lui permettent pas d’ignorer ces hostilités. Au nord d’Israël, à la frontière avec le Liban, le Hezbollah y est très actif. Dans cette zone, de nombreux conflits persistent opposant l’État Hébreu et la milice chiite libanaise soutenue par l’Iran. Le Hezbollah participe d’ailleurs à la crise qui ravage le pays, notamment depuis l’explosion du port de Beyrouth. La classe politique ne parvient pas à trouver un accord pour former un nouveau gouvernement. Que se passe-t-il à Jérusalem depuis quelques jours ? Comment les États-Unis peuvent-ils résoudre ce conflit israélo-palestinien qui perdure depuis tant d’années ? Quel est le rôle du Hezbollah dans ce conflit armé ? Invités : - François Clémenceau, dédacteur en chef du service étranger au Journal du dimanche - Armelle Charrier, éditorialiste en politique internationale à France 24 - Agnès Levallois, spécialiste du Moyen-Orient - Guillaume Gendron, ex-correspondant de Libération à Jérusalem
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La violence se poursuit au Proche-Orient. Plus de 1 000 roquettes ont été tirées depuis la bande de Gaza vers Israël, a annoncé ce mercredi l’armée israélienne qui a rétorqué par de nouveaux raids meurtriers.
Depuis plusieurs jours, de violents affrontements ont lieu entre Palestiniens et policiers israéliens à Jérusalem-Est. Tout a commencé le week-end dernier lorsque de nombreux Palestiniens se sont réunis après la rupture du jeûne à Jérusalem : ils n’ont pas pu avoir accès à la place de la porte de Damas, lieu particulièrement fréquenté lors des nuits du mois sacré, générant ainsi des heurts. Autre élément de discorde : la possible éviction de familles palestiniennes du quartier de Cheikh Jarrah, à Jérusalem-Est, au profit de colons juifs. Une audience de la Cour suprême israélienne dans cette affaire prévue ce lundi a été reportée sine die. Depuis, la tension monte crescendo et les attaques entre Palestiniens et forces de sécurité israéliennes s’enchaînent. Et le bilan s’alourdit : ce mercredi, on dénombre au moins 40 morts et des centaines de blessés dans les deux camps. De son côté, Israël, par le biais de son ministre de la Défense, Benny Gantz, a prévenu mardi soir que les frappes israéliennes sur la bande de Gaza n'étaient "que le début" et qu'il y avait "encore beaucoup de cibles dans le viseur". Le Hamas s’est dit prêt à répliquer. Et la communauté internationale s’en inquiète: "Cessez immédiatement les tirs. Cette escalade se dirige vers une guerre à grande échelle", a réagi sur Twitter l'émissaire de l'ONU pour le Proche-Orient. "Les chefs de tous les camps doivent s'engager vers une désescalade. Une guerre à Gaza serait dévastatrice et ce sont les gens ordinaires qui en paieraient le prix", a-t-il poursuivi.
Un conflit insoluble ? Cette guerre dure depuis des décennies et nombreuses ont été les tentatives pour trouver une résolution au conflit israélo-palestinien. Les États-Unis ont tenté, en vain, de jouer le médiateur : les accords d’Oslo en 1993, signés sous l’égide de Bill Clinton, posent les premiers jalons d’une paix entre les deux pays. Mais cette tentative, largement soutenue par la communauté internationale, n’a pas abouti, notamment en raison de profonds désaccords entre les deux parties concernant le statut de Jérusalem. Depuis, les États-Unis naviguent à vue : l’administration du président Georges W. Bush s’est très peu impliquée dans les négociations, le président Donald Trump a quant à lui privilégié une attitude favorable à Israël avec, en 2017, la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël et le déplacement de l'ambassade américaine de Tel-Aviv vers Jérusalem. Joe Biden, lui, ne veut pas se laisser pour le moment entraîner dans ce conflit qui ne fait pas partie de ses priorités. Mais, comme ses prédécesseurs, les événements survenus ces derniers jours ne lui permettent pas d’ignorer ces hostilités.
Au nord d’Israël, à la frontière avec le Liban, le Hezbollah y est très actif. Dans cette zone, de nombreux conflits persistent opposant l’État Hébreu et la milice chiite libanaise soutenue par l’Iran. Le Hezbollah participe d’ailleurs à la crise qui ravage le pays, notamment depuis l’explosion du port de Beyrouth. La classe politique ne parvient pas à trouver un accord pour former un nouveau gouvernement.
Que se passe-t-il à Jérusalem depuis quelques jours ? Comment les États-Unis peuvent-ils résoudre ce conflit israélo-palestinien qui perdure depuis tant d’années ? Quel est le rôle du Hezbollah dans ce conflit armé ?
Invités :
- François Clémenceau, dédacteur en chef du service étranger au Journal du dimanche
- Armelle Charrier, éditorialiste en politique internationale à France 24
- Agnès Levallois, spécialiste du Moyen-Orient
- Guillaume Gendron, ex-correspondant de Libération à Jérusalem
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé