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Sécurité : Macron lance sa campagne
C dans l'air- 1 h 5 min
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À un an de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron repart à l’offensive sur la sécurité dans une longue interview donnée au Figaro. Il y affiche sa détermination pour "faire reculer la délinquance partout". Alors que les actes de violence font la une de l’actualité ces dernières semaines, le Président de la République évoque un "droit à la vie paisible". Presque un slogan de campagne. Il prend position sur plusieurs sujets importants, notamment en s'opposant, à rebours de certaines voix issues de sa majorité, à la dépénalisation du cannabis pour tarir les trafics : "On se roule un joint dans son salon et on alimente le plus grand des trafics". Il enfonce le clou en promettant de "harceler les trafiquants". À un an du terme de son mandat, le chef de l’exécutif défend son bilan sur la sécurité pour 2022 et confirme sa promesse de recruter 10 00 policiers et gendarmes supplémentaires d’ici l’année prochaine. Il est d’ailleurs attendu aujourd’hui même à Montpellier, en compagnie du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et devrait y annoncer le déploiement de vingt policiers en septembre 2021, et trente autres d'ici fin 2022 à Montpellier, soit un renfort de 50 agents au total. Un signal envoyé à ses opposants pour confirmer qu’il compte bien aller au bout de ses engagements. Il l’assure : "Chaque Français verra plus de bleu sur le terrain en 2022 qu'en 2017". Si le chef de l’État cherche à reprendre la main sur ce thème c’est que, parmi les candidats déjà déclarés, le patron des Hauts-de-France et ex-LR Xavier Bertrand dénonce régulièrement l'"échec total" du président sur le sujet. L’actuel patron de la région des Hauts-de-France l’accuse même d’être « responsable » de "l’explosion de la violence" dans le pays. Un sondage Ifop montre d'ailleurs qu’Emmanuel Macron a perdu 18 points dans l’électorat de droite en quatre mois… Dans le même temps, Marine Le Pen et ses troupes fustigent son action sur le plan sécuritaire et veulent se présenter comme garants de la sécurité des Français. Un rôle que le président de la République ne compte pas leur laisser. Pour autant, les sondages le montrent bel et bien au coude à coude avec la cheffe du Rassemblement National. Parmi les chefs de petites et moyennes entreprises, les "petits patrons", dont le libéral candidat avait recueilli les faveurs en 2017, Marine Le Pen séduit de plus. Invités : - Alain Bauer, professeur de criminologie au CNAM - Yves Thréard, éditorialiste et directeur adjoint de la rédaction au Figaro - Laureline Dupont, directrice adjointe de la rédaction à L’Express - Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion à l'Institut de sondages IFOP
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À un an de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron repart à l’offensive sur la sécurité dans une longue interview donnée au Figaro. Il y affiche sa détermination pour "faire reculer la délinquance partout". Alors que les actes de violence font la une de l’actualité ces dernières semaines, le Président de la République évoque un "droit à la vie paisible". Presque un slogan de campagne.
Il prend position sur plusieurs sujets importants, notamment en s'opposant, à rebours de certaines voix issues de sa majorité, à la dépénalisation du cannabis pour tarir les trafics : "On se roule un joint dans son salon et on alimente le plus grand des trafics". Il enfonce le clou en promettant de "harceler les trafiquants".
À un an du terme de son mandat, le chef de l’exécutif défend son bilan sur la sécurité pour 2022 et confirme sa promesse de recruter 10 00 policiers et gendarmes supplémentaires d’ici l’année prochaine. Il est d’ailleurs attendu aujourd’hui même à Montpellier, en compagnie du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et devrait y annoncer le déploiement de vingt policiers en septembre 2021, et trente autres d'ici fin 2022 à Montpellier, soit un renfort de 50 agents au total. Un signal envoyé à ses opposants pour confirmer qu’il compte bien aller au bout de ses engagements. Il l’assure : "Chaque Français verra plus de bleu sur le terrain en 2022 qu'en 2017".
Si le chef de l’État cherche à reprendre la main sur ce thème c’est que, parmi les candidats déjà déclarés, le patron des Hauts-de-France et ex-LR Xavier Bertrand dénonce régulièrement l'"échec total" du président sur le sujet. L’actuel patron de la région des Hauts-de-France l’accuse même d’être « responsable » de "l’explosion de la violence" dans le pays. Un sondage Ifop montre d'ailleurs qu’Emmanuel Macron a perdu 18 points dans l’électorat de droite en quatre mois…
Dans le même temps, Marine Le Pen et ses troupes fustigent son action sur le plan sécuritaire et veulent se présenter comme garants de la sécurité des Français. Un rôle que le président de la République ne compte pas leur laisser.
Pour autant, les sondages le montrent bel et bien au coude à coude avec la cheffe du Rassemblement National. Parmi les chefs de petites et moyennes entreprises, les "petits patrons", dont le libéral candidat avait recueilli les faveurs en 2017, Marine Le Pen séduit de plus.
Invités :
- Alain Bauer, professeur de criminologie au CNAM
- Yves Thréard, éditorialiste et directeur adjoint de la rédaction au Figaro
- Laureline Dupont, directrice adjointe de la rédaction à L’Express
- Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion à l'Institut de sondages IFOP
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé