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Monarchie endeuillée, Royaume-Uni fragilisé ?
C dans l'air- 1 h 6 min
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"C'est avec un profond chagrin que sa majesté la reine annonce la mort de son époux bien aimé le prince Philip, duc d’Edimbourg". C’est par ce message que le palais de Buckingham a annoncé la mort du prince Philip ce vendredi 9 avril. Âgé de 99 ans, et à seulement deux mois de fêter ses 100 ans, le duc d’Edimbourg est mort "paisiblement" au château de Windsor, a précisé le communiqué. Les dirigeants politiques n’ont pas manqué de lui rendre hommage : le Premier ministre britannique Boris Johnson a félicité son travail "extraordinaire", le président français Emmanuel Macron a salué "une vie exemplaire" dans un tweet en anglais. Du côté des Etats-Unis, l’ex-président américain Barack Obama a salué le départ d'un homme qui "a montré au monde comment être un mari dévoué". Plus tôt, le président américain Joe Biden avait salué "les décennies d'action dévouée" du prince Philip, notamment en faveur de l’environnement. Véritable coup dur pour la famille royale qui est déjà bien éprouvée par la récente polémique qui a secoué le royaume à la suite de l’interview donnée par le prince Harry et Meghan Markle et les accusations de racisme dont le palais royal fait l’objet. Le duc et la duchesse de Sussex lui ont rendu hommage sobrement sur le site de leur organisation Archewell : "À la mémoire de son Altesse royale, le duc d'Édimbourg, 1921-2021. Merci pour votre dévouement… Vous nous manquerez grandement", pouvait-on lire sur le site. Pilier de la reine Elizabeth II, le prince Philip était à ses côtés depuis 73 ans et était un symbole de la permanence de la monarchie britannique. C’est en novembre 1947 que le jeune prince épouse la princesse héritière Elizabeth rencontrée pendant ses études au collège naval de Darmouth. Pour ce mariage d’amour, il renonce à sa nationalité grecque et à ses titres royaux grecs et danois. Il prend alors le nom de Philip Mountbatten et embrasse l’anglicanisme, la religion d’Etat. Malgré quelques dérapages, notamment en 1986, lors d’une visite à Pékin, où il a déclaré à des étudiants anglais qu’ils auraient des yeux bridés s’ils restaient longtemps en Chine, le prince Philipp a toujours témoigné un soutien indéfectible à la reine, sans jamais lui faire de l’ombre. Il avait d’ailleurs renoncé à une carrière active dans la Royal Navy pour son rôle de prince consort. Depuis 2017, il s’était effacé de la vie publique. Avec la mort du prince Philip, c’est un pilier de la monarchie britannique qui disparait. Un Royaume-Uni dont l’unité semble aujourd’hui mise à mal par le Brexit. À Belfast, en Irlande du Nord, des nuits d’émeutes se multiplient entre la police et des adolescents âgés entre 12 et 17 ans. L’annonce du décès du duc d’Edimbourg a calmé les esprits mais, depuis sept nuits consécutives, la capitale est en proie à de vives confrontations. À l’origine de ces violences ? Le Brexit. L’instauration d’une frontière commerciale en mer d’Irlande a réveillé la colère des unionistes, ces citoyens attachés à leur appartenance britannique. Des tensions qui réveillent les douloureux souvenirs de la guerre civile. Qui était le prince Philip ? Comment a-t-il épaulé la reine Elizabeth II durant toutes ces années ? L’unité du Royaume-Uni est-elle mise à mal alors que de violents affrontements se multiplient dans la capitale d’Irlande du Nord ? Invités : - Philip Turl, journaliste britannique, éditorialiste en politique internationale à France 24 - Agnès-Catherine Poirier, correspondante en Grande Bretagne pour L’Express - Isabelle Rivère, cheffe du service Royauté de Point de Vue, auteure de "Elizabeth II, dans l’intimité du règne" - Eric Albert, correspondant à Londres pour le journal Le Monde
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"C'est avec un profond chagrin que sa majesté la reine annonce la mort de son époux bien aimé le prince Philip, duc d’Edimbourg". C’est par ce message que le palais de Buckingham a annoncé la mort du prince Philip ce vendredi 9 avril. Âgé de 99 ans, et à seulement deux mois de fêter ses 100 ans, le duc d’Edimbourg est mort "paisiblement" au château de Windsor, a précisé le communiqué.
Les dirigeants politiques n’ont pas manqué de lui rendre hommage : le Premier ministre britannique Boris Johnson a félicité son travail "extraordinaire", le président français Emmanuel Macron a salué "une vie exemplaire" dans un tweet en anglais. Du côté des Etats-Unis, l’ex-président américain Barack Obama a salué le départ d'un homme qui "a montré au monde comment être un mari dévoué". Plus tôt, le président américain Joe Biden avait salué "les décennies d'action dévouée" du prince Philip, notamment en faveur de l’environnement. Véritable coup dur pour la famille royale qui est déjà bien éprouvée par la récente polémique qui a secoué le royaume à la suite de l’interview donnée par le prince Harry et Meghan Markle et les accusations de racisme dont le palais royal fait l’objet. Le duc et la duchesse de Sussex lui ont rendu hommage sobrement sur le site de leur organisation Archewell : "À la mémoire de son Altesse royale, le duc d'Édimbourg, 1921-2021. Merci pour votre dévouement… Vous nous manquerez grandement", pouvait-on lire sur le site.
Pilier de la reine Elizabeth II, le prince Philip était à ses côtés depuis 73 ans et était un symbole de la permanence de la monarchie britannique. C’est en novembre 1947 que le jeune prince épouse la princesse héritière Elizabeth rencontrée pendant ses études au collège naval de Darmouth. Pour ce mariage d’amour, il renonce à sa nationalité grecque et à ses titres royaux grecs et danois. Il prend alors le nom de Philip Mountbatten et embrasse l’anglicanisme, la religion d’Etat. Malgré quelques dérapages, notamment en 1986, lors d’une visite à Pékin, où il a déclaré à des étudiants anglais qu’ils auraient des yeux bridés s’ils restaient longtemps en Chine, le prince Philipp a toujours témoigné un soutien indéfectible à la reine, sans jamais lui faire de l’ombre. Il avait d’ailleurs renoncé à une carrière active dans la Royal Navy pour son rôle de prince consort. Depuis 2017, il s’était effacé de la vie publique.
Avec la mort du prince Philip, c’est un pilier de la monarchie britannique qui disparait. Un Royaume-Uni dont l’unité semble aujourd’hui mise à mal par le Brexit. À Belfast, en Irlande du Nord, des nuits d’émeutes se multiplient entre la police et des adolescents âgés entre 12 et 17 ans. L’annonce du décès du duc d’Edimbourg a calmé les esprits mais, depuis sept nuits consécutives, la capitale est en proie à de vives confrontations. À l’origine de ces violences ? Le Brexit. L’instauration d’une frontière commerciale en mer d’Irlande a réveillé la colère des unionistes, ces citoyens attachés à leur appartenance britannique. Des tensions qui réveillent les douloureux souvenirs de la guerre civile.
Qui était le prince Philip ? Comment a-t-il épaulé la reine Elizabeth II durant toutes ces années ? L’unité du Royaume-Uni est-elle mise à mal alors que de violents affrontements se multiplient dans la capitale d’Irlande du Nord ?
Invités :
- Philip Turl, journaliste britannique, éditorialiste en politique internationale à France 24
- Agnès-Catherine Poirier, correspondante en Grande Bretagne pour L’Express
- Isabelle Rivère, cheffe du service Royauté de Point de Vue, auteure de "Elizabeth II, dans l’intimité du règne"
- Eric Albert, correspondant à Londres pour le journal Le Monde
Présenté par : Axel de Tarlé