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Ne pas reconfiner...Un pari très risqué ?
C dans l'air- 1 h 6 min
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Fin du suspens. Le Premier ministre Jean Castex a annoncé hier soir de nouvelles mesures pour contrer l’épidémie du Covid-19 à l’issue d’un Conseil de défense sanitaire réuni à la dernière minute. Mais surprise, alors que les Français s’attendaient à l’annonce d’un troisième confinement, le gouvernement n’a finalement pas opté pour cette solution : "Nous pouvons encore nous donner une chance de l’éviter", a déclaré le Premier ministre. À l’heure à laquelle plus de 3 000 personnes se trouvent en réanimation et que 27 000 Français sont hospitalisés en raison du coronavirus, le couvre-feu continue donc de s’appliquer, assorti de nouvelles mesures. À partir de dimanche minuit, la France ferme ses frontières aux pays extérieurs à l’UE, et renforce les contrôles de voyageurs communautaires. Les centres commerciaux non-alimentaires de plus de 20 000 m² seront fermés, et le recours accru au télétravail dans toutes les entreprises privées et les administrations publiques encouragé. Enfin, les policiers et les gendarmes seront mobilisés pour contrôler le non-respect du couvre-feu, stopper les fêtes clandestines et "l’ouverture illégale" des restaurants. "Les dérives de quelques-uns ne doivent pas ruiner les efforts de tous", a insisté Jean Castex. Si les petits commerces sont soulagés d’être pour l’heure épargnés, médecins et scientifiques regrettent que les mesures annoncées vendredi soir par Jean Castex ne soient pas plus strictes, à l’image de celles prises par nombre de nos voisins européens. Plusieurs d'entre eux appliquent actuellement un confinement, notamment l'Angleterre, l'Irlande, le Portugal, l'Allemagne et l'Autriche. Les annonces de Jean Castex ont également fait l’unanimité contre elles chez la plupart des élus de l’opposition. De Jean-Luc Mélenchon, à Marine Le Pen, tous raillent le Premier ministre. "Tout ça pour ça", ont déploré à l’unisson le chef de file des députés LR, Damien Abad et le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel. "Je trouve particulièrement dangereux de jouer sur la corde psychologique des Français en faisant monter la menace du confinement ces derniers jours pour finalement envoyer à la volée un Premier ministre embarrassé faire des annonces mineures", a tweeté le député LR de l’Ain. Dans cette course contre la montre, tous les regards sont tournés vers la campagne de vaccination, élément clé pour sortir de la crise. Problème : les territoires sont très inégalement armés pour cette bataille. Les déserts médicaux sont nombreux et il faut trouver des solutions pour pallier les manques. Dans l’Allier, un vaccibus vient ainsi à la rencontre des personnes âgées, trop éloignées des centres de vaccination. Dans les Ehpad, la situation est difficile pour les soignants. Encore une fois en première ligne face à la maladie, ils accusent le coup, épuisés par les vagues épidémiques qui se succèdent depuis un an. Un seul mot d’ordre pourtant face à la nouvelle flambée des cas de contamination : tenir. Les mesures annoncées hier soir sont-elles suffisantes pour lutter efficacement contre l’épidémie ? Un troisième confinement est-il inéluctable ? Comment les Français vivent-ils ces temps d’incertitude ? Où en est-on de la campagne de vaccination ? Les invités : - Yves Thréard, éditorialiste et directeur adjoint de la rédaction Le Figaro - Ève Roger, directrice adjointe de la rédaction Le Parisien - Aujourd’hui en France - Sophie Peters, psychanalyste - Philippe Amouyel, épidémiologiste et professeur de santé publique à l’Université de Lille
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Fin du suspens. Le Premier ministre Jean Castex a annoncé hier soir de nouvelles mesures pour contrer l’épidémie du Covid-19 à l’issue d’un Conseil de défense sanitaire réuni à la dernière minute. Mais surprise, alors que les Français s’attendaient à l’annonce d’un troisième confinement, le gouvernement n’a finalement pas opté pour cette solution : "Nous pouvons encore nous donner une chance de l’éviter", a déclaré le Premier ministre.
À l’heure à laquelle plus de 3 000 personnes se trouvent en réanimation et que 27 000 Français sont hospitalisés en raison du coronavirus, le couvre-feu continue donc de s’appliquer, assorti de nouvelles mesures. À partir de dimanche minuit, la France ferme ses frontières aux pays extérieurs à l’UE, et renforce les contrôles de voyageurs communautaires. Les centres commerciaux non-alimentaires de plus de 20 000 m² seront fermés, et le recours accru au télétravail dans toutes les entreprises privées et les administrations publiques encouragé.
Enfin, les policiers et les gendarmes seront mobilisés pour contrôler le non-respect du couvre-feu, stopper les fêtes clandestines et "l’ouverture illégale" des restaurants. "Les dérives de quelques-uns ne doivent pas ruiner les efforts de tous", a insisté Jean Castex.
Si les petits commerces sont soulagés d’être pour l’heure épargnés, médecins et scientifiques regrettent que les mesures annoncées vendredi soir par Jean Castex ne soient pas plus strictes, à l’image de celles prises par nombre de nos voisins européens. Plusieurs d'entre eux appliquent actuellement un confinement, notamment l'Angleterre, l'Irlande, le Portugal, l'Allemagne et l'Autriche.
Les annonces de Jean Castex ont également fait l’unanimité contre elles chez la plupart des élus de l’opposition. De Jean-Luc Mélenchon, à Marine Le Pen, tous raillent le Premier ministre. "Tout ça pour ça", ont déploré à l’unisson le chef de file des députés LR, Damien Abad et le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel. "Je trouve particulièrement dangereux de jouer sur la corde psychologique des Français en faisant monter la menace du confinement ces derniers jours pour finalement envoyer à la volée un Premier ministre embarrassé faire des annonces mineures", a tweeté le député LR de l’Ain.
Dans cette course contre la montre, tous les regards sont tournés vers la campagne de vaccination, élément clé pour sortir de la crise. Problème : les territoires sont très inégalement armés pour cette bataille. Les déserts médicaux sont nombreux et il faut trouver des solutions pour pallier les manques. Dans l’Allier, un vaccibus vient ainsi à la rencontre des personnes âgées, trop éloignées des centres de vaccination.
Dans les Ehpad, la situation est difficile pour les soignants. Encore une fois en première ligne face à la maladie, ils accusent le coup, épuisés par les vagues épidémiques qui se succèdent depuis un an. Un seul mot d’ordre pourtant face à la nouvelle flambée des cas de contamination : tenir.
Les mesures annoncées hier soir sont-elles suffisantes pour lutter efficacement contre l’épidémie ? Un troisième confinement est-il inéluctable ? Comment les Français vivent-ils ces temps d’incertitude ? Où en est-on de la campagne de vaccination ?
Les invités :
- Yves Thréard, éditorialiste et directeur adjoint de la rédaction Le Figaro
- Ève Roger, directrice adjointe de la rédaction Le Parisien - Aujourd’hui en France
- Sophie Peters, psychanalyste
- Philippe Amouyel, épidémiologiste et professeur de santé publique à l’Université de Lille
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé