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Variant anglais plus mortel : les frontières se ferment !
C dans l'air- 1 h 7 min
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Le variant britannique, détecté cet automne au Royaume-Uni, serait-il plus mortel ? C’est ce qu’a affirmé le Premier ministre britannique Boris Johnson lors d’une conférence de presse à Downing Street. Ce variant, qui se transmet 30 à 70% plus facilement, est déjà présent dans une soixantaine de pays. Des études sont actuellement en cours pour déterminer les raisons de sa plus forte contagiosité. Il est d’ailleurs jugé responsable de la sévérité de la seconde vague qui touche l’Angleterre. "Il semble également maintenant qu’il existe des preuves que le nouveau variant, le variant qui a été identifié pour la première fois à Londres, et dans le sud-est, peut être lié à un degré plus élevé de mortalité", a déclaré Boris Johnson. Le conseiller scientifique du gouvernement, Patrick Vallance, a par ailleurs expliqué que le risque de mortalité atteint 13 à 14 sur 1.000 avec le nouveau variant, contre 10 sur 1.000 avec la précédente forme de virus, pour les hommes âgés d’une soixantaine d’années. Rien n’a encore été prouvé mais il y a une "inquiétude qu’il y ait eu une augmentation de la mortalité ainsi qu’une augmentation de la transmissibilité", a-t-il ajouté. Et face à cette nouvelle menace, les pays de l’UE ont décidé d’amplifier les restrictions aux frontières. Après un sommet des Vingt-Sept, ce jeudi, l’Union européenne a appelé à éviter les voyages non essentiels entre les pays membres. La France a annoncé dans la foulée qu’elle imposerait, à partir de dimanche, aux voyageurs en provenance d’autres pays européens, la présentation d’un test PCR réalisé 72 heures avant le départ. Cette obligation ne concernera pas les transporteurs routiers et travailleurs transfrontaliers. La Belgique, de son côté, a banni tous les voyages non essentiels hors de ses frontières. Pour rentrer ou sortir du pays, il faudra se justifier par un motif dit impérieux. À rebours de toutes ces mesures restrictives, le Luxembourg a quant à lui choisi de déconfiner partiellement le pays : à partir du 11 janvier dernier, le gouvernement a décidé de rouvrir les écoles, les lycées, les commerces non essentiels mais aussi les cinémas, les théâtres et les salles de sport. Pour limiter la vie nocturne, un couvre-feu a été instauré à 23h. À l’inverse, les hôtels, restaurants et cafés restent fermés et les Luxembourgeois sont toujours limités à 4 personnes pour se réunir. L’Afrique du Sud, confronté à une deuxième vague extrêmement brutale à cause de son variant ? Le pays est submergé par un nombre de patients gravement atteints. Le pays a dépassé le seuil des 20 000 nouvelles contaminations par jour depuis le début de l’année. Le 13 janvier dernier, les autorités ont même annoncé la mort de 800 malades, un record. Malgré les restrictions imposées par le pays, le variant a réussi à s’échapper et serait présent dans plusieurs pays. Dans l’Océan Indien, notamment à Mayotte, l’inquiétude monte sur l’arrivée du variant sud-africain. Le variant britannique serait-il plus mortel que le virus classique ? Les mesures imposées par l’Europe sont-elles suffisantes ? Comment éviter la propagation des nouveaux variants au reste du monde ? Quid de l’Afrique du Sud ? Invités : - Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert Schuman et de l’ILERI - Sylvie Matelly, économiste et directrice adjointe de l’IRIS - Pr. Antoine Flahaultépidémiologiste, directeur de l’Institut de santé globale de l’Université de Genève - Isabelle Ory, correspondante à Bruxelles pour Europe 1 et la Télévision Suisse Romande
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Le variant britannique, détecté cet automne au Royaume-Uni, serait-il plus mortel ? C’est ce qu’a affirmé le Premier ministre britannique Boris Johnson lors d’une conférence de presse à Downing Street.
Ce variant, qui se transmet 30 à 70% plus facilement, est déjà présent dans une soixantaine de pays. Des études sont actuellement en cours pour déterminer les raisons de sa plus forte contagiosité. Il est d’ailleurs jugé responsable de la sévérité de la seconde vague qui touche l’Angleterre. "Il semble également maintenant qu’il existe des preuves que le nouveau variant, le variant qui a été identifié pour la première fois à Londres, et dans le sud-est, peut être lié à un degré plus élevé de mortalité", a déclaré Boris Johnson. Le conseiller scientifique du gouvernement, Patrick Vallance, a par ailleurs expliqué que le risque de mortalité atteint 13 à 14 sur 1.000 avec le nouveau variant, contre 10 sur 1.000 avec la précédente forme de virus, pour les hommes âgés d’une soixantaine d’années. Rien n’a encore été prouvé mais il y a une "inquiétude qu’il y ait eu une augmentation de la mortalité ainsi qu’une augmentation de la transmissibilité", a-t-il ajouté.
Et face à cette nouvelle menace, les pays de l’UE ont décidé d’amplifier les restrictions aux frontières. Après un sommet des Vingt-Sept, ce jeudi, l’Union européenne a appelé à éviter les voyages non essentiels entre les pays membres. La France a annoncé dans la foulée qu’elle imposerait, à partir de dimanche, aux voyageurs en provenance d’autres pays européens, la présentation d’un test PCR réalisé 72 heures avant le départ. Cette obligation ne concernera pas les transporteurs routiers et travailleurs transfrontaliers. La Belgique, de son côté, a banni tous les voyages non essentiels hors de ses frontières. Pour rentrer ou sortir du pays, il faudra se justifier par un motif dit impérieux.
À rebours de toutes ces mesures restrictives, le Luxembourg a quant à lui choisi de déconfiner partiellement le pays : à partir du 11 janvier dernier, le gouvernement a décidé de rouvrir les écoles, les lycées, les commerces non essentiels mais aussi les cinémas, les théâtres et les salles de sport. Pour limiter la vie nocturne, un couvre-feu a été instauré à 23h. À l’inverse, les hôtels, restaurants et cafés restent fermés et les Luxembourgeois sont toujours limités à 4 personnes pour se réunir.
L’Afrique du Sud, confronté à une deuxième vague extrêmement brutale à cause de son variant ? Le pays est submergé par un nombre de patients gravement atteints. Le pays a dépassé le seuil des 20 000 nouvelles contaminations par jour depuis le début de l’année. Le 13 janvier dernier, les autorités ont même annoncé la mort de 800 malades, un record. Malgré les restrictions imposées par le pays, le variant a réussi à s’échapper et serait présent dans plusieurs pays. Dans l’Océan Indien, notamment à Mayotte, l’inquiétude monte sur l’arrivée du variant sud-africain.
Le variant britannique serait-il plus mortel que le virus classique ? Les mesures imposées par l’Europe sont-elles suffisantes ? Comment éviter la propagation des nouveaux variants au reste du monde ? Quid de l’Afrique du Sud ?
Invités :
- Jean-Dominique Giuliani, président de la Fondation Robert Schuman et de l’ILERI
- Sylvie Matelly, économiste et directrice adjointe de l’IRIS
- Pr. Antoine Flahaultépidémiologiste, directeur de l’Institut de santé globale de l’Université de Genève
- Isabelle Ory, correspondante à Bruxelles pour Europe 1 et la Télévision Suisse Romande
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé