516 vaccinés... On accélère ?
C dans l'air- 1 h 4 min
- indisponible
- tous publics
Du même programme
- C dans l'air C dans l'air Les Jeux polémiques de Paris 2024 diffusé le 18/05 | 1 h 4 min
- C dans l'air C dans l'air Spécial Iran diffusé le 26/05 | 2 h 17 min
- C dans l'air C dans l'air Edition spéciale Etats-Unis diffusé le 13/10 | 2 h 20 min
- C dans l'air plus que 1j C dans l'air Communes : le retour de la taxe d'habitation ? diffusé le 23/10 | 1 h 5 min
“Ça doit changer vite et fort et ça va changer vite et fort.” Cette promesse d’Emmanuel Macron, rapportée par le JDD, marque la volonté de l’exécutif d’en finir avec un “rythme de promenade en famille” et de changer de braquet dans la campagne de vaccination.
Si le recadrage du président est sévère c’est que la polémique sur le retard pris par la France par rapport à ses voisins européens ne cesse de prendre de l’ampleur.
Les critiquent se font entendre, de plus en plus nombreuses et virulentes. Agacés par la lenteur gouvernementale, les élus de l'Est mènent la fronde. Après le maire de Nancy, Mathieu Klein, qui a affiché son scepticisme face à l'efficacité du couvre-feu à 18 heures, c'est Jean Rottner, le président de la région Grand Est, qui passe à l'offensive. “Je considère qu'aujourd'hui on est face à un scandale d'État”, a ainsi déclaré ce matin sur France 2 l'élu Les Républicains. “On poursuit une politique qui a fait la preuve de son échec par le passé : les masques, les tests, aujourd'hui la vaccination.”
Face à la crise sanitaire, de plus en plus d’élus locaux demandent à avoir les coudés franches. Certains maires vont jusqu’à proposer de mettre en place eux-mêmes les campagnes de vaccination de la population pour aller "plus vite". Ils affirment disposer du matériel nécessaire pour la déployer. Ne manquerait que le feu vert de l'État. A Nice, où une recrudescence des cas de contamination est observée depuis plusieurs semaines, le maire LR Christian Estrosi avait obtenu que la vaccination débute de façon anticipée dès le mercredi 30 décembre.
Pendant ce temps en Grande-Bretagne, le virus, dont le variant se propage plus rapidement, fait des dégâts. Le gouvernement a pris des mesures très sévères. Les deux tiers du pays sont contraints à un confinement drastique. A Londres, les gens, très prudents, ne sortent qu’en cas d’extrême nécessité.
Si la France est en retard, ce n’est pas le cas d’Israël. L’État hébreu s’est même lancé au pas de course dans la campagne vaccinale. Avec plus de 12% des habitants ayant d’ores et déjà reçu la première des deux injections, le pays est tout simplement le plus avancé au monde dans cette lutte.
La France est-elle en mesure d’accélérer dans sa campagne de vaccination ?
La décentralisation et le passage de témoin aux élus locaux est-elle une solution envisageable pour augmenter la cadence ?
Comment Israël est-il devenu l’élève modèle de la campagne mondiale de vaccination ?
Les invité.e.s :
- Vanessa Schneider, grand reporter à Le Monde
- Ève Roger, directrice adjointe de la rédaction Le Parisien
- Anne-Claude Crémieux (en duplex), professeure en maladies infectieuses à l'hôpital Saint-Louis à Paris
- Mircea Sofonea (en duplex), maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses à l’université de Montpelli
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé