Les commerces rouvrent, les clients reviennent ?
C dans l'air- 1 h 6 min
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Il était temps ! Magasins de jouets, boutiques de prêt-à-porter ou de maroquinerie, librairies, salons de coiffure… Ce samedi 28 novembre, les petits commerces ont pu rouvrir leurs portes avec un protocole sanitaire renforcé. Jauge de 8m2 par client, système de comptage pour les magasins de plus de 400m2, horaires d’ouverture élargis, dérogation pour le dimanche…, tout a été minutieusement préparé par Bercy et son ministre Bruno Le Maire. Depuis un mois, les commerces dit non-essentiels sont fermés au public, créant ainsi des pertes considérables pour leur chiffre d’affaires. Avec cette réouverture, et les fêtes qui approchent, ils espèrent sauver une partie de leur saison.
Mais d’autres ne pourront pas rouvrir. C’est le cas des restaurants, bars, cafés, salles de sport ou encore discothèques. Pour les restaurateurs, il faudra attendre au moins le 20 janvier pour qu’ils puissent accueillir à nouveau du public. Une décision qui plonge le monde de la restauration dans un grand désarroi. En visite à Reims, avec le Premier ministre, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a annoncé le doublement du plafond d’indemnisation mensuel, porté à 200 000 euros, pour les entreprises qui demeurent fermées. Plus tôt, l'exécutif avait proposé aux restaurateurs de choisir entre le fonds de solidarité jusqu'à 10.000 euros par mois ou le versement d'une nouvelle indemnisation à hauteur de 20% de leur chiffre d'affaires mensuel réalisé à la même période en 2019. Mais ces aides sont loin de rassurer la filière. Ce jeudi 26 novembre, ils étaient nombreux à manifester, dans les rues de Marseille, à l’appel de l'Union des métiers et des industries de l’hôtellerie.
Et l’impatience se fait aussi ressentir chez les jeunes qui organisent des fêtes clandestines. À Joinville-le-Pont, une première soirée avait eu lieu dans la nuit du 13 au 14 novembre où près de 300 personnes étaient réunies dont au moins une personne testé positive au Covid-19. Une seconde fête a été stoppée dans le même pavillon une semaine plus tard. 16 personnes ont été verbalisées pour non-respect du confinement. Même scénario le week-end dernier, dans le 13e arrondissement, où une fête a rassemblé 300 jeunes dans la clandestinité sur une ancienne voie ferrée.
La réouverture des petits commerces va-t-elle permettre aux commerçants de retrouver un peu de souffle ? Quelles solutions pour les restaurants, bars et cafés afin de leur éviter la faillite ? L’impatience chez les jeunes traduit-elle un ras-le-bol général ?
Invités :
- Jean Viard, sociologue, directeur de recherche Cevipof/CNRS
- Béatrice Mathieu, rédactrice en chef adjointe à l'Express
- Pascale Hebel (Skype), économiste, directrice du pôle consommation et entreprises au CREDOC
- Dominique Seuc, directeur délégué de la rédaction des Échos
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé