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Virus : faut-il sacrifier Noël ?
C dans l'air- 1 h 8 min
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Hôpitaux débordés, reconfinement trop léger ? Plus aucun répit pour l’exécutif. Autour du Premier ministre Jean Castex, les incendies se multiplient. L’ex-Monsieur déconfinement, devenu l’homme du reconfinement, est accusé par l’opposition de ne pas avoir préparé la deuxième vague. S’il clame que "l'ennemi ce n'est pas l'État, c'est le virus", il est acculé sur trois fronts : sanitaire, sécuritaire et économique. Il doit en outre faire face à la colère des commerçants, au ton qui monte dans les lycées et aux réticences de plus en plus fortes de la population à respecter les restrictions. Sous le feu des critiques, face à des Français épuisés et inquiets pour l’avenir, il veut reprendre la main aujourd’hui lors d’une visite à Saint-Étienne, métropole la plus durement touchée par le virus. Les médecins continuent, eux, de tirer la sonnette d’alarme devant l’aggravation de l’épidémie, qui a désormais causé près de 40000 décès (39 865) en France. Selon les chiffres publiés dans la soirée de vendredi par Santé publique France le nombre de cas graves hospitalisés en réanimation s'élève à 4321 malades. Sur les sept derniers jours, pas moins de 19 825 nouvelles hospitalisations ont été enregistrées. D'après le point épidémiologique hebdomadaire publié jeudi par l'organisme, les hospitalisations ont augmenté de 43% par rapport à la semaine précédente. Alors que le pays est touché de plein fouet par la seconde vague, certains établissements hospitaliers, comme à Roubaix, dans le Nord, sont saturés. Plusieurs patients ont été transférés vers d'autres hôpitaux, faute de place. Dans ce contexte critique, les soignants, épuisés, restent mobilisés pour faire face à une seconde vague qui s’annonce déjà bien pire que la première. Pour faire face à la progression exponentielle du coronavirus, le gouvernement dispose depuis fin octobre d’une arme supplémentaire : les tests antigéniques. Leur principal avantage est leur rapidité. Alors que les patients attendent parfois plusieurs jours pour connaître le résultat de leur test PCR, seules 15 à 30 minutes sont nécessaires dans le cas des tests antigéniques. Ils devraient donc permettre de casser plus rapidement les chaînes de contaminations, et d'isoler plus vite la personne contaminée. Faut-il durcir le reconfinement ? Les services hospitaliers pourront-ils faire face ? Les tests antigéniques sont-ils fiables ? Invités : - Bertrand Guidet, chef du service de médecine intensive réanimation de l'hôpital Saint-Antoine à Paris - Christine Rouzious, professeur de virologie, membre de l’académie de médecine - Bruno Jeudy (par Skype), rédacteur en chef du service politique de Paris Match - Agnès Ricard-Hibon (par Skype), cheffe de service du SAMU du Val d'Oise et ex-Présidente de la Société Française de Médecine d'Urgence
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Hôpitaux débordés, reconfinement trop léger ?
Plus aucun répit pour l’exécutif. Autour du Premier ministre Jean Castex, les incendies se multiplient. L’ex-Monsieur déconfinement, devenu l’homme du reconfinement, est accusé par l’opposition de ne pas avoir préparé la deuxième vague. S’il clame que "l'ennemi ce n'est pas l'État, c'est le virus", il est acculé sur trois fronts : sanitaire, sécuritaire et économique. Il doit en outre faire face à la colère des commerçants, au ton qui monte dans les lycées et aux réticences de plus en plus fortes de la population à respecter les restrictions. Sous le feu des critiques, face à des Français épuisés et inquiets pour l’avenir, il veut reprendre la main aujourd’hui lors d’une visite à Saint-Étienne, métropole la plus durement touchée par le virus.
Les médecins continuent, eux, de tirer la sonnette d’alarme devant l’aggravation de l’épidémie, qui a désormais causé près de 40000 décès (39 865) en France. Selon les chiffres publiés dans la soirée de vendredi par Santé publique France le nombre de cas graves hospitalisés en réanimation s'élève à 4321 malades. Sur les sept derniers jours, pas moins de 19 825 nouvelles hospitalisations ont été enregistrées. D'après le point épidémiologique hebdomadaire publié jeudi par l'organisme, les hospitalisations ont augmenté de 43% par rapport à la semaine précédente.
Alors que le pays est touché de plein fouet par la seconde vague, certains établissements hospitaliers, comme à Roubaix, dans le Nord, sont saturés. Plusieurs patients ont été transférés vers d'autres hôpitaux, faute de place. Dans ce contexte critique, les soignants, épuisés, restent mobilisés pour faire face à une seconde vague qui s’annonce déjà bien pire que la première.
Pour faire face à la progression exponentielle du coronavirus, le gouvernement dispose depuis fin octobre d’une arme supplémentaire : les tests antigéniques. Leur principal avantage est leur rapidité. Alors que les patients attendent parfois plusieurs jours pour connaître le résultat de leur test PCR, seules 15 à 30 minutes sont nécessaires dans le cas des tests antigéniques. Ils devraient donc permettre de casser plus rapidement les chaînes de contaminations, et d'isoler plus vite la personne contaminée.
Faut-il durcir le reconfinement ? Les services hospitaliers pourront-ils faire face ? Les tests antigéniques sont-ils fiables ?
Invités :
- Bertrand Guidet, chef du service de médecine intensive réanimation de l'hôpital Saint-Antoine à Paris
- Christine Rouzious, professeur de virologie, membre de l’académie de médecine
- Bruno Jeudy (par Skype), rédacteur en chef du service politique de Paris Match
- Agnès Ricard-Hibon (par Skype), cheffe de service du SAMU du Val d'Oise et ex-Présidente de la Société Française de Médecine d'Urgence
Présenté par : Axel de Tarlé