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Islam radical : une France sous influence ?
C dans l'air- 1 h 6 min
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Ce mercredi 21 octobre, à 19 heures, dans la cour d'honneur de la Sorbonne, la France a rendu hommage à Samuel Paty, ce professeur d’histoire-géographie sauvagement assassiné le 16 octobre dernier, à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). Il avait montré à des élèves de 4e des caricatures de Mahomet publiées par Charlie Hebdo, provoquant la colère d'un père d'élève. L'auteur de l'assassinat a été abattu par la police à Éragny. Il s’agit d’un jeune homme d'origine tchétchène, inconnu des services antiterroristes. L’enquête de police fait ressortir qu'il s'était radicalisé depuis plusieurs mois et qu'il était en contact avec deux djihadistes en Syrie, via le réseau social Instagram. Le compte Twitter du terroriste avait signalé plusieurs fois à la plateforme Pharos. Vendredi matin, après un nouveau Conseil de défense, le Premier ministre Jean Castex a annoncé un renforcement de la plate-forme chargée d'examiner les signalements de contenus potentiellement illicites sur les réseaux sociaux, et la création d'un pôle spécifique géré par le parquet de Paris. "L’Islam est en crise". Ce sont les mots prononcés par le président Emmanuel Macron lors d’un déplacement aux Mureaux le 2 octobre dernier pour parler du projet de loi sur le séparatisme. Une phrase qui a fait immédiatement réagir, notamment le dirigeant turc Recep Tayyip Erdogan. Ce dernier affirme qu’Emmanuel Macron veut "régler ses comptes avec l’Islam et les musulmans" : "les déclarations de Macron (...) sont une provocation claire qui dépasse le manque de respect. En tant que président de la France, parler de structurer l'Islam relève de l'impertinence et de l’impolitesse." Financement du terrorisme en Syrie ? En 2016, le cimentier Lafarge est accusé d’avoir financé des groupes terroristes en Syrie entre 2012 et 2014, pour maintenir l'activité d'une de ses usines. Selon des informations de Libération, les renseignements français étaient informés de façon précise et régulière par le directeur sûreté de Lafarge. En 2019, la justice a annulé la mise en examen de Lafarge pour "complicité de crimes contre l’humanité" mais le cimentier est toujours poursuivi pour "financement du terrorisme" et "violation d’un embargo". Une affaire qui fait encore parler aujourd’hui. Quel est le rôle des djihadistes syriens dans l'attentat de Conflans ? Pourquoi Macron est-il si impopulaire dans certains pays musulmans ? Existe-t-il des relations ambiguës entre les dirigeants politiques français et les pays du Golfe ? Invités : - Didier Leschi, ancien directeur du Bureau des cultes du ministère de l'Intérieur et auteur de "Misère(s) de l’islam en France" - Willy Le Devin, journaliste au service police/justice de Libération - Ivanne Trippenbach, journaliste politique à L’Opinion - Armelle Charrier, éditorialiste en politique étrangère à France 24
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Ce mercredi 21 octobre, à 19 heures, dans la cour d'honneur de la Sorbonne, la France a rendu hommage à Samuel Paty, ce professeur d’histoire-géographie sauvagement assassiné le 16 octobre dernier, à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). Il avait montré à des élèves de 4e des caricatures de Mahomet publiées par Charlie Hebdo, provoquant la colère d'un père d'élève.
L'auteur de l'assassinat a été abattu par la police à Éragny. Il s’agit d’un jeune homme d'origine tchétchène, inconnu des services antiterroristes. L’enquête de police fait ressortir qu'il s'était radicalisé depuis plusieurs mois et qu'il était en contact avec deux djihadistes en Syrie, via le réseau social Instagram. Le compte Twitter du terroriste avait signalé plusieurs fois à la plateforme Pharos.
Vendredi matin, après un nouveau Conseil de défense, le Premier ministre Jean Castex a annoncé un renforcement de la plate-forme chargée d'examiner les signalements de contenus potentiellement illicites sur les réseaux sociaux, et la création d'un pôle spécifique géré par le parquet de Paris.
"L’Islam est en crise". Ce sont les mots prononcés par le président Emmanuel Macron lors d’un déplacement aux Mureaux le 2 octobre dernier pour parler du projet de loi sur le séparatisme. Une phrase qui a fait immédiatement réagir, notamment le dirigeant turc Recep Tayyip Erdogan. Ce dernier affirme qu’Emmanuel Macron veut "régler ses comptes avec l’Islam et les musulmans" : "les déclarations de Macron (...) sont une provocation claire qui dépasse le manque de respect. En tant que président de la France, parler de structurer l'Islam relève de l'impertinence et de l’impolitesse."
Financement du terrorisme en Syrie ? En 2016, le cimentier Lafarge est accusé d’avoir financé des groupes terroristes en Syrie entre 2012 et 2014, pour maintenir l'activité d'une de ses usines. Selon des informations de Libération, les renseignements français étaient informés de façon précise et régulière par le directeur sûreté de Lafarge. En 2019, la justice a annulé la mise en examen de Lafarge pour "complicité de crimes contre l’humanité" mais le cimentier est toujours poursuivi pour "financement du terrorisme" et "violation d’un embargo". Une affaire qui fait encore parler aujourd’hui.
Quel est le rôle des djihadistes syriens dans l'attentat de Conflans ? Pourquoi Macron est-il si impopulaire dans certains pays musulmans ? Existe-t-il des relations ambiguës entre les dirigeants politiques français et les pays du Golfe ?
Invités :
- Didier Leschi, ancien directeur du Bureau des cultes du ministère de l'Intérieur et auteur de "Misère(s) de l’islam en France"
- Willy Le Devin, journaliste au service police/justice de Libération
- Ivanne Trippenbach, journaliste politique à L’Opinion
- Armelle Charrier, éditorialiste en politique étrangère à France 24