Covid : en fait-on trop... ou pas assez ?
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Alors que les indicateurs de l’épidémie de la Covid-19 continuent de se dégrader, notamment à Paris, le ministre de la Santé Olivier Véran doit prendre la parole ce jeudi à 18h pour faire un nouveau point sur la situation sanitaire dans le pays.
Au cours de la matinée, le Premier ministre, Jean Castex, a lui reçu les maires et présidents de métropole de Paris, Lyon, Lille et Grenoble pour discuter d’éventuelles adaptations des mesures sanitaires.
L'bjectif pour l’exécutif est de montrer qu’il consulte avant de prendre des décisions. Le gouvernement veut éviter à tout prix la levée de boucliers des élus locaux et des professionnels à Marseille.
D’autant que ces mesures de restriction sont de plus en plus contestées. Partout en France des gérants de bars, restaurants et salles de sport saisissent la justice contre la fermeture administrative de leurs établissements. Certains obtiennent gain de cause, comme à Rennes, où une requête a été suivie par le tribunal administratif ce jeudi. D’autres essuient des revers, comme à Bordeaux et Nice hier.
À Paris, déjà placée en zone d’alerte renforcée, synonyme de fermeture des bars à partir de 22 heures et d’interdiction de certaines activités sportives, les chiffres ne sont pas bons.
Dans la capitale, le taux d’incidence dépassait mardi la barre des 250 pour 100 000 habitants et l’Île-de-France comptait hier soir 384 personnes hospitalisées en soins critiques, soit plus de 32% du nombre total de patients en réanimation, au-delà du seuil de 30% obligeant les hôpitaux à organiser des déprogrammations d’intervention.
Une situation qui inquiète particulièrement le corps médical. Des médecins pointent le manque de lits en réanimation.
En juillet, Olivier Véran avait annoncé qu'au moins 12 000 lits pourraient être mobilisables à l'automne, contre 5000 lors de la “première vague”. Or le compte n’y est pas. Pire, selon certains, l’objectif fixé par le gouvernement ne serait tout simplement pas atteignable et ce à cause d’un manque de personnel.
En Guadeloupe, 37 militaires du service de santé des armées ont été envoyés pour prêter main-forte aux médecins du CHU de Pointe-à-Pitre.
Alors qu’une seconde vague se profile, va-t-on manquer de soignants ?
Pourquoi les hôpitaux connaissent-ils des difficultés de recrutement ?
Quelle est la situation sanitaire en France ?
En fait-on trop… ou pas assez ?
Enfin, que sait-on des séquelles de la Covid-19 ?
Longtemps après avoir contracté la maladie, de nombreux patients assurent subir des symptômes persistants. Difficultés à respirer, fatigue extrême, perte de l'odorat, douleurs musculaires... Les maux sont multiples et les malades se plaignent d'être ignorés depuis le début de l'épidémie. Mais récemment, le Directeur général de l'Organisation mondiale de la Santé a demandé la reconnaissance de leur maladie et de meilleures études sur leurs séquelles.
En France, un millier d’entre eux vont être suivis pendant un an par une grande étude nationale, baptisée “Cocolate”. Pour le docteur Robineau, coordinateur de l’étude, “il ne s’agit pour l’instant que de symptômes persistants. On ne sait pas s’il s’agit de séquelles irréversibles. Cette étude va permettre de comprendre comment les troubles évoluent et s’ils sont amenés à disparaître.”
Invités :
- Christine Rouzioux, professeur de virologie et membre de l’académie de médecine
- Martin Blachier, épidémiologiste, spécialiste en santé publique
- Jean-Paul Hamon, médecin généraliste et président de la Fédération des médecins de France
- Agnès Ricard-Hibon, présidente de la Société française de médecine d'urgence
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé