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Qui s'en prend aux chevaux ?
C dans l'air- 1 h 7 min
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Le mystère est absolu. Depuis le début de l’année, des dizaines de mutilations de chevaux ont été recensées dans plusieurs départements français. Des équidés éventrés, aux parties génitales entaillées, à l’oeil tuméfié et, pour la majorité, une oreille sectionnée et emportée par les tortionnaires. Une série macabre qui plonge les gendarmes dans un profond désarroi. 'Il y a aujourd’hui 153 enquêtes ouvertes en France dans plus de la moitié des départements", recensait le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, le 7 septembre dernier. Faute d’indices, les enquêteurs sont dépassés et les propriétaires préfèrent se rassembler et s’organiser entre eux pour contrer ces attaques. Toutes les pistes sont évoquées : rite satanique, challenge entre plusieurs individus, frustration sexuelle ou encore dérive sectaire. Le gouvernement a mis en place un numéro vert pour rassurer les éleveurs et tenter de calmer ceux qui voudraient faire justice eux-mêmes. "J'entends la crainte, la peur, parfois le désarroi des propriétaires de chevaux (...) qui se demandent les bons gestes, les mesures de précaution à prendre, quels sont les actes qui peuvent être faits pour protéger leurs chevaux ou leurs poney", a déclaré le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie, à l’origine de ce numéro. Car la cause animale est un sujet qui devient important pour bon nombre de Français. Pour preuve, le référendum d’initiative partagée sur la condition animale, lancé le 2 juillet dernier, et qui rassemble déjà plus de 680 000 inscrits. Ce RIP propose 6 mesures fortes sur le bien-être animal et permettrait de soumettre une proposition de loi au référendum si elle est soutenue par au moins 185 parlementaires et 10% des personnes inscrites sur les listes électorales (soit 4,7 millions). Régulièrement, des associations comme L214 publient des vidéos choc sur la maltraitance animale, relayées en grande pompe sur les réseaux sociaux. En réponse, début septembre, la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, a annoncé que 250 millions d'euros seraient utilisés pour "moderniser les abattoirs et travailler sur la question du bien-être animal". Le bien-être animal, la nouvelle lubie des politiques ? Du moins, il est de plus en plus présent dans le débat public et les élus locaux s’emparent massivement du sujet. Le score surprise du parti animaliste aux dernières élections européennes (+ de 2% des voix) confirme d’ailleurs cette tendance. Qui est à l’origine de ces macabres mutilations ? Quelles sont les motivations des tortionnaires ? Comment le gouvernement tente-t-il d’agir auprès des propriétaires de chevaux ? Le bien-être animal devient-il un sujet phare dans le débat public ? Invités : - Frédéric Denhez, journaliste spécialiste de l'environnement.- Damien Delseny, rédacteur en chef adjoint au Parisien en charge du service police/justice - Anne-Laure Barral, journaliste, spécialiste environnement sur franceinfo - Caroline Lanty, avocate au barreau de Paris, specialiste du droit animalier
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Le mystère est absolu. Depuis le début de l’année, des dizaines de mutilations de chevaux ont été recensées dans plusieurs départements français. Des équidés éventrés, aux parties génitales entaillées, à l’oeil tuméfié et, pour la majorité, une oreille sectionnée et emportée par les tortionnaires. Une série macabre qui plonge les gendarmes dans un profond désarroi.
'Il y a aujourd’hui 153 enquêtes ouvertes en France dans plus de la moitié des départements", recensait le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, le 7 septembre dernier. Faute d’indices, les enquêteurs sont dépassés et les propriétaires préfèrent se rassembler et s’organiser entre eux pour contrer ces attaques. Toutes les pistes sont évoquées : rite satanique, challenge entre plusieurs individus, frustration sexuelle ou encore dérive sectaire. Le gouvernement a mis en place un numéro vert pour rassurer les éleveurs et tenter de calmer ceux qui voudraient faire justice eux-mêmes. "J'entends la crainte, la peur, parfois le désarroi des propriétaires de chevaux (...) qui se demandent les bons gestes, les mesures de précaution à prendre, quels sont les actes qui peuvent être faits pour protéger leurs chevaux ou leurs poney", a déclaré le ministre de l'Agriculture Julien Denormandie, à l’origine de ce numéro.
Car la cause animale est un sujet qui devient important pour bon nombre de Français. Pour preuve, le référendum d’initiative partagée sur la condition animale, lancé le 2 juillet dernier, et qui rassemble déjà plus de 680 000 inscrits. Ce RIP propose 6 mesures fortes sur le bien-être animal et permettrait de soumettre une proposition de loi au référendum si elle est soutenue par au moins 185 parlementaires et 10% des personnes inscrites sur les listes électorales (soit 4,7 millions). Régulièrement, des associations comme L214 publient des vidéos choc sur la maltraitance animale, relayées en grande pompe sur les réseaux sociaux. En réponse, début septembre, la ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, a annoncé que 250 millions d'euros seraient utilisés pour "moderniser les abattoirs et travailler sur la question du bien-être animal".
Le bien-être animal, la nouvelle lubie des politiques ? Du moins, il est de plus en plus présent dans le débat public et les élus locaux s’emparent massivement du sujet. Le score surprise du parti animaliste aux dernières élections européennes (+ de 2% des voix) confirme d’ailleurs cette tendance.
Qui est à l’origine de ces macabres mutilations ? Quelles sont les motivations des tortionnaires ? Comment le gouvernement tente-t-il d’agir auprès des propriétaires de chevaux ? Le bien-être animal devient-il un sujet phare dans le débat public ?
Invités :
- Frédéric Denhez, journaliste spécialiste de l'environnement.
- Damien Delseny, rédacteur en chef adjoint au Parisien en charge du service police/justice
- Damien Delseny, rédacteur en chef adjoint au Parisien en charge du service police/justice
- Anne-Laure Barral, journaliste, spécialiste environnement sur franceinfo
- Caroline Lanty, avocate au barreau de Paris, specialiste du droit animalier
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé