Épidémie : c'est la rentrée... et ça repart
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Entreprises, écoles… Le gouvernement est sur tous les fronts. Alors que plus de 4 500 contaminations ont été signalées ces dernières 24h, un record depuis mai, l’exécutif se mobilise pour préparer la reprise et ainsi éviter une seconde vague.
Et le gouvernement se veut rassurant. Il a d’ailleurs décidé de reporter à la semaine prochaine la présentation du plan de relance pour se focaliser sur la rentrée. “Nous mettons au même niveau l'urgence économique et l'urgence sanitaire”, a assuré le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, ajoutant que le report “ne change rien (...) aux mesures qui seront présentées dans le cadre de ce plan de relance”. Alors que la rentrée scolaire approche à grand pas, la hausse des contaminations inquiète les parents d’élèves et les enseignants.
“À nous de bien rassurer 100% des parents”, a commenté le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, sur RMC. “Nous avons l'un des protocoles sanitaires les plus stricts d'Europe. (...) Toutes les mesures que nous prenons en matière de rattrapage scolaire, de suivi personnalisé, doivent permettre de créer de bonnes conditions de rentrée pour tous”, a-t-il poursuivi.
De son côté, après avoir annoncé le port du masque obligatoire en entreprise à compter du 1er septembre, la ministre du travail Élisabeth Borne a prévenu sur Europe 1 qu'il pourrait “y avoir des sanctions”, notamment sous forme d’avertissement, en cas de non-respect de cette règle par les salariés. Pour la ministre, l'imposition du port du masque dans les entreprises est une mesure nécessaire pour “éviter une deuxième vague” et assurer “la reprise économique”.
Chaque semaine, ce sont 700 000 tests qui sont réalisés auprès de la population française mais le gouvernement aimerait aller plus loin. D’autres alternatives sont envisagées : en Allemagne, par exemple, les autorités sanitaires ont recours à des tests salivaires pour détecter le virus. Cette technique, moins intrusive que les tests PCR, plus rapide et qui permettrait de désengorger les laboratoires, provoque pourtant la réticence de nombreux pays. En France, ils n’ont pas encore été approuvés et les autorités attendent des données supplémentaires sur leur fiabilité. Mais à l’approche de la rentrée, des voix s’élèvent pour une plus grande utilisation de ces tests. Une association de pédiatres, qui s’inquiètent de l’arrivée de la grippe dont les symptômes sont similaires, les recommandent fortement.
Dans le même temps, à Leipzig, c’est une expérience scientifique, à grandeur réelle, à laquelle les habitants ont participé ce samedi. Des scientifiques ont invité près de 2 000 personnes à venir assister à un concert. Le principe ? Équiper les spectateurs, de 18 à 50 ans, d’un collier avec au bout un “contact tracer”. Objectif : étudier les contacts entre eux, selon différents scénarios. Et ainsi adapter, à l’avenir, l’organisation de spectacles et autres grands rassemblements.
Comment le gouvernement anticipe-t-il la rentrée ? Les annonces de l’exécutif rassurent-elles les Français ? Quelles sont les nouvelles techniques de dépistage du coronavirus ?
Invités :
- Anne-Claude Crémieux, professeure en maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Louis à Paris
- Vincent Marechal, professeur de virologie à Sorbonne Université à Paris
- Agnès Ricard-Hibon, urgentiste et présidente de la Société Française de Médecine d'Urgence
- Bruno Jeudy, rédacteur en chef du service politique de Paris Match
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé