Nouveau chemin, nouveau Macron ?
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Le Président Emmanuel Macron était interrogé ce mardi 14 juillet pour évoquer les grands axes de la fin de son quinquennat. Crise sanitaire, plan de relance économique, transition écologique… Le chef de l’État a dévoilé les chantiers prioritaires de son “gouvernement des 600 jours”.
Il l’avait dit pendant la crise du coronavirus : “il faut se réinventer, moi le premier”. Aussi, le président a choisi de remercier Edouard Philippe et de nommer Jean Castex Premier ministre. “Parce que c'est une page politique de la vie du pays qui se tourne”, a-t-il expliqué ce mardi. “Parce qu'on ne peut pas dire : ‘on en prend un nouveau chemin, une nouvelle méthode, un nouveau temps du quinquennat'. Et dire qu'on le fait avec la même équipe”. Parmi les membres du nouveau gouvernement, deux nominations ont crée la polémique : Eric Dupond-Moretti à la Justice et Gérald Darmanin à l’Intérieur. Le premier a tenu des propos hostiles à l’encontre du mouvement #MeToo, le second est visé par une enquête pour viol.
Également interrogé sur une reprise possible de l’épidémie, il a annoncé vouloir rendre obligatoire le port du masque dans les lieux publics fermés.
Les rassemblements festifs du weekend dernier, à Nice ou dans la Nièvre, avaient suscité l’indignation chez une partie des Français. “Nous serons prêts” en cas de deuxième vague, a assuré Emmanuel Macron.
Sur le volet économique, le Président a averti : “nous allons avoir une augmentation du chômage massive” en raison de la crise économique. “Tous les instituts qui font référence écrivent qu'il y aura entre 800 000 et un million de chômeurs de plus à l'horizon du printemps 2021”, a-t-il déclaré. Il a annoncé ‘au moins 100 milliards” d'euros pour le plan de relance, en plus des 460 milliards déjà engagés depuis le début de l’épidémie.
Il souhaite également mettre en place un “dispositif exceptionnel d'exonération des charges pour les jeunes”. Il a aussi exclu d'augmenter les impôts pour faire face à l'explosion des dépenses publiques. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, en charge de la relance, avait annoncé le 7 juillet dernier qu’elle serait “verte”. “Je crois à cette écologie du mieux, et pas à l’écologie du moins”, a affirmé le Président lors de son interview.
Dans l’intervalle, après plus de six semaines de négociations entre les syndicats et le gouvernement, les accords de Ségur ont été signés ce lundi à Matignon. Ils octroient 8,1 milliards d’euros aux personnels hospitaliers. Le Premier ministre a salué un “moment historique” pour le “système de santé”. Mais certains n’approuvent pas ces accords salariaux. Des syndicats non-signataires (CGT et SUD Santé) ont d’ailleurs appelé les soignants à un rassemblement, place de la République à Paris, en parallèle de la cérémonie.
Quel est le nouveau cap du président ?
Comment relancer le pays lourdement touché par la crise sanitaire ?
Les accords du Ségur seront-ils suffisants pour apaiser les tensions dans le monde hospitalier ?
Invités :
- Yves Threard, directeur adjoint de la rédaction du Figaro
- Cécile Cornudet, éditorialiste politique aux Echos
- Soazig Quemener, rédactrice en chef du service politique de Marianne
- Brice Teinturier, directeur général délégué d'Ipsos France
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé