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Édouard Philippe, l’homme qui fait rêver la droite
C dans l'air- 1 h 6 min
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Il s'est fait réélire avec 58,8% des voix contre 41,2% pour son adversaire, le député communiste Jean-Paul Lecoq. Le premier ministre a commenté sa victoire électorale au Havre en ces termes : "les résultats sont nets. C’est un acte de confiance et de responsabilité exceptionnel qu’il faut prendre très au sérieux." En première ligne durant la crise sanitaire, Edouard Philippe jouit d'une vraie popularité au-delà de la cité portuaire : une majorité de Français lui font confiance pour "réinventer la France" selon un sondage Ifop paru ce lundi. Et dimanche soir, une autre étude indiquait que 55% de la population souhaitait le voir rester à Matignon... Quelle sera sa place dans le "monde d'après" ? Avec la perspective du remaniement, le sort du premier ministre tient en haleine. Lundi matin, il était en tête-à-tête avec le président de la République. Ce dernier peut-il vraiment se séparer d'Edouard Philippe après son succès dans les urnes ? Qu'il soit l'homme fort du moment n'échappe pas à la droite. On retrouve parmi ses soutiens une large partie d'électeurs de centre droit et chez les Républicains, certains rêvent d'une telle figure pour redonner de la vitalité au parti... jusqu'à en faire un éventuel recours présidentiel s’il devait quitter Matignon ? Sauf que pour leur chef de file, Christian Jacob, Édouard Philippe a trahi en rejoignant les rangs de la République en marche. Pour le moment, c'est la stupéfaction qui règne côté Républicains. La condamnation en première instance de François Fillon à cinq ans de prison dont deux ferme, ainsi qu'à dix ans d'inéligibilité, a secoué le groupe. L'ancien premier ministre a été reconnu coupable de détournement de fonds publics. Certains estiment le jugement trop lourd, trop sévère quand d'autres essayent déjà de tourner la page. Avec ces élections municipales, beaucoup de nouveaux visages apparaissent sur la scène politique. Des personnes issues de la société civile, plutôt jeunes, beaucoup de femmes. Tous ces inconnus s'apprêtent à renouveler l'ancien monde et confortent l'idée d'une crise de confiance des Français envers les partis traditionnels. Sauf que désormais, cette envie de renouveau ne bénéficie plus au parti présidentiel. Edouard Philippe peut-il rester à Matignon ? La condamnation de François Fillon ravive les plaies de la droite : comment faire émerger un nouveau leadership ? Quelles leçons tirer du score des écologistes et de l’arrivée de parfaits inconnus aux municipales ? Invités - Bruno Jeudy, rédacteur en chef du service politique de Paris Match- Cécile Cornudet, éditorialiste politique aux Echos- Brice Teinturier, politologue, directeur général délégué d'Ipsos France- Astrid de Villaines, cheffe du service politique au Huffington Post
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Il s'est fait réélire avec 58,8% des voix contre 41,2% pour son adversaire, le député communiste Jean-Paul Lecoq. Le premier ministre a commenté sa victoire électorale au Havre en ces termes : "les résultats sont nets. C’est un acte de confiance et de responsabilité exceptionnel qu’il faut prendre très au sérieux." En première ligne durant la crise sanitaire, Edouard Philippe jouit d'une vraie popularité au-delà de la cité portuaire : une majorité de Français lui font confiance pour "réinventer la France" selon un sondage Ifop paru ce lundi. Et dimanche soir, une autre étude indiquait que 55% de la population souhaitait le voir rester à Matignon... Quelle sera sa place dans le "monde d'après" ? Avec la perspective du remaniement, le sort du premier ministre tient en haleine. Lundi matin, il était en tête-à-tête avec le président de la République. Ce dernier peut-il vraiment se séparer d'Edouard Philippe après son succès dans les urnes ?
Qu'il soit l'homme fort du moment n'échappe pas à la droite. On retrouve parmi ses soutiens une large partie d'électeurs de centre droit et chez les Républicains, certains rêvent d'une telle figure pour redonner de la vitalité au parti... jusqu'à en faire un éventuel recours présidentiel s’il devait quitter Matignon ? Sauf que pour leur chef de file, Christian Jacob, Édouard Philippe a trahi en rejoignant les rangs de la République en marche.
Pour le moment, c'est la stupéfaction qui règne côté Républicains. La condamnation en première instance de François Fillon à cinq ans de prison dont deux ferme, ainsi qu'à dix ans d'inéligibilité, a secoué le groupe. L'ancien premier ministre a été reconnu coupable de détournement de fonds publics. Certains estiment le jugement trop lourd, trop sévère quand d'autres essayent déjà de tourner la page.
Avec ces élections municipales, beaucoup de nouveaux visages apparaissent sur la scène politique. Des personnes issues de la société civile, plutôt jeunes, beaucoup de femmes. Tous ces inconnus s'apprêtent à renouveler l'ancien monde et confortent l'idée d'une crise de confiance des Français envers les partis traditionnels. Sauf que désormais, cette envie de renouveau ne bénéficie plus au parti présidentiel.
Edouard Philippe peut-il rester à Matignon ? La condamnation de François Fillon ravive les plaies de la droite : comment faire émerger un nouveau leadership ? Quelles leçons tirer du score des écologistes et de l’arrivée de parfaits inconnus aux municipales ?
Invités
- Bruno Jeudy, rédacteur en chef du service politique de Paris Match
- Cécile Cornudet, éditorialiste politique aux Echos
- Brice Teinturier, politologue, directeur général délégué d'Ipsos France
- Astrid de Villaines, cheffe du service politique au Huffington Post
- Cécile Cornudet, éditorialiste politique aux Echos
- Brice Teinturier, politologue, directeur général délégué d'Ipsos France
- Astrid de Villaines, cheffe du service politique au Huffington Post
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé