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11 mai : serons-nous prêts ?
C dans l'air- 1 h 4 min
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C’est demain, mardi 28 avril, que le Premier ministre Édouard Philippe doit présenter à l’Assemblée nationale son plan de déconfinement applicable à partir du 11 mai. Cette présentation sera suivie d’un débat et d’un vote. Six points principaux doivent être balayés : la santé publique, la réouverture des écoles, la reprise du travail, la réouverture des commerces, la relance des transports publics, et les rassemblements dans les lieux culturels et de cultes. Autant de questions qui font déjà débat… Selon une note de Bercy, publiée le 25 avril et consultée par le JDD, la France manque de masques en vue du déconfinement. "La production nationale hebdomadaire et les importations sont encore insuffisantes à ce stade pour couvrir la totalité du besoin", prévient ce document. Dans l’intervalle, l’opposition s’est indignée après l’annonce d’un seul et unique débat à l’Assemblée, contre deux initialement prévus. Un premier devait avoir lieu le 28 avril, sur le traçage numérique et l’application StopCovid et le second, sur le déconfinement, planifié le 5 mai. Finalement, tout aura lieu au même moment, à savoir le mardi 28 avril, à 15h. "Ces méthodes ne sont pas acceptables", a déploré le président de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon. "Nous sommes dans la basse manœuvre politicienne, les Français méritent mieux que cela", a confié à franceinfo le député LR du Nord, Sébastien Huyghe. Des parlementaires, issus des rangs des Républicains et même de la majorité, ont demandé un report du vote à mercredi ou jeudi. L’un des points qui n’en finit plus de faire couler de l'encre reste la réouverture des écoles. Initialement, le Conseil scientifique recommandait de ne pas rouvrir les établissements scolaires avant la rentrée de septembre. Ce dernier a donc pris "acte de la décision politique" du chef de l’État et a livré de préconisations pour un retour à l’école en bonne et due forme : parmi elles, aménager les horaires pour un accueil "espacé" des enfants, assurer un écartement "d'un mètre au minimum" entre les tables de classe, organiser des récréations "par petits groupes, composés si possible des mêmes enfants", garantir un lavage des mains "systématique et pluriquotidien, à l'eau et au savon", prendre la température de chaque élève quotidiennement et enfin porter des masques en récréation et aux abords de l'établissement mais pas en classe. Pour sa part, l'Elysée a indiqué que la reprise des cours se ferait "sur la base du volontariat". Le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a annoncé un étalement de la rentrée scolaire sur trois semaines, par niveaux de classe. Les syndicats d’enseignants et de chefs d’établissement se disent inquiets face à une reprise qui pourrait être jugée trop prématurée. De l’autre côté des Alpes, en Italie, le déconfinement s’amorce peu à peu. Le président du conseil italien, Giuseppe Conte, a présenté son plan ce dimanche. À partir du 4 mai, les chantiers reprendront, des commerces ouvriront mais les écoles resteront fermées jusqu'en septembre prochain. Également, il a annoncé l’impossibilité de se déplacer entre les régions. Quelles seront les grandes lignes du plan de déconfinement annoncé par Édouard Philippe ? Comment la reprise dans les écoles, collèges et lycées va-t-elle s’organiser ? En Italie, comment prévoient-ils les choses ? Invités : - Roland Cayrol, politologue – CETAN, auteur de "Le président sur la corde raide"- Françoise Fressoz, éditorialiste politique au Monde - Bruno Lina, professeur de virologie au CHU de Lyon, membre du conseil scientifique - Anne Rosencher, directrice déléguée de la rédaction de l’Express
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C’est demain, mardi 28 avril, que le Premier ministre Édouard Philippe doit présenter à l’Assemblée nationale son plan de déconfinement applicable à partir du 11 mai. Cette présentation sera suivie d’un débat et d’un vote.
Six points principaux doivent être balayés : la santé publique, la réouverture des écoles, la reprise du travail, la réouverture des commerces, la relance des transports publics, et les rassemblements dans les lieux culturels et de cultes. Autant de questions qui font déjà débat… Selon une note de Bercy, publiée le 25 avril et consultée par le JDD, la France manque de masques en vue du déconfinement. "La production nationale hebdomadaire et les importations sont encore insuffisantes à ce stade pour couvrir la totalité du besoin", prévient ce document. Dans l’intervalle, l’opposition s’est indignée après l’annonce d’un seul et unique débat à l’Assemblée, contre deux initialement prévus. Un premier devait avoir lieu le 28 avril, sur le traçage numérique et l’application StopCovid et le second, sur le déconfinement, planifié le 5 mai. Finalement, tout aura lieu au même moment, à savoir le mardi 28 avril, à 15h. "Ces méthodes ne sont pas acceptables", a déploré le président de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon. "Nous sommes dans la basse manœuvre politicienne, les Français méritent mieux que cela", a confié à franceinfo le député LR du Nord, Sébastien Huyghe. Des parlementaires, issus des rangs des Républicains et même de la majorité, ont demandé un report du vote à mercredi ou jeudi.
L’un des points qui n’en finit plus de faire couler de l'encre reste la réouverture des écoles. Initialement, le Conseil scientifique recommandait de ne pas rouvrir les établissements scolaires avant la rentrée de septembre. Ce dernier a donc pris "acte de la décision politique" du chef de l’État et a livré de préconisations pour un retour à l’école en bonne et due forme : parmi elles, aménager les horaires pour un accueil "espacé" des enfants, assurer un écartement "d'un mètre au minimum" entre les tables de classe, organiser des récréations "par petits groupes, composés si possible des mêmes enfants", garantir un lavage des mains "systématique et pluriquotidien, à l'eau et au savon", prendre la température de chaque élève quotidiennement et enfin porter des masques en récréation et aux abords de l'établissement mais pas en classe. Pour sa part, l'Elysée a indiqué que la reprise des cours se ferait "sur la base du volontariat". Le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a annoncé un étalement de la rentrée scolaire sur trois semaines, par niveaux de classe. Les syndicats d’enseignants et de chefs d’établissement se disent inquiets face à une reprise qui pourrait être jugée trop prématurée.
De l’autre côté des Alpes, en Italie, le déconfinement s’amorce peu à peu. Le président du conseil italien, Giuseppe Conte, a présenté son plan ce dimanche. À partir du 4 mai, les chantiers reprendront, des commerces ouvriront mais les écoles resteront fermées jusqu'en septembre prochain. Également, il a annoncé l’impossibilité de se déplacer entre les régions.
Quelles seront les grandes lignes du plan de déconfinement annoncé par Édouard Philippe ? Comment la reprise dans les écoles, collèges et lycées va-t-elle s’organiser ? En Italie, comment prévoient-ils les choses ?
Invités :
- Roland Cayrol, politologue – CETAN, auteur de "Le président sur la corde raide"
- Françoise Fressoz, éditorialiste politique au Monde
- Françoise Fressoz, éditorialiste politique au Monde
- Bruno Lina, professeur de virologie au CHU de Lyon, membre du conseil scientifique
- Anne Rosencher, directrice déléguée de la rédaction de l’Express
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé