La vidéo n'est pas disponible
On parle de ce qui vous intéresse ?
Juste pour vous proposer des recommandations… qui vous intéressent ;)
L'Homme tousse, la planète respire
C dans l'air- 1 h 4 min
- indisponible
- tous publics
Usines à l'arrêt, avions cloués au sol, consommation et déplacements en chute libre… Alors que plus de la moitié de la population mondiale est confinée et l’activité économique à l’arrêt, la planète, elle, profite d’un répit bien mérité. Des canards qui se baladent sur le périphérique parisien ou devant la Comédie-Française, des chèvres qui déambulent dans la ville du Llandudno, au Pays de Galles, des paons qui sautent au-dessus des clôtures du parc du Retiro, à Madrid, pour s’engouffrer dans la ville… Peu à peu, la nature reprend ses droits. Selon la Nasa, les émissions de dioxyde d’azote ont diminué de 10 à 30% dans la région de Wuhan, épicentre chinois du coronavirus, entre le 1er janvier et le 25 février 2020 en comparaison avec la même période un an plus tôt. Pour les scientifiques, voilà une occasion inespérée d’analyser ce qu’il se passe quand on arrête la grande machine économique et industrielle. Mais aussi de repenser notre politique environnementale et de tirer des leçons du passé. Par ailleurs, les marchés pétroliers traversent une crise inédite. La demande diminue drastiquement en raison du ralentissement de l’économie mondiale, provoquant ainsi la chute des cours du pétrole. Cette baisse est accentuée par une guerre des prix entre l’Arabie saoudite et la Russie. Une réunion prévue entre les pays de l’Opep (l’Organisation des pays exportateurs de pétrole) et Moscou, pour trouver un accord, risque d’être reportée. La baisse du prix du baril pourrait mettre à mal nos économies mondiales et nous obliger à revoir notre modèle lié à l’énergie fossile. "Chaque épidémie majeure, depuis mille ans, a conduit à des changements essentiels dans l'organisation politique des nations", a écrit Jacques Attali dans les Échos. Dans sa chronique publiée le 20 mars dernier, l’ancien conseiller spécial du président de la République, François Mitterrand, s’interroge sur le monde de demain. Pour l’essayiste, les progrès de l’humanité sont pour la plupart survenus après des périodes de peur, comme celle que nous traversons. Cette crise nous oblige donc à revoir nos comportements : "Il faut aller vers une société altruiste", a-t-il surenchéri dans une interview accordée à Ouest-France. Une société sans doute plus emphatique et plus humaniste. Quelles leçons allons-nous tirer de cette crise sanitaire ? Comment l’industrie pétrolière va-t-elle réagir face à tous ces bouleversements ? Peut-on dès aujourd’hui imaginer le monde d'après ? Invités : - Frédéric Denhez, journaliste spécialiste des questions environnementales - Sylvie Matelly, économiste, directrice adjointe de l'Institut des Relations Internationales et Stratégiques - Philippe Dessertine, directeur de l'Institut de Haute finance - Magali Reghezza-Zitt, géographe spécialiste des enjeux environnementaux, membre du Haut conseil pour le climat
En savoir plusDu même programme
- C dans l'air C dans l'air Les Jeux polémiques de Paris 2024 diffusé le 18/05 | 1 h 4 min
- C dans l'air C dans l'air Spécial Iran diffusé le 26/05 | 2 h 17 min
- C dans l'air C dans l'air Edition spéciale Etats-Unis diffusé le 13/10 | 2 h 20 min
- C dans l'air plus que 1j C dans l'air Communes : le retour de la taxe d'habitation ? diffusé le 23/10 | 1 h 5 min
Usines à l'arrêt, avions cloués au sol, consommation et déplacements en chute libre… Alors que plus de la moitié de la population mondiale est confinée et l’activité économique à l’arrêt, la planète, elle, profite d’un répit bien mérité.
Des canards qui se baladent sur le périphérique parisien ou devant la Comédie-Française, des chèvres qui déambulent dans la ville du Llandudno, au Pays de Galles, des paons qui sautent au-dessus des clôtures du parc du Retiro, à Madrid, pour s’engouffrer dans la ville… Peu à peu, la nature reprend ses droits.
Selon la Nasa, les émissions de dioxyde d’azote ont diminué de 10 à 30% dans la région de Wuhan, épicentre chinois du coronavirus, entre le 1er janvier et le 25 février 2020 en comparaison avec la même période un an plus tôt. Pour les scientifiques, voilà une occasion inespérée d’analyser ce qu’il se passe quand on arrête la grande machine économique et industrielle. Mais aussi de repenser notre politique environnementale et de tirer des leçons du passé.
Selon la Nasa, les émissions de dioxyde d’azote ont diminué de 10 à 30% dans la région de Wuhan, épicentre chinois du coronavirus, entre le 1er janvier et le 25 février 2020 en comparaison avec la même période un an plus tôt. Pour les scientifiques, voilà une occasion inespérée d’analyser ce qu’il se passe quand on arrête la grande machine économique et industrielle. Mais aussi de repenser notre politique environnementale et de tirer des leçons du passé.
Par ailleurs, les marchés pétroliers traversent une crise inédite. La demande diminue drastiquement en raison du ralentissement de l’économie mondiale, provoquant ainsi la chute des cours du pétrole. Cette baisse est accentuée par une guerre des prix entre l’Arabie saoudite et la Russie.
Une réunion prévue entre les pays de l’Opep (l’Organisation des pays exportateurs de pétrole) et Moscou, pour trouver un accord, risque d’être reportée. La baisse du prix du baril pourrait mettre à mal nos économies mondiales et nous obliger à revoir notre modèle lié à l’énergie fossile.
Une réunion prévue entre les pays de l’Opep (l’Organisation des pays exportateurs de pétrole) et Moscou, pour trouver un accord, risque d’être reportée. La baisse du prix du baril pourrait mettre à mal nos économies mondiales et nous obliger à revoir notre modèle lié à l’énergie fossile.
"Chaque épidémie majeure, depuis mille ans, a conduit à des changements essentiels dans l'organisation politique des nations", a écrit Jacques Attali dans les Échos. Dans sa chronique publiée le 20 mars dernier, l’ancien conseiller spécial du président de la République, François Mitterrand, s’interroge sur le monde de demain.
Pour l’essayiste, les progrès de l’humanité sont pour la plupart survenus après des périodes de peur, comme celle que nous traversons. Cette crise nous oblige donc à revoir nos comportements : "Il faut aller vers une société altruiste", a-t-il surenchéri dans une interview accordée à Ouest-France. Une société sans doute plus emphatique et plus humaniste.
Pour l’essayiste, les progrès de l’humanité sont pour la plupart survenus après des périodes de peur, comme celle que nous traversons. Cette crise nous oblige donc à revoir nos comportements : "Il faut aller vers une société altruiste", a-t-il surenchéri dans une interview accordée à Ouest-France. Une société sans doute plus emphatique et plus humaniste.
Quelles leçons allons-nous tirer de cette crise sanitaire ? Comment l’industrie pétrolière va-t-elle réagir face à tous ces bouleversements ? Peut-on dès aujourd’hui imaginer le monde d'après ?
Invités :
- Frédéric Denhez, journaliste spécialiste des questions environnementales
- Sylvie Matelly, économiste, directrice adjointe de l'Institut des Relations Internationales et Stratégiques
- Philippe Dessertine, directeur de l'Institut de Haute finance
- Magali Reghezza-Zitt, géographe spécialiste des enjeux environnementaux, membre du Haut conseil pour le climat
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé