Confinement : ça va durer
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Après avoir longtemps été vu comme une menace lointaine, le coronavirus est devenu un vrai motif d’inquiétude et de peur pour les Français. L’insouciance qui habitait encore de nombreuses personnes au début du confinement semble être devenue minoritaire, si l’on se fie au sondage Ifop pour Depanneo dont les résultats ont été publiés dans le journal Le Parisien-Aujourd’hui en France.
62% des Français admettent être inquiets de perdre la vie s’ils étaient contaminés par le coronavirus. "Cette crainte de mourir est plus élevée dans les centres-villes où la promiscuité est plus grande qu'ailleurs", détaille pour le quotidien François Kraus, directeur du pôle politique/actualité au département opinion de l'Ifop.
Et 81 % des personnes interrogées ont peur à l'idée de voir mourir leurs proches à cause de l’épidémie.
La perte d’un proche est une épreuve particulièrement difficile dans ce contexte. Le témoignage de la mère de l’adolescente de 16 ans décédée du Covid-19 à l’hôpital Necker en atteste.
La famille n’a pas pu récupérer les affaires de la jeune fille, qui ont dû être brûlées, aucune cérémonie ne peut être organisée et seulement dix personnes pourront être présentes au cimetière pour l’enterrement.
Les propos, ce matin, du Premier ministre ne devraient pas forcément calmer les inquiétudes des Français. La vague de l’épidémie de coronavirus qui "déferle sur la France" est "extrêmement élevée" a prévenu Edouard Philippe.
"Nous nous installons dans une crise qui va durer, dans une situation sanitaire qui ne va pas s'améliorer rapidement. Il va falloir tenir", a-t-il ajouté en sortant d’une visioconférence avec l'ensemble du gouvernement.
Une autre forme d'inquiétude commence à naître chez de nombreux Français, celle de voir less libertés individuelles se réduire dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.
L'Élysée a annoncé mardi qu’un comité était chargé de conseiller le gouvernement sur le "backtracking", qui passe par la surveillance des systèmes de géolocalisation des smartphones des personnes infectées par le coronavirus.
Le but de cette pratique est de reconstituer les déplacements des personnes suspectées d’être infectées afin de repérer les autres personnes ayant pu être contaminées. Cette pratique est notamment utilisée en Chine, en Corée du Sud et en Israël.
Comment ne pas céder à la panique face alors que la France fait face à la vague, "extrêmement élevée", de l’épidémie de coronavirus ?
Combien de temps cette vague peut-elle durer ?
Faut-il accepter de céder nos données personnelles afin de lutter contre la propagation de l’épidémie ?
Invités :
- Jérôme Fourquet, politologue et directeur du pôle opinion et stratégies de l’IFOP
- Isabelle de Gaulmyn, rédactrice en chef au journal La Croix
- Jean Viard ( par skype), sociologue-directeur de recherche au CNRS
- Hélène Romano ( par skype), psychothérapeute, spécialiste de la prise en charge des traumatisme
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé