Confinement : ces héros qui font tourner la France
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Emmanuel Macron a appelé jeudi à "la responsabilité 'civique' des entreprises pour poursuivre leur activité lorsque cela est possible". Alors entre aller travailler ou rester confiné chez soi, quelle est la priorité ? De nombreux Français sont soit en télétravail soit au chômage partiel depuis près d’une semaine afin de respecter les mesures de confinement prises par l’exécutif pour lutter contre la propagation du coronavirus.
Les consignes de confinement ayant du mal à être respectées, le gouvernement pourrait rapidement durcir les mesures de distanciation sociale et prolonger le confinement. Mais en parallèle, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a appelé vendredi les entreprises à verser une prime défiscalisée, pouvant aller jusqu’à 1.000 euros, à leurs salariés et notamment à ceux qui "ont eu le courage de se rendre sur leur lieu de travail". Si cette déclaration vise les secteurs essentiels en cette période, comme l'agro-alimentaire ou la grande distribution, elle pose la question de la clarté du message envoyé par l’exécutif et le gouvernement, une semaine après le couac des municipales.
Emmanuel Macron et le gouvernement veulent soutenir “quoi qu’il en coûte” l’économie du pays face aux effets récessifs du virus, comme l’a annoncé le président de la République jeudi. L’impact de la crise sanitaire pourrait se traduire, en France, par une récession estimée à 1% sur l’année 2020.
La présidente de la Banque centrale européenne Christine Lagarde a dit hier s'attendre à une récession "considérable" en zone euro. La BCE a d’ailleurs mis en place un « programme d'achat urgence pandémique » doté de 750 milliards d'euros pour tenter de contenir les répercussions sur l'économie de la pandémie.
De leur côté, les États-Unis ont pour l’instant débloqué 8 milliards de dollars pour relancer l’économie du pays. Et ça ne devrait pas s’arrêter là car le chef de la majorité républicaine du Sénat Mitch McConnell a présenté jeudi un plan d'environ 1000 milliards de dollars pour contrer l'impact de la pandémie aux États-Unis.
Comment comprendre les injonctions contradictoires de l’exécutif ? Quelles sont les mesures de l'État pour accompagner les entreprises et salariés en difficultés ? Faut-il avoir recours à des nationalisations ? Quelle sera l'onde de choc économique du coronavirus ? La crise que nous vivons est-elle pire que celle de 2008 ?
Invités :
- Robin Rivaton, essayiste
- Sylvie Matelly, directrice adjointe de l'Institut des Relations Internationales et Stratégiques
- Par Skype : Fanny Guinochet, grand reporter à L'Express
- Par Skype : Sophie Fay, grand reporter à L'Obs
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé