La vidéo n'est pas disponible
On parle de ce qui vous intéresse ?
Juste pour vous proposer des recommandations… qui vous intéressent ;)
Affaire Griveaux : les leçons d'un scandale
C dans l'air- 1 h 4 min
- indisponible
- tous publics
La LREM n’a pas traîné à trouver un successeur à Benjamin Griveaux, qui a annoncé le retrait de sa candidature à la mairie de Paris vendredi matin. Alors que les noms de Marlène Schiappa ou Mounir Mahjoubi ont un moment été évoqués, c’est finalement Agnès Buzyn qui a été choisie dimanche à la demande d’Emmanuel Macron. Ce lundi matin, celle qui était jusqu’à présent ministre de la Santé a laissé sa place à Olivier Veran au cours d’une cérémonie de passation de pouvoir où on l’aura vue très émue. Agnès Buzyn avait pourtant déclaré vendredi matin sur France Inter qu’elle ne pouvait pas participer à la campagne pour les municipales car elle avait un "agenda très chargé" avec des sujets trop importants, au premier rang desquels l’épidémie de coronavirus et la crise dans les hôpitaux publics. Cette nomination surprise a été rapidement raillée par les adversaires de LREM à la mairie de Paris. "Nous nous étonnons qu'une ministre engagée sur les dossiers majeurs comme la réforme des retraites, la crise de l'hôpital, le plan grand-âge et surtout la gestion de la pandémie mondiale du Coronavirus, abandonne son poste du jour au lendemain", a ainsi déclaré Nelly Garnier, la directrice de campagne de Rachida Dati, dans un communiqué publié sur Twitter. "J’ai hâte qu'Agnès Buzyn présente son projet, qu'elle nous explique comment elle compte déménager la gare de l'Est, comment elle va financer les chèques de 100.000 euros à n'importe quelle personne qui souhaite être propriétaire à Paris" a ironisé Ian Brossat, actuel maire-adjoint en charge du logement auprès d’Anne Hidalgo. Au-delà de ses conséquences politiques, l’affaire Griveaux continue sur le plan judiciaire avec la garde à vue de Piotr Pavlenski, à l’origine de la diffusion de la vidéo intime de Benjamin Griveaux et de sa compagne Alexandra de Taddeo, à qui la vidéo intime était destinée. Cette affaire montre également la faculté et la rapidité avec la quelle les réseaux sociaux peuvent détruire une réputation et plomber une carrière politique. Quels rôles ont joué Piotr Pavlenski, sa compagne Alexandra De Taddeo et son avocat Juan Branco ? Comment peut-on lutter contre la propagation de ce genre de vidéos sur les réseaux sociaux ? La candidature d’Agnès Buzyn est-elle sans espoir ? Invités : • Roland Cayrol, politologue • Bruno Jeudy, rédacteur en chef à Paris Match • Vanessa Schneider, grand reporter au Monde • Chloé Morin, experte associée à la Fondation Jean Jaurès.
En savoir plusDu même programme
- C dans l'air C dans l'air Les Jeux polémiques de Paris 2024 diffusé le 18/05 | 1 h 4 min
- C dans l'air C dans l'air Spécial Iran diffusé le 26/05 | 2 h 17 min
- C dans l'air C dans l'air Edition spéciale Etats-Unis diffusé le 13/10 | 2 h 20 min
- C dans l'air plus que 1j C dans l'air Communes : le retour de la taxe d'habitation ? diffusé le 23/10 | 1 h 5 min
La LREM n’a pas traîné à trouver un successeur à Benjamin Griveaux, qui a annoncé le retrait de sa candidature à la mairie de Paris vendredi matin. Alors que les noms de Marlène Schiappa ou Mounir Mahjoubi ont un moment été évoqués, c’est finalement Agnès Buzyn qui a été choisie dimanche à la demande d’Emmanuel Macron. Ce lundi matin, celle qui était jusqu’à présent ministre de la Santé a laissé sa place à Olivier Veran au cours d’une cérémonie de passation de pouvoir où on l’aura vue très émue.
Agnès Buzyn avait pourtant déclaré vendredi matin sur France Inter qu’elle ne pouvait pas participer à la campagne pour les municipales car elle avait un "agenda très chargé" avec des sujets trop importants, au premier rang desquels l’épidémie de coronavirus et la crise dans les hôpitaux publics.
Cette nomination surprise a été rapidement raillée par les adversaires de LREM à la mairie de Paris. "Nous nous étonnons qu'une ministre engagée sur les dossiers majeurs comme la réforme des retraites, la crise de l'hôpital, le plan grand-âge et surtout la gestion de la pandémie mondiale du Coronavirus, abandonne son poste du jour au lendemain", a ainsi déclaré Nelly Garnier, la directrice de campagne de Rachida Dati, dans un communiqué publié sur Twitter.
"J’ai hâte qu'Agnès Buzyn présente son projet, qu'elle nous explique comment elle compte déménager la gare de l'Est, comment elle va financer les chèques de 100.000 euros à n'importe quelle personne qui souhaite être propriétaire à Paris" a ironisé Ian Brossat, actuel maire-adjoint en charge du logement auprès d’Anne Hidalgo.
"J’ai hâte qu'Agnès Buzyn présente son projet, qu'elle nous explique comment elle compte déménager la gare de l'Est, comment elle va financer les chèques de 100.000 euros à n'importe quelle personne qui souhaite être propriétaire à Paris" a ironisé Ian Brossat, actuel maire-adjoint en charge du logement auprès d’Anne Hidalgo.
Au-delà de ses conséquences politiques, l’affaire Griveaux continue sur le plan judiciaire avec la garde à vue de Piotr Pavlenski, à l’origine de la diffusion de la vidéo intime de Benjamin Griveaux et de sa compagne Alexandra de Taddeo, à qui la vidéo intime était destinée. Cette affaire montre également la faculté et la rapidité avec la quelle les réseaux sociaux peuvent détruire une réputation et plomber une carrière politique.
Quels rôles ont joué Piotr Pavlenski, sa compagne Alexandra De Taddeo et son avocat Juan Branco ? Comment peut-on lutter contre la propagation de ce genre de vidéos sur les réseaux sociaux ? La candidature d’Agnès Buzyn est-elle sans espoir ?
Invités :
• Roland Cayrol, politologue
• Bruno Jeudy, rédacteur en chef à Paris Match
• Vanessa Schneider, grand reporter au Monde
• Chloé Morin, experte associée à la Fondation Jean Jaurès.
Présenté par : Caroline Roux