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Villani s'accroche... Ça se complique en Macronie !
C dans l'air- 1 h 5 min
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À moins de deux mois du premier tour des municipales, Emmanuel Macron et son mouvement politique sont dans une situation assez délicate. Hier, à la suite d’une réunion à l’Elysée, Cédric Villani a annoncé, avec fracas et contre l’avis du président de la République, le maintien de sa candidature à la mairie de Paris, restant donc opposé à un autre membre de la majorité, Benjamin Griveaux. "Aujourd’hui, j’acte une divergence majeure. Entre l’appartenance à un appareil politique et l’engagement pour la ville qui m’a fait, je choisis de rester fidèle aux Parisiens en maintenant ma candidature librement", a déclaré le candidat dissident devant l’Elysée. Du côté de la direction du parti, la réaction n’a pas tardé et le délégué général Stanislas Guerini a estimé dès ce lundi que Cédric Villani n’était "plus adhérent" de LREM. Cet imbroglio entre marcheurs parisiens pourrait donc perdurer jusqu’au scrutin et il profite aux deux candidates en tête des sondages : Anne Hidalgo et Rachida Dati. Une étude d’opinion publiée par Le Figaro hier confirme l’avance de la maire sortante, avec 23% des intentions de vote, et de la candidate Les Républicains, qui est créditée de 20% des intentions de vote. Suivent donc Benjamin Griveaux (16%), le candidat écologiste David Belliard (14,5%) et Cédric Villani, crédité de 10% des intentions de vote. Les déboires de la République en marche ne se limitent pas à la capitale et le bilan des victoires du parti aux municipales pourrait être maigre. Dans beaucoup de moyennes et grandes villes, LREM opte pour une stratégie pragmatique, en soutenant des maires sortants, qu’ils soient socialistes ou républicains. A Rueil-Malmaison, le soutien de la majorité à Patrick Ollier fait grincer les dents, tant les positions du candidat LR ne collent pas avec le progressisme prôné par le parti d’Emmanuel Macron, notamment sur les questions de société. Et à l’autre bout de l’échelle, pour les petites villes, la circulaire Castaner a du mal à passer. Le ministre de l’Intérieur a signé le 10 décembre dernier une circulaire qui modifie les conditions d’attribution des nuances politiques par les préfets. Ainsi, les listes qui se présentent dans les communes de moins de 9.000 habitants ne se verront plus attribuer de nuance politique par les préfets, ce qui risque d’avoir un impact conséquent sur les résultats au niveau national. L’opposition accuse le gouvernement de vouloir minimiser l’ampleur de sa future défaite. Alors, la majorité peut-elle encore gagner la bataille de Paris malgré les divisions ? A quel résultat faut-il s’attendre pour le parti d’Emmanuel Macron au niveau national ? Le jeu des alliances n’est-il pas trop risqué ? Invités : • Bruno Jeudy, rédacteur en chef du service politique de Paris Match. • Vanessa Schneider, grand reporter au Monde. • Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste à France Télévisions. • Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l’institut de sondages IFOP.
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À moins de deux mois du premier tour des municipales, Emmanuel Macron et son mouvement politique sont dans une situation assez délicate. Hier, à la suite d’une réunion à l’Elysée, Cédric Villani a annoncé, avec fracas et contre l’avis du président de la République, le maintien de sa candidature à la mairie de Paris, restant donc opposé à un autre membre de la majorité, Benjamin Griveaux.
"Aujourd’hui, j’acte une divergence majeure. Entre l’appartenance à un appareil politique et l’engagement pour la ville qui m’a fait, je choisis de rester fidèle aux Parisiens en maintenant ma candidature librement", a déclaré le candidat dissident devant l’Elysée. Du côté de la direction du parti, la réaction n’a pas tardé et le délégué général Stanislas Guerini a estimé dès ce lundi que Cédric Villani n’était "plus adhérent" de LREM.
Cet imbroglio entre marcheurs parisiens pourrait donc perdurer jusqu’au scrutin et il profite aux deux candidates en tête des sondages : Anne Hidalgo et Rachida Dati. Une étude d’opinion publiée par Le Figaro hier confirme l’avance de la maire sortante, avec 23% des intentions de vote, et de la candidate Les Républicains, qui est créditée de 20% des intentions de vote. Suivent donc Benjamin Griveaux (16%), le candidat écologiste David Belliard (14,5%) et Cédric Villani, crédité de 10% des intentions de vote.
Les déboires de la République en marche ne se limitent pas à la capitale et le bilan des victoires du parti aux municipales pourrait être maigre. Dans beaucoup de moyennes et grandes villes, LREM opte pour une stratégie pragmatique, en soutenant des maires sortants, qu’ils soient socialistes ou républicains. A Rueil-Malmaison, le soutien de la majorité à Patrick Ollier fait grincer les dents, tant les positions du candidat LR ne collent pas avec le progressisme prôné par le parti d’Emmanuel Macron, notamment sur les questions de société.
Et à l’autre bout de l’échelle, pour les petites villes, la circulaire Castaner a du mal à passer. Le ministre de l’Intérieur a signé le 10 décembre dernier une circulaire qui modifie les conditions d’attribution des nuances politiques par les préfets. Ainsi, les listes qui se présentent dans les communes de moins de 9.000 habitants ne se verront plus attribuer de nuance politique par les préfets, ce qui risque d’avoir un impact conséquent sur les résultats au niveau national.
L’opposition accuse le gouvernement de vouloir minimiser l’ampleur de sa future défaite.
Alors, la majorité peut-elle encore gagner la bataille de Paris malgré les divisions ? A quel résultat faut-il s’attendre pour le parti d’Emmanuel Macron au niveau national ? Le jeu des alliances n’est-il pas trop risqué ?
Invités :
• Bruno Jeudy, rédacteur en chef du service politique de Paris Match.
• Vanessa Schneider, grand reporter au Monde.
• Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste à France Télévisions.
• Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion de l’institut de sondages IFOP.
Présenté par : Caroline Roux