La vidéo n'est pas disponible
On parle de ce qui vous intéresse ?
Juste pour vous proposer des recommandations… qui vous intéressent ;)
Face à Trump, jusqu'où peut aller l'Iran ?
C dans l'air- 1 h 6 min
- indisponible
- tous publics
Ce lundi matin à Téhéran, une foule d’Iraniens est venue rendre hommage au général Qassem Soleimani, figure majeure du régime et personnalité très populaire en Iran, tué par un drone américain dans la nuit de jeudi à vendredi. La mort de Soleimani a très rapidement fait naître la crainte d’un conflit de grande ampleur au niveau international. La marée humaine qui a accompagné les cercueils du général Soleimani et de ses compagnons d’arme, également tués dans l’opération américaine, était partagée entre tristesse et désir de vengeance vis-à-vis des États-Unis. "Mort à l’Amérique", a ainsi scandé la foule à plusieurs reprises. Entre les deux pays, la tension ne cesse de monter. Le président Donald Trump a averti Téhéran qu’en cas d’attaque contre le personnel ou les installations américaines dans la région, les États-Unis ont identifié 52 sites en Iran et les frapperont "très rapidement et très durement". "Les États-Unis ne veulent plus de menaces !", a-t-il prévenu. Le chiffre 52 n’a pas été choisi au hasard car il correspond au nombre d’Américains qui avaient été retenus en otage pendant plus d’un an à partir de la fin de l’année 1979 à l’ambassade américaine à Téhéran. Du côté de l’Iran, "la réponse sera assurément militaire et contre des sites militaires", a garanti le général de brigade Hossein Dehghan, conseiller militaire de l'ayatollah Ali Khamenei, sur la chaîne CNN. Le Hezbollah libanais, soutien du régime iranien, a averti par la voix de son chef Hassan Nasrallah que l’armée américaine allait "payer le prix" de son attaque contre le général Soleimani. "Le juste châtiment [visera] la présence militaire américaine dans la région : les bases militaires américaines, les navires militaires, chaque officier et soldat dans la région", a-t-il prévenu. C’est donc une véritable surenchère de menaces et de démonstrations de force à laquelle on assiste entre les deux pays. Mais que pèse vraiment l’armée iranienne n’est pas à prendre à la légère. Divisée en deux parties, avec une armée régulière et un corps de Gardiens de la révolution islamique (Pasdarans), la force iranienne est estimée à 523 000 militaires actifs. L’Iran a surtout de nombreuses bases et soutiens dans plusieurs pays de la région. Doit-on craindre une escalade de la violence entre ces deux pays ennemis depuis plus de 40 ans ? Est-on à l’orée d’un conflit mondial de grande ampleur ? Pourquoi Donald Trump a décidé cette attaque, lui qui se positionnait comme un président non-interventionniste au début de son mandat ? Invités : • Pascal Boniface, directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS). • Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire auprès des Nations Unies. • Mariam Pirzadeh, journaliste pour France 24, spécialiste de l’Iran. • Alexandra de Hoop Scheffer, politologue, spécialiste des États-Unis et des questions de Défense.
En savoir plusDu même programme
- C dans l'air C dans l'air Les Jeux polémiques de Paris 2024 diffusé le 18/05 | 1 h 4 min
- C dans l'air C dans l'air Spécial Iran diffusé le 26/05 | 2 h 17 min
- C dans l'air C dans l'air Edition spéciale Etats-Unis diffusé le 13/10 | 2 h 20 min
- C dans l'air plus que 1j C dans l'air Communes : le retour de la taxe d'habitation ? diffusé le 23/10 | 1 h 5 min
Ce lundi matin à Téhéran, une foule d’Iraniens est venue rendre hommage au général Qassem Soleimani, figure majeure du régime et personnalité très populaire en Iran, tué par un drone américain dans la nuit de jeudi à vendredi. La mort de Soleimani a très rapidement fait naître la crainte d’un conflit de grande ampleur au niveau international.
La marée humaine qui a accompagné les cercueils du général Soleimani et de ses compagnons d’arme, également tués dans l’opération américaine, était partagée entre tristesse et désir de vengeance vis-à-vis des États-Unis. "Mort à l’Amérique", a ainsi scandé la foule à plusieurs reprises.
Entre les deux pays, la tension ne cesse de monter. Le président Donald Trump a averti Téhéran qu’en cas d’attaque contre le personnel ou les installations américaines dans la région, les États-Unis ont identifié 52 sites en Iran et les frapperont "très rapidement et très durement". "Les États-Unis ne veulent plus de menaces !", a-t-il prévenu. Le chiffre 52 n’a pas été choisi au hasard car il correspond au nombre d’Américains qui avaient été retenus en otage pendant plus d’un an à partir de la fin de l’année 1979 à l’ambassade américaine à Téhéran.
Du côté de l’Iran, "la réponse sera assurément militaire et contre des sites militaires", a garanti le général de brigade Hossein Dehghan, conseiller militaire de l'ayatollah Ali Khamenei, sur la chaîne CNN. Le Hezbollah libanais, soutien du régime iranien, a averti par la voix de son chef Hassan Nasrallah que l’armée américaine allait "payer le prix" de son attaque contre le général Soleimani. "Le juste châtiment [visera] la présence militaire américaine dans la région : les bases militaires américaines, les navires militaires, chaque officier et soldat dans la région", a-t-il prévenu.
C’est donc une véritable surenchère de menaces et de démonstrations de force à laquelle on assiste entre les deux pays. Mais que pèse vraiment l’armée iranienne n’est pas à prendre à la légère. Divisée en deux parties, avec une armée régulière et un corps de Gardiens de la révolution islamique (Pasdarans), la force iranienne est estimée à 523 000 militaires actifs. L’Iran a surtout de nombreuses bases et soutiens dans plusieurs pays de la région.
Doit-on craindre une escalade de la violence entre ces deux pays ennemis depuis plus de 40 ans ? Est-on à l’orée d’un conflit mondial de grande ampleur ? Pourquoi Donald Trump a décidé cette attaque, lui qui se positionnait comme un président non-interventionniste au début de son mandat ?
Invités :
• Pascal Boniface, directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS).
• Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire auprès des Nations Unies.
• Mariam Pirzadeh, journaliste pour France 24, spécialiste de l’Iran.
• Alexandra de Hoop Scheffer, politologue, spécialiste des États-Unis et des questions de Défense.
Présenté par : Caroline Roux