La vidéo n'est pas disponible
On parle de ce qui vous intéresse ?
Juste pour vous proposer des recommandations… qui vous intéressent ;)
Macron, l’Otan et l’Europe de la Défense
C dans l'air- 1 h 4 min
- indisponible
- tous publics
Les commémorations du 11 novembre se déroulent cette année dans un climat assez tendu. Emmanuel Macron a présidé la cérémonie officielle de commémoration du 101ème anniversaire de l’Armistice de 1918 à l’Arc de Triomphe. Il doit ensuite inaugurer un monument pour les 549 militaires « morts pour la France » en opérations extérieures depuis 1963. Le dernier nom inscrit sur ce monument sera celui de Ronan Pointeau, tué au Mali le 2 novembre. Le président de la République va ensuite s’entretenir avec Antonio Guterres, secrétaire général des Etats-Unis, avant de recevoir les dirigeants du monde entier pour le deuxième Forum de Paris pour la paix. Un agenda chargé donc, qui s’inscrit dans un contexte particulier. Dans une interview accordée à The Economist, Emmanuel Macron a déclaré que l’Otan était selon lui en état de « mort cérébrale », en regrettant notamment l’éloignement entre les Etats-Unis et l’Europe sur certaines positions ainsi que le comportement de la Turquie, membre de l’Alliance, en Syrie. Les propos du président de la République ont été jugés « radicaux » par la chancelière allemande Angela Merkel lors d’une conférence de presse à Berlin. « Je ne pense pas qu'un tel jugement intempestif soit nécessaire, même si nous avons des problèmes, même si nous devons nous ressaisir », a ajouté la chancelière. Le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a, pour sa part, tenu à rappeler que l’Otan était « historiquement un des partenariats stratégiques les plus importants » mais aussi qu’il « court toujours le risque de devenir obsolète », reprenant ainsi les mots employés par Donald Trump en avril dernier. Le seul acteur qui se réjouit directement des propos d’Emmanuel Macron est bien évidemment la Russie, qui évoque des « paroles en or, sincères et qui reflètent l’essentiel ». Dans son interview donné à The Economist, Emmanuel Macron ne s’est pas contenté de ses propos sur l’Otan, il a également appelé à « muscler » l’Europe de la Défense et à atteindre une « souveraineté militaire » en Europe. Le président français craint une « disparition géopolitique » de l’Union européenne si elle ne « se pense pas comme une puissance stratégique ». L’Europe de la Défense est pourtant encore loin d’être une réalité, même si un fonds européen de la Défense a été adopté en avril dernier. Doté de 13 milliards d’euros, il entrera en vigueur dès 2021. Où en est réellement l’Europe de la Défense ? L’OTAN est-elle encore pertinente ? Qui sont les alliés de la France aujourd’hui ? Où en est l’opération Barkane au Sahel ? Invités : • Pascal Boniface, directeur de l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques • Général Vincent Desportes, professeur des universités associé à sciences Po, ancien directeur de l'Ecole de Guerre • Isabelle Lasserre, rédactrice en chef adjointe au service étranger et correspondante diplomatique du « Figaro » • Armelle Charrier, éditorialiste en politique internationale à France 24
En savoir plusDu même programme
- C dans l'air C dans l'air Les Jeux polémiques de Paris 2024 diffusé le 18/05 | 1 h 4 min
- C dans l'air C dans l'air Spécial Iran diffusé le 26/05 | 2 h 17 min
- C dans l'air C dans l'air Edition spéciale Etats-Unis diffusé le 13/10 | 2 h 20 min
- C dans l'air plus que 1j C dans l'air Communes : le retour de la taxe d'habitation ? diffusé le 23/10 | 1 h 5 min
Les commémorations du 11 novembre se déroulent cette année dans un climat assez tendu. Emmanuel Macron a présidé la cérémonie officielle de commémoration du 101ème anniversaire de l’Armistice de 1918 à l’Arc de Triomphe. Il doit ensuite inaugurer un monument pour les 549 militaires « morts pour la France » en opérations extérieures depuis 1963. Le dernier nom inscrit sur ce monument sera celui de Ronan Pointeau, tué au Mali le 2 novembre.
Le président de la République va ensuite s’entretenir avec Antonio Guterres, secrétaire général des Etats-Unis, avant de recevoir les dirigeants du monde entier pour le deuxième Forum de Paris pour la paix.
Un agenda chargé donc, qui s’inscrit dans un contexte particulier. Dans une interview accordée à The Economist, Emmanuel Macron a déclaré que l’Otan était selon lui en état de « mort cérébrale », en regrettant notamment l’éloignement entre les Etats-Unis et l’Europe sur certaines positions ainsi que le comportement de la Turquie, membre de l’Alliance, en Syrie.
Les propos du président de la République ont été jugés « radicaux » par la chancelière allemande Angela Merkel lors d’une conférence de presse à Berlin. « Je ne pense pas qu'un tel jugement intempestif soit nécessaire, même si nous avons des problèmes, même si nous devons nous ressaisir », a ajouté la chancelière.
Le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a, pour sa part, tenu à rappeler que l’Otan était « historiquement un des partenariats stratégiques les plus importants » mais aussi qu’il « court toujours le risque de devenir obsolète », reprenant ainsi les mots employés par Donald Trump en avril dernier. Le seul acteur qui se réjouit directement des propos d’Emmanuel Macron est bien évidemment la Russie, qui évoque des « paroles en or, sincères et qui reflètent l’essentiel ».
Dans son interview donné à The Economist, Emmanuel Macron ne s’est pas contenté de ses propos sur l’Otan, il a également appelé à « muscler » l’Europe de la Défense et à atteindre une « souveraineté militaire » en Europe. Le président français craint une « disparition géopolitique » de l’Union européenne si elle ne « se pense pas comme une puissance stratégique ». L’Europe de la Défense est pourtant encore loin d’être une réalité, même si un fonds européen de la Défense a été adopté en avril dernier. Doté de 13 milliards d’euros, il entrera en vigueur dès 2021.
Où en est réellement l’Europe de la Défense ? L’OTAN est-elle encore pertinente ? Qui sont les alliés de la France aujourd’hui ? Où en est l’opération Barkane au Sahel ?
Invités :
• Pascal Boniface, directeur de l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques
• Général Vincent Desportes, professeur des universités associé à sciences Po, ancien directeur de l'Ecole de Guerre
• Isabelle Lasserre, rédactrice en chef adjointe au service étranger et correspondante diplomatique du « Figaro »
• Armelle Charrier, éditorialiste en politique internationale à France 24
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé