ONU : la colère de Greta, la surprise de Trump
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Débute ce lundi 23 septembre à New-York le sommet spécial de l’Organisation des Nations Unis sur le climat. Et le secrétaire général de l’Onu António Guterres a, en nommant ce sommet Action Climat, voulu mettre la pression sur les chefs d’État afin qu’ils respectent les engagements de l’accord de Paris en 2015 sur le réchauffement climatique.
Au-delà des beaux discours, le secrétaire général de l’ONU attend des "plans concrets" de la part des dirigeants, avec un objectif ambitieux : atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Il a donc appelé les chefs d’État à réduire leurs rejets de carbone de 45 % d’ici 2030. Pour appuyer encore un peu plus sa démarche, Guterres a fait appel à une alliée de poids : Greta Thunberg. Elle fait partie des 500 jeunes militants du monde entier qui ont été conviés dès samedi à venir dans les locaux de l’Assemblée générale de l’Onu. Une jeunesse qui est descendue dans les rues de 160 pays et plus de 5 000 villes ce weekend dans le cadre des différentes marches pour le climat.
Si ces marches se multiplient ces derniers mois, descendre dans la rue n’est plus la seule forme d’action utilisée pour défendre ses convictions. Les actions de désobéissance civile prennent de plus en plus d’ampleur. Les décrochages de portrait d’Emmanuel Macron dans les mairies se sont notamment multipliés en France et une décision de justice rendue lundi dernier a donné encore plus de crédit à ces actions. Un juge du tribunal correctionnel de Lyon a relaxé deux militants poursuivis pour avoir décroché un portrait du président de la République, en invoquant "l’état de nécessité" et le "motif légitime" de leur action. Une organisation est en première ligne sur la désobéissance civile : Extinction Rebellion. Lancé au Royaume-Uni en 2018, ce mouvement séduit de plus en plus de monde, y compris en France.
Reste à savoir si la pression populaire pour la cause écologique sera suffisante pour faire de ce sommet spécial de l’Onu une réussite. Deux chefs d’État vont notamment briller par leur absence : Donald Trump et Jair Bolsonaro. Le président brésilien boycotte un sommet sur le climat quelques mois après s’être écharpé avec Emmanuel Macron sur la question de l’Amazonie. La forêt amazonienne est, de son côté, toujours en train de brûler.
Que peut-on attendre du sommet de l’Onu sur le climat ? Les États-membres peuvent-ils dépasser leurs propres intérêts pour répondre à l’urgence climatique ? La mobilisation des populations du monde entier pour le climat va-t-elle s’intensifier ?
Invités :
• Pascal Boniface, directeur de l’Institut de Relations Internationales et Stratégiques.
• Thomas Snégaroff, historien.
• Soazig Quéméner, rédactrice en chef du service politique de Marianne.
• Lola Vallejo, directrice du programme climat à l’Institut du développement durable et des relations internationales.
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé