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Chômage : merci Macron ?
C dans l'air- 1 h 5 min
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Le chômage a encore baissé, de 0,2 %, au deuxième trimestre de 2019, selon les chiffres de l’Insee publiés ce mercredi 14 août. Il s’établit à 8,5 % de la population active, soit son plus bas niveau depuis le début de l’année 2009. Le nombre de chômeurs de catégorie A descend donc à 2,52 millions, soit une baisse de 0,6 % sur un an. La baisse du chômage de longue durée (personnes en recherche d’emploi depuis plus d’un an) est minime : 0,1 point par rapport au premier trimestre et 0,4 point sur un an. La tranche d’âge qui a vu son taux de chômage baisser le plus fortement est celle des 15-24 ans : avec -0,6 point sur un trimestre et -1,5 point sur un an. Le chômage des jeunes reste malgré tout à un niveau très élevé, avec 18,6% de demandeurs d’emploi. La ministre du Travail Muriel Pénicaud s’est félicitée de ces chiffres dans un communiqué : « les réformes du Gouvernement portent leurs premiers fruits pour nos concitoyens ». La baisse du chômage chez les 15-24 ans serait par exemple due au fait que « de plus en plus de jeunes trouvent une place en apprentissage » et, globalement, depuis le début du quinquennat, les entreprises « n’ont plus peur d’embaucher ». Il faut toutefois préciser que l’inversion de la courbe du chômage a commencé mi 2015 en plein quinquennat Hollande. Muriel Pénicaud a également rappelé l’ambition du gouvernement : celle d’arriver à un taux de chômage de 7 % à la fin du quinquennat en 2022. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement compte, entre autres, sur la réforme de l’assurance chômage, dont le décret d’application a été publié au journal officiel le 26 juillet. Ce texte prévoit notamment le durcissement des conditions d’accès à l’indemnisation : il faudra travailler au moins 130 Jours ou 910 heures sur les deux dernières années pour être indemnisable, contre 120 jours sur 28 mois auparavant. Il met également en place un système de bonus-malus pour les entreprises faisant trop souvent appel aux contrats courts. L’Insee, dans sa note de conjoncture du 20 juin, envisage une hausse des créations nettes d’emplois en 2019 (+ 254 000) et le taux de chômage pourrait descendre à 8,3 % à la fin de l’année. Certains secteurs, pourtant considéré comme symboles de la désindustrialisation et responsables de la hausse du chômage, se remettent à embaucher : c’est notamment le cas du secteur textile dans le Nord de la France. Quels facteurs peuvent expliquer une baisse continue du chômage depuis 2015 ? La baisse du chômage va-t-elle se poursuivre ? Se dirige-t-on vers une mutation complète du marché du travail, avec le développement du travail pour des plateformes telles qu’Uber ou Deliveroo ? Invités : • Yves Thréard - Directeur adjoint de la rédaction du Figaro. • Jérôme Fourquet - Directeur du département opinion publique à l’Ifop. • Gilbert Cette - Économiste. • Christine Kerdellant - Directrice de la rédaction de l’Usine nouvelle.
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Le chômage a encore baissé, de 0,2 %, au deuxième trimestre de 2019, selon les chiffres de l’Insee publiés ce mercredi 14 août. Il s’établit à 8,5 % de la population active, soit son plus bas niveau depuis le début de l’année 2009. Le nombre de chômeurs de catégorie A descend donc à 2,52 millions, soit une baisse de 0,6 % sur un an.
La baisse du chômage de longue durée (personnes en recherche d’emploi depuis plus d’un an) est minime : 0,1 point par rapport au premier trimestre et 0,4 point sur un an. La tranche d’âge qui a vu son taux de chômage baisser le plus fortement est celle des 15-24 ans : avec -0,6 point sur un trimestre et -1,5 point sur un an. Le chômage des jeunes reste malgré tout à un niveau très élevé, avec 18,6% de demandeurs d’emploi.
La ministre du Travail Muriel Pénicaud s’est félicitée de ces chiffres dans un communiqué : « les réformes du Gouvernement portent leurs premiers fruits pour nos concitoyens ». La baisse du chômage chez les 15-24 ans serait par exemple due au fait que « de plus en plus de jeunes trouvent une place en apprentissage » et, globalement, depuis le début du quinquennat, les entreprises « n’ont plus peur d’embaucher ». Il faut toutefois préciser que l’inversion de la courbe du chômage a commencé mi 2015 en plein quinquennat Hollande.
Muriel Pénicaud a également rappelé l’ambition du gouvernement : celle d’arriver à un taux de chômage de 7 % à la fin du quinquennat en 2022. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement compte, entre autres, sur la réforme de l’assurance chômage, dont le décret d’application a été publié au journal officiel le 26 juillet. Ce texte prévoit notamment le durcissement des conditions d’accès à l’indemnisation : il faudra travailler au moins 130 Jours ou 910 heures sur les deux dernières années pour être indemnisable, contre 120 jours sur 28 mois auparavant. Il met également en place un système de bonus-malus pour les entreprises faisant trop souvent appel aux contrats courts.
L’Insee, dans sa note de conjoncture du 20 juin, envisage une hausse des créations nettes d’emplois en 2019 (+ 254 000) et le taux de chômage pourrait descendre à 8,3 % à la fin de l’année. Certains secteurs, pourtant considéré comme symboles de la désindustrialisation et responsables de la hausse du chômage, se remettent à embaucher : c’est notamment le cas du secteur textile dans le Nord de la France.
Quels facteurs peuvent expliquer une baisse continue du chômage depuis 2015 ? La baisse du chômage va-t-elle se poursuivre ? Se dirige-t-on vers une mutation complète du marché du travail, avec le développement du travail pour des plateformes telles qu’Uber ou Deliveroo ?
Invités :
• Yves Thréard - Directeur adjoint de la rédaction du Figaro.
• Jérôme Fourquet - Directeur du département opinion publique à l’Ifop.
• Gilbert Cette - Économiste.
• Christine Kerdellant - Directrice de la rédaction de l’Usine nouvelle.
Présenté par : Laurent Bazin