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Climat : faut-il changer notre façon de manger ?
C dans l'air- 1 h 6 min
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Peut-on nourrir une population mondiale sans cesse grandissante tout en respectant l’Accord de Paris limitant le réchauffement climatique à 1,5 degré ? C’est la question sur laquelle s’est penché le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, plus connu sous le nom de Giec. Son rapport, approuvé par les Etats membres et rendu public ce jeudi, met en évidence la nécessité de repenser totalement l’agriculture et la production de nourriture au niveau mondial. Le Giec insiste sur l’importance de la gestion des terres cultivées et des sols dans la lutte contre le réchauffement climatique. L’agriculture et la déforestation sont responsables d’environ un quart des émissions de gaz à effet de serre et l’agriculture à elle-seule utilise un tiers de toutes les terres émergées ainsi que trois quart d’heure de l’eau douce utilisée sur la planète. L’agriculture doit donc se réinventer alors que la population mondiale ne cesse d’augmenter : elle pourrait atteindre 11,2 milliards de personnes d’ici 2100. Il est encore possible de changer les choses, selon le Giec. Une meilleure optimisation des terres agricoles serait une première étape, avec notamment une gestion plus durable des sols. Le rapport évoque également la nécessité de mettre en place des « politiques de santé publique visant à améliorer la nutrition », certaines productions alimentaires étant plus énergivores que d’autres, comme celle de viande notamment. Des méthodes alternatives pour l’agriculture sont également à développer : dans la Creuse, la chambre d’agriculture tente de convaincre les exploitants d’adopter le sorgho, moins gourmand en eau que le maïs, pour nourrir leur bétail. En parallèle, le réchauffement climatique provoque des canicules devenant de plus en plus dures à supporter. Pour faire face à cela, de nombreuses personnes se sont équipées de climatiseurs et de ventilateurs, qui ont vu leurs ventes bondir au cours des dernières semaines. Mais cette question de l’air conditionné résume à elle seule tous les défis à venir car les climatiseurs consomment énormément d’énergie, ce qui accentue le réchauffement climatique et donc le besoin de se rafraîchir… Quelles solutions doivent-être développées pour éviter que le réchauffement climatique ne s’accentue ? A quel point devons-nous changer nos habitudes alimentaires ? Quelles seront les conséquences d’un non-respect de l’Accord de Paris sur le climat ? Invités : • Bruno Parmentier - Économiste spécialiste de l’agriculture et des questions alimentaires. • Éric Birlouez - Ingénieur agronome. • Françoise Vimeux - Climatologue. • Aude Massiot - Journaliste environnement à Libération.
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Peut-on nourrir une population mondiale sans cesse grandissante tout en respectant l’Accord de Paris limitant le réchauffement climatique à 1,5 degré ? C’est la question sur laquelle s’est penché le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, plus connu sous le nom de Giec. Son rapport, approuvé par les Etats membres et rendu public ce jeudi, met en évidence la nécessité de repenser totalement l’agriculture et la production de nourriture au niveau mondial.
Le Giec insiste sur l’importance de la gestion des terres cultivées et des sols dans la lutte contre le réchauffement climatique. L’agriculture et la déforestation sont responsables d’environ un quart des émissions de gaz à effet de serre et l’agriculture à elle-seule utilise un tiers de toutes les terres émergées ainsi que trois quart d’heure de l’eau douce utilisée sur la planète. L’agriculture doit donc se réinventer alors que la population mondiale ne cesse d’augmenter : elle pourrait atteindre 11,2 milliards de personnes d’ici 2100.
Il est encore possible de changer les choses, selon le Giec. Une meilleure optimisation des terres agricoles serait une première étape, avec notamment une gestion plus durable des sols. Le rapport évoque également la nécessité de mettre en place des « politiques de santé publique visant à améliorer la nutrition », certaines productions alimentaires étant plus énergivores que d’autres, comme celle de viande notamment. Des méthodes alternatives pour l’agriculture sont également à développer : dans la Creuse, la chambre d’agriculture tente de convaincre les exploitants d’adopter le sorgho, moins gourmand en eau que le maïs, pour nourrir leur bétail.
En parallèle, le réchauffement climatique provoque des canicules devenant de plus en plus dures à supporter. Pour faire face à cela, de nombreuses personnes se sont équipées de climatiseurs et de ventilateurs, qui ont vu leurs ventes bondir au cours des dernières semaines. Mais cette question de l’air conditionné résume à elle seule tous les défis à venir car les climatiseurs consomment énormément d’énergie, ce qui accentue le réchauffement climatique et donc le besoin de se rafraîchir…
Quelles solutions doivent-être développées pour éviter que le réchauffement climatique ne s’accentue ? A quel point devons-nous changer nos habitudes alimentaires ? Quelles seront les conséquences d’un non-respect de l’Accord de Paris sur le climat ?
Invités :
• Bruno Parmentier - Économiste spécialiste de l’agriculture et des questions alimentaires.
• Éric Birlouez - Ingénieur agronome.
• Françoise Vimeux - Climatologue.
• Aude Massiot - Journaliste environnement à Libération.
Présenté par : Laurent Bazin