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La France suffoque
C dans l'air- 1 h 6 min
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Un niveau d’alerte inédit. Ce jeudi 25 juillet, alors que la quasi-totalité du pays a été placée en vigilance orange, 20 départements - allant du nord de l’Hexagone à l’Ile-de-France - sont désormais en alerte rouge canicule. Une première en France depuis 2004 et la mise en place de ces alertes. Ce 25 juillet, annoncé comme la journée la plus chaude de ce deuxième épisode caniculaire de l’été, devrait voir tomber des records de températures. C’est le cas à Paris, où à la mi-journée le thermomètre affichait 41°C. Du jamais vu.« Il faut que l’ensemble de nos concitoyens soient conscients des risques associés à cette chaleur », a insisté hier Edouard Philippe en visite dans un Ehpad à Clichy (Hauts-de-Seine). Le Premier ministre a également appelé à « faire très attention aux personnes isolées ». La vigilance rouge correspond à une canicule « d’intensité exceptionnelle » et impose une « vigilance absolue », même pour des personnes en bonne santé, a rappelé Agnès Buzyn ajoutant que ces très fortes chaleurs vont toucher 20 millions de Français. « Personne n’est sans risque face à de telles températures. C’est la première fois que cela touche des départements du nord du pays (…), des populations qui ne sont pas habituées à de telles chaleurs. C’est la raison pour laquelle je demande qu’on redouble d’attention », a déclaré la ministre des Solidarités et de la Santé. Dans son bulletin, Météo-France précise que « cette situation est associée à une forte sécheresse et à une pollution à l’ozone ».Cette canicule intervient en pleine crise des urgences. Pour autant, Agnès Buzyn n’entend pas octroyer de « prime canicule » aux personnels des hôpitaux, a-t-elle indiqué, arguant que les « urgences ne sont pas débordées » en raison des fortes chaleurs. C’est le syndicat FO qui avait réclamé une telle prime pour les agents confrontés, selon lui, à la fois à la chaleur et à une « augmentation de leur charge de travail ». Quoi qu’il en soit, les hôpitaux se préparent. Certains d’entre eux ont déprogrammé des interventions chirurgicales ne présentant pas de caractère d’urgence afin de faire de la place pour d’autres types de patients : les enfants ou seniors déshydratés, les asthmatiques et les insuffisants cardiaques. Tous plus fragiles face aux fortes températures.Pour sa part, Elisabeth Borne a, ce jeudi, de nouveau appelé à éviter au maximum les déplacements et à privilégier le télétravail. « J’appelle tous ceux qui peuvent éviter ou différer leur déplacement à le faire. (…) Les employeurs et les salariés qui peuvent recourir au télétravail sont vraiment invités à le faire », a déclaré la ministre de la Transition écologique, rappelant que « dans les transports, les Français peuvent être particulièrement exposés aux pics de chaleur ». Des déclarations qui trouvent échos dans les consignes données par la SNCF et la RATP qui appellent leurs usagers à reporter ou annuler leurs déplacements en ce jour de pic de pollution. Et pour ceux qui doivent prendre le train, il faudra s’armer de patience. Les fortes températures peuvent amener les rails et les caténaires à se dilater, ce qui oblige à limiter la vitesse des trains sur certains tronçons. Depuis hier, la circulation des trains sur le réseau Paris Est demeure perturbée en raison d’un gros incendie, probablement lié à la canicule, sur une station électrique SNCF à Noisy-Le-Sec (Seine-Saint-Denis).Par ailleurs, pour les véhicules, la circulation différenciée a été mise en place dans plusieurs grandes villes dont Paris, Lyon et Strasbourg. La vague de chaleur, elle, devrait durer au moins jusqu’à vendredi.Avec ces fortes chaleurs, quels sont les risques pour la santé ? Quels sont les gestes à adopter ? La canicule a-t-elle des conséquences sur la nature ? Invités : • Gérald Kierzek - Médecin urgentiste • Jean-Marc Vittori - Editorialiste aux Echos • Anne-Laure Barral - Journaliste, spécialiste des questions environnementales à Franceinfo • Alice Desbiolles - Médecin de santé publique
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Un niveau d’alerte inédit. Ce jeudi 25 juillet, alors que la quasi-totalité du pays a été placée en vigilance orange, 20 départements - allant du nord de l’Hexagone à l’Ile-de-France - sont désormais en alerte rouge canicule. Une première en France depuis 2004 et la mise en place de ces alertes. Ce 25 juillet, annoncé comme la journée la plus chaude de ce deuxième épisode caniculaire de l’été, devrait voir tomber des records de températures. C’est le cas à Paris, où à la mi-journée le thermomètre affichait 41°C. Du jamais vu.
« Il faut que l’ensemble de nos concitoyens soient conscients des risques associés à cette chaleur », a insisté hier Edouard Philippe en visite dans un Ehpad à Clichy (Hauts-de-Seine). Le Premier ministre a également appelé à « faire très attention aux personnes isolées ». La vigilance rouge correspond à une canicule « d’intensité exceptionnelle » et impose une « vigilance absolue », même pour des personnes en bonne santé, a rappelé Agnès Buzyn ajoutant que ces très fortes chaleurs vont toucher 20 millions de Français. « Personne n’est sans risque face à de telles températures. C’est la première fois que cela touche des départements du nord du pays (…), des populations qui ne sont pas habituées à de telles chaleurs. C’est la raison pour laquelle je demande qu’on redouble d’attention », a déclaré la ministre des Solidarités et de la Santé. Dans son bulletin, Météo-France précise que « cette situation est associée à une forte sécheresse et à une pollution à l’ozone ».
Cette canicule intervient en pleine crise des urgences. Pour autant, Agnès Buzyn n’entend pas octroyer de « prime canicule » aux personnels des hôpitaux, a-t-elle indiqué, arguant que les « urgences ne sont pas débordées » en raison des fortes chaleurs. C’est le syndicat FO qui avait réclamé une telle prime pour les agents confrontés, selon lui, à la fois à la chaleur et à une « augmentation de leur charge de travail ». Quoi qu’il en soit, les hôpitaux se préparent. Certains d’entre eux ont déprogrammé des interventions chirurgicales ne présentant pas de caractère d’urgence afin de faire de la place pour d’autres types de patients : les enfants ou seniors déshydratés, les asthmatiques et les insuffisants cardiaques. Tous plus fragiles face aux fortes températures.
Pour sa part, Elisabeth Borne a, ce jeudi, de nouveau appelé à éviter au maximum les déplacements et à privilégier le télétravail. « J’appelle tous ceux qui peuvent éviter ou différer leur déplacement à le faire. (…) Les employeurs et les salariés qui peuvent recourir au télétravail sont vraiment invités à le faire », a déclaré la ministre de la Transition écologique, rappelant que « dans les transports, les Français peuvent être particulièrement exposés aux pics de chaleur ». Des déclarations qui trouvent échos dans les consignes données par la SNCF et la RATP qui appellent leurs usagers à reporter ou annuler leurs déplacements en ce jour de pic de pollution. Et pour ceux qui doivent prendre le train, il faudra s’armer de patience. Les fortes températures peuvent amener les rails et les caténaires à se dilater, ce qui oblige à limiter la vitesse des trains sur certains tronçons. Depuis hier, la circulation des trains sur le réseau Paris Est demeure perturbée en raison d’un gros incendie, probablement lié à la canicule, sur une station électrique SNCF à Noisy-Le-Sec (Seine-Saint-Denis).
Par ailleurs, pour les véhicules, la circulation différenciée a été mise en place dans plusieurs grandes villes dont Paris, Lyon et Strasbourg. La vague de chaleur, elle, devrait durer au moins jusqu’à vendredi.
Avec ces fortes chaleurs, quels sont les risques pour la santé ? Quels sont les gestes à adopter ? La canicule a-t-elle des conséquences sur la nature ?
« Il faut que l’ensemble de nos concitoyens soient conscients des risques associés à cette chaleur », a insisté hier Edouard Philippe en visite dans un Ehpad à Clichy (Hauts-de-Seine). Le Premier ministre a également appelé à « faire très attention aux personnes isolées ». La vigilance rouge correspond à une canicule « d’intensité exceptionnelle » et impose une « vigilance absolue », même pour des personnes en bonne santé, a rappelé Agnès Buzyn ajoutant que ces très fortes chaleurs vont toucher 20 millions de Français. « Personne n’est sans risque face à de telles températures. C’est la première fois que cela touche des départements du nord du pays (…), des populations qui ne sont pas habituées à de telles chaleurs. C’est la raison pour laquelle je demande qu’on redouble d’attention », a déclaré la ministre des Solidarités et de la Santé. Dans son bulletin, Météo-France précise que « cette situation est associée à une forte sécheresse et à une pollution à l’ozone ».
Cette canicule intervient en pleine crise des urgences. Pour autant, Agnès Buzyn n’entend pas octroyer de « prime canicule » aux personnels des hôpitaux, a-t-elle indiqué, arguant que les « urgences ne sont pas débordées » en raison des fortes chaleurs. C’est le syndicat FO qui avait réclamé une telle prime pour les agents confrontés, selon lui, à la fois à la chaleur et à une « augmentation de leur charge de travail ». Quoi qu’il en soit, les hôpitaux se préparent. Certains d’entre eux ont déprogrammé des interventions chirurgicales ne présentant pas de caractère d’urgence afin de faire de la place pour d’autres types de patients : les enfants ou seniors déshydratés, les asthmatiques et les insuffisants cardiaques. Tous plus fragiles face aux fortes températures.
Pour sa part, Elisabeth Borne a, ce jeudi, de nouveau appelé à éviter au maximum les déplacements et à privilégier le télétravail. « J’appelle tous ceux qui peuvent éviter ou différer leur déplacement à le faire. (…) Les employeurs et les salariés qui peuvent recourir au télétravail sont vraiment invités à le faire », a déclaré la ministre de la Transition écologique, rappelant que « dans les transports, les Français peuvent être particulièrement exposés aux pics de chaleur ». Des déclarations qui trouvent échos dans les consignes données par la SNCF et la RATP qui appellent leurs usagers à reporter ou annuler leurs déplacements en ce jour de pic de pollution. Et pour ceux qui doivent prendre le train, il faudra s’armer de patience. Les fortes températures peuvent amener les rails et les caténaires à se dilater, ce qui oblige à limiter la vitesse des trains sur certains tronçons. Depuis hier, la circulation des trains sur le réseau Paris Est demeure perturbée en raison d’un gros incendie, probablement lié à la canicule, sur une station électrique SNCF à Noisy-Le-Sec (Seine-Saint-Denis).
Par ailleurs, pour les véhicules, la circulation différenciée a été mise en place dans plusieurs grandes villes dont Paris, Lyon et Strasbourg. La vague de chaleur, elle, devrait durer au moins jusqu’à vendredi.
Avec ces fortes chaleurs, quels sont les risques pour la santé ? Quels sont les gestes à adopter ? La canicule a-t-elle des conséquences sur la nature ?
Invités :
•Gérald Kierzek - Médecin urgentiste
• Jean-Marc Vittori - Editorialiste aux Echos
• Anne-Laure Barral - Journaliste, spécialiste des questions environnementales à Franceinfo
• Alice Desbiolles - Médecin de santé publique
Présenté par : Axel de Tarlé