Édouard Philippe : quoi de neuf pour l'acte II ?
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Avec sa déclaration de politique générale, ce mercredi 12 juin, le Premier ministre, Édouard Philippe, fait entrer le gouvernement et la majorité de plain-pied dans l’acte II du quinquennat. Après des mois d’omniprésence présidentielle dans la foulée de la crise des gilets jaunes, c’est à lui qu’il revenait aujourd’hui de préciser les réformes annoncées par Emmanuel Macron fin avril et de fixer le calendrier politique des douze mois qui viennent, juste avant les municipales. Au programme : réformes de l’État, de l’administration, des retraites, de l’assurance-chômage, de la dépendance, de la fiscalité, loi sur la bioéthique avec la PMA, débat annuel sur la politique d’asile et d’immigration, plan pauvreté et nouveaux engagements écologiques.
C’est aussi à Édouard Philippe qu’il revenait de décliner le changement de méthode qu’Emmanuel Macron a esquissé hier à l’Organisation Internationale du Travail (OIT) : reconnaissant une « erreur fondamentale », celle d’« avoir construit des bonnes réponses, trop loin de nos concitoyens », le chef de l’État a promis « plus d'humanité et plus de proximité » pour la suite de son quinquennat. « Il nous faut changer de méthode », a repris ce mercredi le chef du gouvernement. « Certains de nos compatriotes ont pu croire que nous faisions les réformes sans eux, voire contre eux. À nous de changer de méthode, de les convaincre que nous les faisons pour eux. Changer de méthode, c'est aussi changer de ton », a-t-il insisté.
Retour donc au schéma classique de la Ve République avec un président qui préside, un Premier ministre qui coordonne et une majorité parlementaire très confortable (plus de 350 députés sur 577) mais dont l’exécutif voudrait voir les rangs grossir. D’où le choix d’engager la confiance du gouvernement ce mercredi à l’Assemblée et demain au Sénat. Après les élections européennes, il est temps de se compter…
Alors que vont faire les députés centristes ou de droite qui se déclarent « Macron compatibles » hors de l’hémicycle ? Quels sont les chantiers prioritaires des douze prochains mois du quinquennat ?
Invités :
• Françoise Fressoz, journaliste au Monde.
• Christophe Barbier, éditorialiste à L’Express.
• Rémi Lefebvre, politologue.
• Dominique Seux, directeur de la rédaction des Échos.
Présenté par : Caroline Roux, Axel de Tarlé