Vélos, voitures, scooters : la mobilité partagée cherche sa voie - Parigo

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Nous sommes de plus en plus nombreux à utiliser des vélos, scooters ou voitures en libre-service. Avantage : une location facile, instantanée, peu onéreuse et qui ne nécessite pas de revenir à la case départ. Mais les opérateurs, eux, sont dans le dur et cherchent leur modèle économique. Faut-il craindre une disparition de ces services ?Depuis quelque temps, même les plus grands noms de la mobilité partagée sont dans la tourmente : ZITY, cityscoot, Dott, Tier... certains ont mis la clé sous la porte, d'autres survivent tant bien que mal. Une incroyable série noire. A Paris, il ne reste que 5 opérateurs sur les 9 opérationnels il y a encore quelques mois.Mais alors pourquoi ces restructurations en cascade alors que même que les clients sont au rendez-vous ? Les derniers survivants vont-ils augmenter leurs tarifs ou repenser leur service ? Entretien avec le dernier acteur de la voiture partagée encore actif à Paris : Brigitte Courtehoux, directrice générale Free2Move, est notre invitée.Nous irons ensuite découvrir comment sont gérés au quotidien ces entreprises longtemps décriées. Pour les salariés, il y a du mieux, c'est quand même la course permanente. Reportage en coulisses, chez LIME.Enfin, nous nous intéresserons à l'usage que nous faisons de tous ces vélos, scooteurs, voitures ou trottinettes partagées : les grandes villes européennes en raffolent et Paris ne fait pas exception. Julien Chamussy, président de Fluctuo, nous livre son analyse.