Le couvent de Saint-Jean-de-Bassel

Courants d'Est

Cette semaine, Carine nous emmène dans le pays de Sarrebourg, à la découverte d'un couvent qui anime la vie d'une petite commune depuis près de deux siècles. Occupé par les soeurs de la Divine Providence, il accueillait autrefois des centaines de jeunes filles issues d'un milieu rural pour les former aux soins et à l'éducation. Face à l'absence de vocation pour les remplacer, les soeurs veulent aujourd'hui ouvrir le site à de nouveaux projets afin d'occuper et d'animer les lieux devenus trop vastes pour elles. A son arrivée, Carine rejoint l'arrière cuisine où l'attend soeur Martine, qui a rejoint la congrégation il y a plus de 50 ans. Lors d'une séance d'épluchage de légumes, Soeur Martine raconte à Carine l'histoire de cette congrégation. Carine rejoint ensuite Maité Roth, cheffe cuisinière, qui officie au couvent depuis plus de 20 ans. C'est la toute première laïque à avoir rejoint la congrégation. Alors qu'elle est en pleine préparation du repas, elle partage avec Carine son affection pour les soeurs et lui décrypte le fonctionnement particulier de cette communauté. Carine rencontre ensuite Guillaume Lecorvaisier, le gestionnaire du couvent qui depuis 5 ans accompagne les soeurs au quotidien et les aide aussi à imaginer l'avenir. Parmi les premiers projets mis en place au couvent, Les soeurs ont décidé d'ouvrir leurs portes à un chantier d'insertion Emmaüs, spécialisé dans le maraîchage. Depuis 1 an, une équipe de 10 personnes encadrée par Lucie Kany, entretient l'immense parc du couvent et fait pousser des centaines de légumes destinés en partie à l'alimentation de la congrégation. C'est notamment le cas de Sandrine Hick, une salariée en insertion, qui témoigne à Carine sa joie d'avoir intégré ce projet. Carine va ensuite faire un tour au petit marché du couvent sur lequel sont vendus les légumes issus de la production du chantier d'insertion. Elle y rencontre les habitants mais aussi Matthieu Legendre et Jade Lefebvre, un couple d'éleveurs