Delayre

#Studio3 le mag

Delayre est un jeune artiste clermontois né dans une famille de musiciens. Son grand-père, musicien de jazz, lui a appris à jouer du saxophone. Son père, chef d’orchestre, lui fait écouter Jean-Sébastien Bach. La structure de la musique du compositeur baroque, avec ses superpositions, variations et répétitions, lui fera aimer plus tard la musique électronique. Son enfance est rythmée par Nougaro, Raphael, Stephan Eicher et Christophe. À l’adolescence, Delayre écoute Talk Talk, Etienne Daho et Depeche Mode. Il sait déjà qu’il sera musicien lui aussi. Après les expériences musicales des années lycée, il rejoint Romane Santarelli, ex-inouïe du printemps de Bourges, pour former le duo Ultra-Violet. En parallèle de sa pratique musicale, il bâtit son projet en suivant des études de communication, devient producteur et crée son studio d’enregistrement. L’expérience du confinement, lors de la pandémie de Covid, lui a permis de prendre le temps d’expérimenter seul en studio. La musique qu’il compose s’inspire de l’électro berlinoise de Moderat et de celle de l’anglais Jon Hopkins. Comme Alain Bashung et Christophe, il décide de chanter en français. Seul avec ses machines, Delayre donne vie à 5 morceaux, un premier EP intitulé “Golem”. Durant cette phase introspective en studio, ses morceaux se construisent par association. La composition de la musique et des textes se fait par association de fragments. Pour lui, ses synthés sont comme de petits musiciens qu’il programme au fil de ses envies. Pour l’artiste, la musique électronique est vivante, organique. Le son est un signal qu’il sculpte. Ses textes labyrinthiques s’inspirent de la mythologie antique, de ses rêves et de ses cauchemars. Ils parlent essentiellement de l’amour, de l’amitié et des relations humaines. Un second EP devrait sortir avant un album. Mais avant cela, Delayre veut tourner, car sa musique électronique est faite pour être partagée, notamment avec le public qu’il aime voir danser jusqu’à la transe.