13h15, le dimanche...
Alliance(s), couples de pouvoir : Simone Signoret / Yves Montand, le coeur à gauche
Décryptage & investigation
45 min 42 s
Disponible jusqu'au 18/01/2038
C’est l’histoire d’un couple d’artistes engagés qui s’est nourri de politique pendant leurs 37 années de vie commune. Yves Montant était fils d'immigrés italiens, communiste par héritage. Un atavisme familial auquel on n’échappe pas, « à moins d'être une chaise ou un mollusque », disait-il. Elle, Simone Signoret, fille d’un traducteur d’origine juive polonaise, résidait à Neuilly. Ce sont deux mondes qui se rencontrent en 1949 lorsqu’ils tombent fous amoureux à l’auberge de la Colombe d’Or de Saint-Paul-de-Vence. Ensemble, ils sont ce qu’on appelle alors des « compagnons de route » : ils luttent dans les années 50 pour la cause communiste sans jamais, pour autant, prendre la carte du parti. Jusqu’aux désillusions, car l’invasion des chars russes dans Budapest en 1956, puis le Printemps de Prague en 1968 les font déchanter. Pour expier leurs engagements de jeunesse, ils vont tourner ensemble un film résolument anti-communiste, « L’Aveu » de Costa-Gavras. Yves Montand poursuit dans les années 80 son virage politique à droite. Il acquiert une notoriété. Il présente des émissions politiques à la télévision. Jusqu’à penser pouvoir se présenter à l’élection présidentielle de 1988. Portrait de ce couple amoureux de la politique. Un portrait signé Aude Rouaux, Benjamine Jeunehomme et Gaël Pouvreau / RediffusionEn savoir plusDiffusé le 14/04/2019 à 13h20 - Disponible jusqu'au 18/01/2038
C’est l’histoire d’un couple d’artistes engagés qui s’est nourri de politique pendant leurs 37 années de vie commune.
Yves Montant était fils d'immigrés italiens, communiste par héritage. Un atavisme familial auquel on n’échappe pas, « à moins d'être une chaise ou un mollusque », disait-il. Elle, Simone Signoret, fille d’un traducteur d’origine juive polonaise, résidait à Neuilly. Ce sont deux mondes qui se rencontrent en 1949 lorsqu’ils tombent fous amoureux à l’auberge de la Colombe d’Or de Saint-Paul-de-Vence.
Ensemble, ils sont ce qu’on appelle alors des « compagnons de route » : ils luttent dans les années 50 pour la cause communiste sans jamais, pour autant, prendre la carte du parti. Jusqu’aux désillusions, car l’invasion des chars russes dans Budapest en 1956, puis le Printemps de Prague en 1968 les font déchanter. Pour expier leurs engagements de jeunesse, ils vont tourner ensemble un film résolument anti-communiste, « L’Aveu » de Costa-Gavras.
Yves Montand poursuit dans les années 80 son virage politique à droite. Il acquiert une notoriété. Il présente des émissions politiques à la télévision. Jusqu’à penser pouvoir se présenter à l’élection présidentielle de 1988. Portrait de ce couple amoureux de la politique.
Un portrait signé Aude Rouaux, Benjamine Jeunehomme et Gaël Pouvreau / Rediffusion