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Le Boléro de Ravel par Maurice Béjart
- Théâtre et danse
- 17 min 42 s
- indisponible
- tous publics
Le ballet le plus populaire de Maurice Béjart vient rappeler l'immense talent du chorégraphe, sept ans après sa mortUne fois la nuit tombée sur l'Orangerie du Château de Versailles, place à la star des ballets, sur la célèbre partition d'un autre Maurice, Ravel. Dans une catharsis collective, les danseurs subliment cette oeuvre phare et, une fois de plus, la magie opère.Représentation du "Boléro" par le Béjart Ballet Lausanne au Versailles Festival - Les Nuits de l’OrangerieL'incontournable chorégraphie de Maurice Béjart sur la non moins légendaire musique de Ravel, en plein air, dans les jardins de l'Orangerie.“ Mon Boléro”, disait Ravel, “devrait porter en exergue : enfoncez-vous bien cela dans la tête”. Plus sérieusement, il expliqua : “En 1928, sur la demande de Mme Rubinstein [ Ida Rubinstein, célèbre danseuse et actrice russe ], j'ai composé un boléro pour orchestre. C'est une danse d'un mouvement très modéré et constamment uniforme, tant par la mélodie que par l'harmonie et le rythme, ce dernier marqué sans cesse par le tambour. Le seul élément de diversité y est apporté par le crescendo orchestral”. Maurice Béjart précise en ces termes sa conception de l'œuvre de Ravel : “Musique trop connue et pourtant toujours nouvelle grâce à sa simplicité. Une mélodie – d'origine orientale et non espagnole – s'enroule inlassablement sur elle-même, va en augmentant de volume et d'intensité, dévorant l'espace sonore et engloutissant à la fin la mélodie”. Sans vouloir décrire davantage ce ballet évident par lui-même, remarquons que Maurice Béjart, dans un style très différent, rejoint l'esprit du Sacre du Printemps, en ce sens qu'à l'inverse de la plupart de ceux qui ont illustré chorégraphiquement le Boléro avant lui, il répudie toutes les facilités du pittoresque extérieur pour exprimer uniquement – mais avec quelle force ! – l'essentiel.
En savoir plus Le ballet le plus populaire de Maurice Béjart vient rappeler l'immense talent du chorégraphe, sept ans après sa mort
Une fois la nuit tombée sur l'Orangerie du Château de Versailles, place à la star des ballets, sur la célèbre partition d'un autre Maurice, Ravel. Dans une catharsis collective, les danseurs subliment cette oeuvre phare et, une fois de plus, la magie opère.
Représentation du "Boléro" par le Béjart Ballet Lausanne au Versailles Festival - Les Nuits de l’Orangerie
L'incontournable chorégraphie de Maurice Béjart sur la non moins légendaire musique de Ravel, en plein air, dans les jardins de l'Orangerie.
“ Mon Boléro”, disait Ravel, “devrait porter en exergue : enfoncez-vous bien cela dans la tête”.
Plus sérieusement, il expliqua : “En 1928, sur la demande de Mme Rubinstein [ Ida Rubinstein, célèbre danseuse et actrice russe ], j'ai composé un boléro pour orchestre. C'est une danse d'un mouvement très modéré et constamment uniforme, tant par la mélodie que par l'harmonie et le rythme, ce dernier marqué sans cesse par le tambour. Le seul élément de diversité y est apporté par le crescendo orchestral”.
Maurice Béjart précise en ces termes sa conception de l'œuvre de Ravel : “Musique trop connue et pourtant toujours nouvelle grâce à sa simplicité. Une mélodie – d'origine orientale et non espagnole – s'enroule inlassablement sur elle-même, va en augmentant de volume et d'intensité, dévorant l'espace sonore et engloutissant à la fin la mélodie”.
Sans vouloir décrire davantage ce ballet évident par lui-même, remarquons que Maurice Béjart, dans un style très différent, rejoint l'esprit du Sacre du Printemps, en ce sens qu'à l'inverse de la plupart de ceux qui ont illustré chorégraphiquement le Boléro avant lui, il répudie toutes les facilités du pittoresque extérieur pour exprimer uniquement – mais avec quelle force ! – l'essentiel.
Une fois la nuit tombée sur l'Orangerie du Château de Versailles, place à la star des ballets, sur la célèbre partition d'un autre Maurice, Ravel. Dans une catharsis collective, les danseurs subliment cette oeuvre phare et, une fois de plus, la magie opère.
Représentation du "Boléro" par le Béjart Ballet Lausanne au Versailles Festival - Les Nuits de l’Orangerie
L'incontournable chorégraphie de Maurice Béjart sur la non moins légendaire musique de Ravel, en plein air, dans les jardins de l'Orangerie.
“ Mon Boléro”, disait Ravel, “devrait porter en exergue : enfoncez-vous bien cela dans la tête”.
Plus sérieusement, il expliqua : “En 1928, sur la demande de Mme Rubinstein [ Ida Rubinstein, célèbre danseuse et actrice russe ], j'ai composé un boléro pour orchestre. C'est une danse d'un mouvement très modéré et constamment uniforme, tant par la mélodie que par l'harmonie et le rythme, ce dernier marqué sans cesse par le tambour. Le seul élément de diversité y est apporté par le crescendo orchestral”.
Maurice Béjart précise en ces termes sa conception de l'œuvre de Ravel : “Musique trop connue et pourtant toujours nouvelle grâce à sa simplicité. Une mélodie – d'origine orientale et non espagnole – s'enroule inlassablement sur elle-même, va en augmentant de volume et d'intensité, dévorant l'espace sonore et engloutissant à la fin la mélodie”.
Sans vouloir décrire davantage ce ballet évident par lui-même, remarquons que Maurice Béjart, dans un style très différent, rejoint l'esprit du Sacre du Printemps, en ce sens qu'à l'inverse de la plupart de ceux qui ont illustré chorégraphiquement le Boléro avant lui, il répudie toutes les facilités du pittoresque extérieur pour exprimer uniquement – mais avec quelle force ! – l'essentiel.